FUNDI MHUWU NADJE : IDRISS NAZUNGULWA Avec l’investiture du comité de pilotage des assises nationales (CPAN) ce lundi 13 novembre, un ...
FUNDI MHUWU NADJE : IDRISS NAZUNGULWA
Avec l’investiture du comité de pilotage des assises nationales (CPAN) ce lundi 13 novembre, un grand pas vient d’être franchi dans la tenue desdites assises. Mais plus on avance, plus les forces du mal marquent des points en tirant vers le bas. Elles ont réussi à séduire certains des plus lucides parmi les durs à cuire du M11 dont Idriss Mohamed.
A la cérémonie d’investiture présidée par le chef de l’Etat, ce lundi matin, "certains son...t venus, d’autres pas. Ils ont très mal fait en tout cas" (rappelons-nous de la chanson "yenusu wadja, yenusu kwadjadja…")
Comptant les présents, je m’arrête sur l’absence d’Idriss Mohamed de la salle, car elle est la plus remarquée du fait que c’est un membre éminent du M11 (Mouvement du 11 août). Une absence inattendue en fait. Sans le savoir, peut-être, il a renforcé le camp des forces du mal, les forces séparatistes incarnées par Sambi et tous ceux qui sont tombés sous les charmes de l’homme au turban.
Cette politique de la chaise vide du combattant Idriss semble aller dans le sens du sabotage qu’ont tenté en vain contre son action, lui qui est l’un des principaux initiateurs de ce rendez-vous important. Les ennemis de cette grande action, disons les ennemis de la nation dont le travail de sape, tout au long de ces derniers mois, visait à anéantir les propres efforts d’Idriss depuis deux ans auraient-ils eu raison de lui ? Peut-être. Mais je prie : Dieu, fasse que je me trompe !
Idriss Mohamed a tenté quelques explications, certes un peu acrobatiques ce lundi matin, mais rien ne saurait excuser son absence, particulièrement quand, tentant de se justifier, il reprend l’argumentaire de ses ennemis pour justifier son absence.
On peut espérer, avec lui, agitateur principal pour la tenue de ces assises, que « l’espoir n’est jamais définitivement perdu », comme il l’écrivait lui-même, concluant sa justification quelque peu contorsionniste que j’ai lue ce lundi matin.
En ce qui me concerne, je pense que quelles que soient les explications données et cette flamme qu’il laisse rougeoyante, rien mais vraiment rien ne saurait expliquer que l’homme au cœur de l’initiative se soit laissé vaincre par les forces du mal, les forces de l'obscurantismes, celles qui ne peuvent dire un-deux sans recourir à la menace, à l’intimidation et, partant, au repli sur soi, ce hideux séparatisme qui mine encore et toujours le pays et qui dort tranquillement dans le cœur de certains.
Avec l’espoir aussi que ces quelques mots inspirent Idriss qui doit, lui-même, trouver le marabout capable d’exorciser les démons qui se sont emparés de lui. Mohamed Hassani