Le pacte Azali-Salami paraphé au stade de Missiri le 27 mars est largement contesté à Anjouan et en Grande Comore du fait que les signatair...
Le pacte Azali-Salami paraphé au stade de Missiri le 27 mars est largement contesté à Anjouan et en Grande Comore du fait que les signataires ont privilégié leurs propres intérêts. Dans notre article publié le 27 mars dans Habari Za Komori (habarizacomores.com), nous avons informé le public que nous avons eu des informations crédibles au sein du réseau de la CRC que Mahmoud Elarif a été payé pour piloter le parti Juwa (dont il est le coordinateur) vers la CRC d’Azali. La même source vient de nous fournir plus de précisions sur un montant de 40 millions de francs comoriens.
Les pratiques occultes de la CRC d’Azali sur le clientélisme ne sont pas nouvelles. Dans une conférence de presse tenue au Retaj, Maître Said Larifou, candidat du parti Rija arrivé en cinquième position aux primaires des présidentielles, a déjà accusé Azali d’avoir voulu le corrompre. L’avocat Said Larifou est allé tout droit vers le but : « je vous confirme qu’il (Azali) a voulu me corrompre, il a même avancé le montant de 20 millions, j’ai été énervé. J’ai immédiatement quitté les discussions, car j’ai estimé que c’était de l’insolence ».
Salami et le parti Juwa ont été sacrifiés pour le compte de la CRC. Nous appelons Mahamoud Elarif à s’expliquer sur le scandale de corruption dans lequel il s’est mêlé.
Jeunes Cadres et Militants du Juwa (JCM.Juwa)
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