Il était combatif , hardi, du genre très persévérant. On lui voyait , on l'entendait d'ici et là, dénoncer avec la plus grande ferm...
Il était combatif , hardi, du genre très persévérant. On lui voyait , on l'entendait d'ici et là, dénoncer avec la plus grande fermeté, les fallacieuses politiques politiciennes. À chaque fois qu'une de nos valeurs démocratiques semble piétinée, c'était l'un des piliers qui se tenaient debout pour condamner. J'ai marché un jour d'ailleurs, pacifiquement avec et derrière lui à Moroni.
Certes il n'a jamais pu convaincre le plus grand nombre d'électeurs, mais les défaites ne l'ont pas toujours été défavorables. Il voyait s'accroître en galop, sa popularité nationale. C'est pour son attachement à ses engagements, que nombreux sont, ceux qui l'ont cru et lui ont resté fidèles. Mais en dépit de ces mélioratifs, notre homme a décidé de souiller sa carrière . Il a décidé de changer sa veste d'État en une veste politique.
"En a marre" d'agir pour le peuple, la cupidité et le pouvoir lui obsèdent. Maître, permettez moi de vous dire que, vous vous êtes montré décourager à travers la détresse, mais votre force redeviendra encore mince. Oui, parce-que vous vous êtes alliés avec l'ennemi du peuple.
Que ça dérange qui veut, mais qu'on mette les choses au clair : En détournant à son profit l'argent public, en méprisant au-delà de toute décence, l'intérêt général, le camp Mamadou-Msaidie, doit être ténu pour responsable, au moins partiellement, de la misère que croupissent les citoyens comoriens.
Que ça dérange qui veut, mais qu'on mette les choses au clair : En détournant à son profit l'argent public, en méprisant au-delà de toute décence, l'intérêt général, le camp Mamadou-Msaidie, doit être ténu pour responsable, au moins partiellement, de la misère que croupissent les citoyens comoriens.
L'année dernière, vous étiez l'un de nos conférenciers dans la journée culturelle de l'étudiant comorien au Maroc. On vous a entendu avec beaucoup plus d'admirations.
Souvenez-vous de cette belle parole que vous nous aviez livré: " La corruption dans ce pays ne prendra jamais fin, avant que l'on crucifie ne serait ce qu'un de ses pilleurs, aux yeux de tout le monde. Ça permettra aux autres de désister...."???
Notre plus grand pilleur s'appelle Mamadou, celui avec qui vous côtoyez aujourd'hui, celui qui a dans vos yeux, des idées novatrices pour redresser le pays.
Aurez-vous le culot de retendre la main à cette jeunesse que votre nouveau "grand ami" vole de plus en plus son espoir ??
Vous vous êtes trahis, maître, crucifiez-vous.
Par Siradji ddine M. Abdoulwahid ©habarizacomores.com