En attendant que la Cour Constitutionnelle prenne ses responsabilités, nous électeurs et militants de Mohamed Ali Soilihi sommes confiants...
En attendant que la Cour Constitutionnelle prenne ses responsabilités, nous électeurs et militants de Mohamed Ali Soilihi sommes confiants et sereins quant à l’issu de la décision de la Cour Constitutionnelle, suite au recours qui y sont introduits pour faire suite à la publication des résultats de la CENI.
En toute évidence comme notre candidat, nous rejetons avec vive force ses résultats fallacieux, dont la CENI lui-même les remet en causes dans son communiqué de presse du 16 Avril 2016, voilà ce que dit le communiqué de la CENI « il est à noter que sur les 723 bureaux de vote nationaux, le bureau de Wanani à Mwali et 13 bureaux de vote à Anjouan n’ont pas pu tenir le vote pour des raisons de vandalisme du matériel électoral par des autorités politiques » première leçon pourquoi publier des résultats alors que le processus électoral n’est pas terminé ?
Poursuivons « les différences de chiffres constatées dans les tableau des résultats provisoires de la présidentielle, ne sont que la traduction de ces faits…Des chiffres non remplis ou mal remplis dans les bureaux de vote, saisis par la CENI, ont pu remuer les totaux ». Deuxième leçon, cette phrase indique clairement qu’il y a eu une fraude organisée, mais encore une fois pourquoi la CENI a publié des chiffres faux ? Voici la suite « Elle (la CENI) encourage les candidats à introduire leur recours auprès de la Cour Constitutionnelle pour faire valoir leur droit ». Troisième leçon la CENI reconnait ses erreurs, ce qui indique clairement qu’elle dénonce les résultats publiés. Alors de quelle victoire nous parle-t-on ?
Bien évidement rien de sérieux, par le biais de ce communiqué nous comprenons le manque de sérieux, la contradiction et l’incohérence d’une institution digne de ce nom. La CENI reconnait que les chiffres publiés sont faux, qu’il y a eu des irrégularités, avoue que le processus électoral n’est pas terminé et invite les candidats à faire des réclamations. La bêtise de trop comme si Mohamed Ali Soilihi et Mouigni Baraka est leurs militants attendaient l’autorisation de la CENI pour rejeter ses faux résultats.
Certainement, la violation du droit par Boléro et le colonel Youssouf Idjihadi en obligeant par pression le président de la CENI à proclamer les résultats sans la présence d’aucun représentant de la communauté internationale ni du ministère chargé des élections à semer le doute dans les esprits de certains, mais l’état de droit reste infiniment inviolable. C’est une faute morale et juridique lourde de conséquence qu’a commise le colonel Idjihadi contrairement à ceux que disent certains.
L’objectif de cette opération orchestrée par Boléro est de légitimer une éventuelle future rébellion et déstabilisation du pays par Azali est ces casseurs lorsque la Cour Constitutionnelle seul juge et arbitre en matière de préjudice électoral aura donné le dernier coup de sifflet. Et ce coup de sifflet qui sonnera la fin de la récré pour certains amuseurs de tapis comme Azali est ces casseurs est tant redouter, car les seuls le droit s’appliquera. Les petites combines et tours de passe-passe de dessous de table entre copains c’est fini, et les institutions internationales nous observent.
Toute fois, mes salutations et mes remerciements vont à l’égard des électeurs et militants de Mohamed Ali Soilihi pour leur exemplarité et leur sens de la responsabilité. Aucun incident n’a été signalé suite à la publication de ses résultats contestés et contestables. Cet attitude républicain et démocrate vous honore et honore notre candidat Mohamed Ali Soilihi.
Chers camarades, je vous appel à la vigilance et au respect du droit, rien n’est perdu tout peux encore basculer, un résultat provisoire n’a rien de définitif car effectivement l’écart ente les deux candidats est très faible.
De plus, comme cela a été constaté par les parties prenantes et souligner par les médias nationaux et internationaux, 23 bureaux de vote représentant entre 6600 et 11200 électeurs ont étés vandalisés et saccagés pars les casseurs d’Azali y compris son vice-président à Anjouan dans des régions favorables à Mohamed Ali Soilihi, dans le but d’empêcher l’élection de ce dernier.
C’est le droit le plus absolu d’une partie des citoyens que revendique les candidats Mohamed Ali Soilihi et Mouigni Baraka ainsi que la communauté internationale qui appellent au respect de ses électeurs qui n’ont pas pu exprimés leurs suffrages.
La Cour Constitutionnelle a sur ces épaules une lourde tache, mais au vu des circonstances aggravantes et des éléments tangibles et convergentes que disposent les candidats Mohamed Ali Soilihi et Mouigni Baraka, nous sommes confiants quant à la décision de la Cour Constitutionnelle.
Il reste à savoir comment Azali, Boléro et leurs casseurs vont réagir suite à la décision de la Cour. Vont-ils pour une fois adoptés un comportement démocrate et républicain comme nous l’avons fait, on vont-ils recourir à la violence comme dans leurs habitudes. Les connaissant j’ai déjà ma petite idée, mais les Comoriens ne tomberont pas dans le trou creusé par Boléro.
Par Said Abdallah ©habarizacomores.com