COMMUNIQUÉ QUI NE DIT MOT, CONSENT Aujourd'hui, nous sommes arrivés à une situation telle que nous n'avons d’autre choix que ...
COMMUNIQUÉ
QUI NE DIT MOT, CONSENT
Aujourd'hui, nous sommes arrivés à une situation telle que nous n'avons d’autre choix que de rappeler sinon de prévenir une nouvelle descente aux enfers dans notre pays et en particulier dans notre île Anjouan qui, jadis, était promue être le berceau de l'intelligentsia. J’appelle à une prise de conscience!
En effet, Anjouan, notre île autrefois si riche mais devenue malheureusement si pauvre a tout point de vue a cause d'une minorité agissante ne disposant d'aucune légitimité et n'ayant aucun mérite particulier et qui prétend parler au nom de tous, nous interpelle d’agir pour la sauver au plus vite. Alors, NON messieurs, vous ne représentez qu’une minorité et tant pis pour ceux qui se la gardent.
Vous avez bien rempli vos poches de nos deniers d’État ; Vous devenez tout d'un coup arrogant et surtout vous feignez oublier qui vous êtes et qui vous étiez alors que vous devriez plutôt garder une certaine humilité, au lieu de cela, vous vous croyez au-dessus de tout.
Sachez que ceux de votre ressemblance qui méprisèrent les autres, qui spolièrent leur peuple, ont mal fini car, un bien mal acquis ne profite jamais.
Oui, qui ne dit mot consent, je ne serais pas de ceux-là car mieux vaut prévenir que guérir : vous n'allez pas une fois encore nous pousser vers un séparatisme : vous ne représentez qu'une minorité !
L'ensemble des anjouanais que nous sommes, luttons inlassablement pour un équilibre social et économique dans l'ensemble de nos 4 îles sans parti pris.
Unis, nous serons les plus forts comme nous le martelait souvent notre regretté feu Saïd Ahmed IBRAHIM :
" PEWO DZIMA KALI VUNDZIHA BE MGNONGO UMOJA DEWU VUNDZIHAO " !
Fait à Paris le 28 mai 2016