Depuis 5 jours déjà, heures que les comoriens attendent les résultats du scrutin du dimanche dernier, les esprits commencent naturellement ...
Depuis 5 jours déjà, heures que les comoriens attendent les résultats du scrutin du dimanche dernier, les esprits commencent naturellement à s'échauffer et la confiance à se perdre. C’est normal de dire que le doute s'installe quand à l’accouchement difficile de la CENI. Les militants de deux camps ont beau crier à leur tour leur victoire et l'atmosphère sur le terrain est étouffante.
Ils sont de plus en plus nombreux, les comoriens qui se demandent pourquoi leur pays, avec une population de moins d’un millions d’habitants, seulement, peine à proclamer les résultats des urnes rapidement. Alors que des pays comme des pays plus peuple que le notre, malgré leur forte population réussissent cette prouesse en moins de 24 heures. Comment expliquer cette longue attente que beaucoup qualifient de tactique de fraude électorale.
Environ 5 jours c’est le temps minimum nécessaire qu’il faut à la CENI pour livrer au grand public, ne serait-ce que les premières tendances des urnes.
Un délai jugé abusif par de nombreux ne comprenant pas toujours les raisons de cette attente. Inimaginable quand on sait que le fichier électoral n’est constitué que de quelques 300.000 électeurs. Alors que d’autres Etats, plus peuplé n’ont besoin que de quelques heures seulement après la fermeture des bureaux de vote pour livrer les premières estimations du scrutin.
Environ 5 jours c’est le temps minimum nécessaire qu’il faut à la CENI pour livrer au grand public, ne serait-ce que les premières tendances des urnes.
Un délai jugé abusif par de nombreux ne comprenant pas toujours les raisons de cette attente. Inimaginable quand on sait que le fichier électoral n’est constitué que de quelques 300.000 électeurs. Alors que d’autres Etats, plus peuplé n’ont besoin que de quelques heures seulement après la fermeture des bureaux de vote pour livrer les premières estimations du scrutin.
C’est le cri de tous ceux qui dénoncent l’incapacité de la CENI à rendre publiques les résultats du vote à 4 jours du scrutin. Avec un environnement électoral, déjà pollué de suspicions de hold-up électoral, c’est dans cette confusion que la longue attente des résultats crée les suspicions de fraude et les éternelles contestations des résultats.Et en attendant, chacun tire le drapeau national de son côté. C’est certainement aller vite en besogne, car les résultats officiels ne sont toujours pas connus. Un accouchement difficile pour la CENI et une lenteur empreinte de suspicion a une technique de fraude électorale.
Nakidine Hassane ©habarizacomores.com