Quelle déception de voir qu'en 2016, Mohamed Said Fazul, Gouverneur puis Président, par usurpation, de l’île de Mohéli de 2000 à 2007, ...
Quelle déception de voir qu'en 2016, Mohamed Said Fazul, Gouverneur puis Président, par usurpation, de l’île de Mohéli de 2000 à 2007, représente encore l'avenir pour une frange de Mohéliens tant son passage à Bonovo fut une catastrophe tous azimuts pour notre île!
Certes la démocratie, cette belle notion, permet la désignation des dirigeants par le plus grand nombre mais elle peut aussi être une aberration si le peuple souverain, qui choisit, est faible et affaibli, donc manipulable car pauvre et ignorant.
C'est exactement ce qui risque de d'arriver à Mohéli si on ne fait rien pour empêcher l'irréparable d'être commis le 10 avril 2016. Oui, en 2002 on peut dire qu'on lui a accordé notre suffrage parce qu'on ne savait, on ne le connaissait pas encore mais 2016, aucune excuse ne sera valable si l'on fait revenir Mohamed Said Fazul à la tête de l'île de Mohéli.
Ces partisans le surnomment «le candidat du peuple», en réalité c'est le candidat de la haine et de la détestation de l'autre, sa formule favorite étant: «wandru walé mpaka ngéri wawonésawo (ces gens là, on va leur montrer)» indexant ainsi deux catégories de la population mohélienne parce qu'elles sont ce qu'elles sont etque lui n'a pas eu la chance d'en faire parti.
Mohamed Said Fazul est entré en politique, en l'an 2000 et directement à la tête du gouvernorat de Mwali, par usurpation si ce n'est par intrusion puisque ce n'est pas du tout là il doit être, tant ses carences en matière de gestion publique sont criantes. Azali l'a nommé en remplacement d'Archadi Mohamed sur proposition et par calculs machiavéliques, de l'oncle Fazul (PASOCO) et de Hamada Madi Boléro.
Dans un article datant de 2010, intitulé «Fazul, le demi-sel (...)» Said Ahamada, l'un de ses voisins et ami d'enfance parle de lui en ces termes: «Tout le monde sait qu'il n'a rien à faire en politique puisque ce n'est pas son univers, compte tenu de sa grande indigence intellectuelle, de ses carences politiques et du bilan professionnel à 100% négatif qu'il arbore fièrement comme un trophée»
Said Hamada ne nous parle que d'un bilan professionnel 100% négatif en faisant allusion aux divers postes qu'il a occupé depuis son entrée dans la vie active, en 1990. En tant qu'enseignant ou en tant que chef d'établissement, il a semé le chaos et la désolation en accélérant la baisse du niveau des élèves et la faillite des structures qu'il a eu à s'occuper. Le voisin bienveillant a fait fis, peut-être volontairement, de son bilan à la tête du gouvernorat de Mohéli (2000 à 2007) tant celui-ci est vide.
Il suffit d'un inventaire rapide pour constater qu'aucune infrastructure, aucune portion de route, aucune canalisation n'a été réalisée durant son mandat. Et même sur le plan purement administratif là aussi c'est le néant. Pas une seule reforme n'est à mettre à son actif. Ah si peut-être, il avait le cortège officiel le plus bling-bling des Comores avec une douzaine de Kia noires flambant neuf toutes sirènes hurlantes, qu'il arborait fièrement à 120km/h sur la seule artère de l'île, matin, midi et soir.
Oui, Mohamed Said Fazul n'a rien apporté à l'île de Mohéli malgré les sept années passées à Bonovo, pire encore il l'a dépouillée. En mai 2007 au moment de la passation des pouvoirs avec Mohamed Ali Said les caisses de l'île étaient restées vides. Le coffre-fort du trésor public de Fomboni ne contenait plus que 11.000 fc (Même les Kia se sont volatilisées). Où sont passés les millions de francs provenant des recettes collectées dans l'île et les millions provenant des dotations de l'Union? Seule l’influente belle-sœur Salima Hamidi, trésorière de l'époque, peut répondre puisque son beau-frère n'a pas assez de discernement pour le comprendre; autrement il ne serait pas sorti les poches vides alors que les détournements se faisaient sous son nez.
Comment peut-on faire confiance à un tel personnage?
Pour défendre ce bilan honteusement négatif, ses partisans avancent comme argument l’éphémère querelle ouverte par le conflit de compétence entre l'Union et les îles oubliant au passage que cet argument ne tient pas debout un seul instant puisqu'au moment où il s'est fait élire, la Constitution du 23 décembre 2001 était déjà en vigueur et que «son programme» était censé en tenir compte; d'autant plus que durant son mandat aucune loi organique n'a été adoptée pour déterminer les compétences des îles et de l'Union. Par ailleurs Mohamed Said Fazul n'a pas su faire profiter Mohéli de la période d’opulence ouverte du fait de l'embargo imposé à l'île d'Anjouan (2002 à 2008). En effet de longues années durant, Mohéli était devenue, par la force des choses, le centre des Comores mais puisque l'homme demi-sel n'a aucune vision, Mohéli n'en a tiré aucun profit.
La plupart des cadres de l'île, ayant remarqué que le locataire de Bonovo faisait tanguer l'île dans des eaux troubles et inconnues, se sont proposés de venir l'aider pour ramener Mohéli sur le chemin du développement mais les uns après les autres l'ont fui après s’être rendus compte que le chef était incapable de faire la distinction entre ce qui est bien pour l'île et ce qui lui est préjudiciable.
C'est ainsi que les Said Dhoifir Bounou, Said Mohamed Ben Cheikh, Fouad Mohadji, Bianrifi Tarmidhi, Abdou Nassur Madi, Faissoil Mohadji, Milissani Hamdia, Abdou soimadou Moustakim etc. ont, à un moment ou un autre, abandonné le navire au Sieur Attoumane Assane Ali dit Maoulana chargé à lui tout seul de le couler.
Heureusement, grâce aux prières de ses vrais enfants, Mohéli s'est redressée et commence à rayonner. Mécontents de voir l'île s'affirmer et prendre le chemin du développement Mohamed Said Fazul dit Babadi et son compère Attoumane Assane Ali dit Maoulina, font tout pour revenir afin d'accomplir l’achèvement de leur forfaiture.
Pour pouvoir prétendre diriger l'île de Djoumbé Fatima, quelques conditions cumulables, que Babadi ne possèdera jamais, sont exigibles et exigées:
- un très bon niveau d'instruction,
- des compétences reconnues,
- une expérience réussie,
- du charisme,
- de l'intelligence (et de la malignité),
- un dynamisme,
- avoir réussi soi-même,
- avoir une vision constructive etc.
Toutes ces qualités, et bien d'autres fort positives, la candidate Hadidja Aboubacar Boinariziki les possède.
Le seul fait d'arme de notre futur candidat malheureux est, en plus des détournements de visa pour l'Europe, l'organisation, 52 dimanches dans l'année, de pique-niques géants pour ses partisans.
Les Mohéliens ne souhaitent plus revenir en arrière et subir à nouveau l'incompétent Babadi Fazul, c'est pour cela que le dimanche 10 avril 2016 ils vont massivement choisir la coalition conduite par la Première dame des Comores, laquelle coalition caracole désormais en tête des intentions de vote.
Mlle Trounda Pépo
Saint-benoît (Île de la Réunion)