En écrivant cet article, nous avons voulu clarifier certains points au sujet du colonel Azali Assoumani, ancien chef des putschistes et pré...
En écrivant cet article, nous avons voulu clarifier certains points au sujet du colonel Azali Assoumani, ancien chef des putschistes et président de l’Union des Comores. Azali et ses hommes se sont rendus coupables d’exactions et de sévices contre les Anjouanais. Lorsque Maître Said Larifou a rappelé les événements cruels de « YENDRIMU NEY DIMU », le clan Azali a été pris de panique, car il n’y a que la vérité négative qui blesse.
Leur première réaction a été de détourner l’attention des Comoriens. Pour ce faire, les clics d’Azali dont Mrimdu et Msa Ali Djamal ont publié le 21 mars deux articles (dans Habari Za Komori) contre Maître Said Larifou et les candidats de l’UPDC pour ternir leur image. Nous revenons sur le sujet, car les « les faits sont têtus » :
Pour justifier son putsch de 30 avril 1999, le colonel Azali a commandité l’agression et l’humiliation des Anjouanais dont les biens ont été pillés, saccagés et brûlés en Grande-Comore. Après son arrivé au pouvoir, il a imposé des mesures de rétorsion contre la population anjouanaise :
- coupure des liaisons téléphoniques à l’intérieur et à l’extérieur du pays ;
- embargo sur les denrées alimentaires, dont le riz (aliment principal des Anjouanais) et sur le carburant paralysant l’économie ;
- interdiction aux anjouanais de passer leur baccalauréat à Moroni et de s’inscrire à l’Université. Avez-vous imaginé les souffrances que les parents de ces élèves dont nous avons fait partie ont endurées ?
- exclusion des Anjouanais aux listes des bacheliers et des étudiants bénéficiaires des bourses étrangères octroyées dans le cadre des accords bilatéraux ;
- laxisme du séparatisme pour mieux spolier les droits de l’île d’Anjouan auprès du Pouvoir Central dirigé par Azali, etc.
Face à une telle situation, nous Jeunes Cadres et Militants du Juwa (J.C.M.Juwa), ont été les premiers à tirer la sonnette d’alarme en adressant une lettre ouverte à SEM Ahmed Abdallah Mohamed SAMBI publiée le 16 mars dans Habari za komorii. Nous en citons un extrait :
« Se rallier avec la CRC sera suicidaire pour vous et le parti Juwa. En effet, dès l’arrivée d’Ikililou au pouvoir, ce parti a mis en place un mécanisme de machination dont la finalité a été de vous marginaliser du pouvoir afin de placer ses pions aux côtés du Président Ikililou. Le plan a fonctionné comme prévu, car Bolero, Azali et autres têtes pensantes de la CRC ont réussi à avoir la confiance du président. Actuellement, mise en difficulté par les résultats des primaires présidentiels et sans le soutien d’Ikililou, la CRC cherche à tout prix à vous utiliser contre le pouvoir central afin de parvenir à ses fins. Les attaques contre les Anjouanais en Grande-Comore pour justifier le putsch d’Azali restent dans nos mémoires. Soutenir la CRC revient donc à mettre le pays à feu et à cendre. »
Pour rappel lorsqu'en septembre 1995 le mercenaire français Bob Denard débarque aux Comores pour un coup d'Etat contre le président Said Mohamed Djohar, Azali était le Chef d’Etat Major de l’armée national. Au lieu de rester sur le terrain pour coordonner ses troupes, il s’est réfugié à l'ambassade de France au moment où le président S.M. Djohar est enlevé pour être déporté à La Réunion. Azali n’a aucun esprit de républicain.
Nous espérons que notre guide Ahmed Abdallah Mohamed SAMBI entendra notre voix et qu’il ne se laissera pas entraîner, de nouveau, dans le piège de Mahmoud M. Elariif, Salami et leur entourage qui ne voient que leurs intérêts personnels.
Si Ahmed Djaffar a fait le choix de soutenir l’UPDC c’est parce qu’il est conscient que c’est la CRC d’Azali constitue la principale menace du Juwa. Une fois au pouvoir, Azali fera tout son possible pour anéantir notre parti. Nous avons intérêt à mobiliser toutes les forces anjouanaises pour lui barrer la route.
Jeunes Cadres et Militants du Juwa (JCM.Juwa)
Pour nous contacter : jcm.juwa@gmail.com