On est vendredi 15 avril. Dernier délai accordé à la commission électorale nationale indépendante pour proclamer les résultats provisoires. ...
On est vendredi 15 avril. Dernier délai accordé à la commission électorale nationale indépendante pour proclamer les résultats provisoires. Les rencontres faites par le président de ladite institution depuis ce matin me laissent dubitatif quant à une proclamation des résultats pourtant promise pour ce matin, par le même Djaza.
Cette lenteur, et ce n'est un secret pour personne, est due au fait que le candidat du pouvoir soutenu par la communauté internationale, n'est pas le vainqueur de la bataille (il n y a pas eu des résultats officiels mais différentes sources en détention du procès verbal final nous l'ont confirmé). L'on n'a pas besoin d'avoir fait les grandes écoles politiques de Paris pour comprendre que l'échec de Aby Moussa, Hadidja Ikililou et Anissi Chamsidine, tous soutenus par Mamadou, est le même échec de ce dernier. Le président de la Ceni pourrait faire une déclaration d'une heure à une autre. Sauf que je crois que cette fameuse déclaration ne serait pas celle attendue par tout un peuple .
Djaza, le paniqué Djaza, pourrait, et je ne pense pas me tromper annoncer une élection partielle à Anjouan comme l'a demandé le camps de Mamadou.
Sauf que si ceci était le cas, ce serait la plus grosse erreur du président de la république durant le long de ce processus électoral. Voyageons dans le temps: après le premier tour du 21 février, 20 candidats protestataires des élections ont demandé solennellement un recomptage des voix. Ils n'ont jamais été entendus malgré les preuves irréfutables sur les fraudes présentées par les différents conseils des contestataires. Comme si de rien n'était, le processus poursuivit son cours.
Ça, c'était hier. Et ce recomptage, Mamadou n'en voulait pas.
Et aujourd'hui, deux des trois candidats au second tour, Mouigni Baraka et Mamadou notamment, demandent une élection partielle à Anjouan, dans l'espoir de faire gagner la persona non grata de toute une nation. Et ils pourraient obtenir gain de cause avec le soutien de la communauté internationale qui assiste impuissante à la menace d'extinction de leur espèce protégée, en l'occurrence Mamadou. Dans ce pays, est-ce lui Mamadou qui fait la pluie et le beau temps ? La réponse ne devrait pas tarder à tomber. Dans quelques minutes peut-être. En tout cas, si la volonté du peuple est détournée, ça sera très dangereux pour ce pays. Par Toufé Maecha
Cette lenteur, et ce n'est un secret pour personne, est due au fait que le candidat du pouvoir soutenu par la communauté internationale, n'est pas le vainqueur de la bataille (il n y a pas eu des résultats officiels mais différentes sources en détention du procès verbal final nous l'ont confirmé). L'on n'a pas besoin d'avoir fait les grandes écoles politiques de Paris pour comprendre que l'échec de Aby Moussa, Hadidja Ikililou et Anissi Chamsidine, tous soutenus par Mamadou, est le même échec de ce dernier. Le président de la Ceni pourrait faire une déclaration d'une heure à une autre. Sauf que je crois que cette fameuse déclaration ne serait pas celle attendue par tout un peuple .
Djaza, le paniqué Djaza, pourrait, et je ne pense pas me tromper annoncer une élection partielle à Anjouan comme l'a demandé le camps de Mamadou.
Sauf que si ceci était le cas, ce serait la plus grosse erreur du président de la république durant le long de ce processus électoral. Voyageons dans le temps: après le premier tour du 21 février, 20 candidats protestataires des élections ont demandé solennellement un recomptage des voix. Ils n'ont jamais été entendus malgré les preuves irréfutables sur les fraudes présentées par les différents conseils des contestataires. Comme si de rien n'était, le processus poursuivit son cours.
Ça, c'était hier. Et ce recomptage, Mamadou n'en voulait pas.
Et aujourd'hui, deux des trois candidats au second tour, Mouigni Baraka et Mamadou notamment, demandent une élection partielle à Anjouan, dans l'espoir de faire gagner la persona non grata de toute une nation. Et ils pourraient obtenir gain de cause avec le soutien de la communauté internationale qui assiste impuissante à la menace d'extinction de leur espèce protégée, en l'occurrence Mamadou. Dans ce pays, est-ce lui Mamadou qui fait la pluie et le beau temps ? La réponse ne devrait pas tarder à tomber. Dans quelques minutes peut-être. En tout cas, si la volonté du peuple est détournée, ça sera très dangereux pour ce pays. Par Toufé Maecha