Les grandes leçons des élections des gouverneurs et du président des Comores

Je ne suis pas couché, j'ai essayé pendant tout ce temps de désespoir, cette période, la plus ténèbres de l'histoire des Comores,...

Je ne suis pas couché, j'ai essayé pendant tout ce temps de désespoir, cette période, la plus ténèbres de l'histoire des Comores, d'énumérer précieusement les grandes leçons de ces élections. La population comorienne est mature, adulte et vaccinée. Malgré les complots, les mensonges, l'argent sale, les influences, le manque de conviction de la part de nos politiques, le peuple comorien a fini par montrer sa résistance, elle a fait la moindre des choses.

Oui, le régime vient de tout perdre, il vient de subir un fiasco, il est infligé la peine capitale, si ce n'est pas une suicide par leur politique de corruption. Il a ignoré la réalité du moment soit l'organisation des assises nationales, en faveur de leur petit calcul qui leur a conduit en enfer. La fraude ne tient jamais le débout, elle finit par se faire rattraper.

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Pour réussir en politique, il faut suivre l'ordre: conviction - volonté - moyen - stratégie - bonne équipe, ces cinq points sont alignés et aucun désordre n'est possible. Les partis aux Comores ne veulent rien dire et que la population comorienne fait bien la politique que les politiques. Les conséquences d'un président faible sont fatales, la seine théâtre que les Comores viennent d'assister dû sans doute par la faiblesse de M. Ikililou Dhoinine.

Ceci interpelle le nouveau président élu qui aussi ne fait pas la différence, l'initiateur de la constitution en place, responsable de tous ces mascarades, d'estimer cette fois-ci les responsabilités qui pèsent sur ses épaules pour que les Comores sortent de cet impasse politique.

Hakim Mmadi Malik, ©habarizacomores.com