A l'occasion de ses matches face au Bostwana (3e et 4e journées des éliminatoires CAN 2017), l'équipe nationale des Comores va accue...
A l'occasion de ses matches face au Bostwana (3e et 4e journées des éliminatoires CAN 2017), l'équipe nationale des Comores va accueillir deux néo-internationaux bien connus des pelouses de Ligue 1. Il s'agit d'Ali Ahamada, l'ancien gardien du Toulouse FC désormais pensionnaire de Kayserispor (Turquie), et de Djamel Bakar, attaquant de Montpellier. A 26 ans, ce dernier, natif de Marseille, nous explique ce qui l'a amené à porter le maillot des Coelacanthes après être passé dans les catégories de jeunes de l'équipe de France.
Récemment, l’équipe des Comores a réalisé un match assez fou à Moroni face au Ghana (0-0, éliminatoires Mondial 2018). Cet exploit a-t-il pesé dans votre décision ?
Non. Ce serait manquer de respect à mon pays. Je viens en sélection pour le représenter. Je ne veux pas surfer sur une quelconque vague ou popularité, je ne suis pas à la recherche de ça. Je viens pour essayer d’apporter ma pierre à l’édifice en espérant que ça marche. J’espère aussi que les générations futures s’imprègneront de ça et rejoindront les Coelacanthes dans les 20 ou 30 prochaines années.
Avez-vous évoqué votre arrivée dans le groupe comorien avec les internationaux qui évoluent en France comme le capitaine Ibrahim Rachidi de Marseille Consolat (National, France) ?
J’en connais quelques-uns en effet. On a discuté mais ma décision était personnelle. La personnalité du coach Amir Abdou et du directeur sportif m’ont aussi convaincu de venir.
Avec vos 182 matches en Ligue 1, vous avez un profil qui n’existait pas encore dans cette équipe nationale comorienne. Qu’est-ce qu’on peut attendre de votre arrivée avec Ali Ahamada ?
Déjà, on vient amener notre fraîcheur parce qu’on va découvrir la sélection et avec plein d’envie. Ensuite, pourquoi ne pas essayer d’être performant… (Il rectifie) Que dis-je ? On se doit de l’être ! Après, notre expérience se verra sur le terrain, on n’a pas besoin de forcer notre nature.
Aujourd’hui, les Comores sont 173e au classement FIFA. On peut imaginer que vous désirez les amener un peu plus haut. Vous rêvez d’amener la sélection à la CAN ?
Comme vous le dites, ça reste un rêve. La réalité est tout autre. L’important c’est que nous soyons là et que l’avenir s’écrive, c’est-à-dire qu’il y ait un projet autour de la jeunesse comorienne qui se développe. On va essayer de donner envie aux jeunes de devenir professionnels et pourquoi pas représenter le pays.
Personnellement, vous aviez subi une grave blessure la saison dernière. Vous n’avez disputé que 5 matches de L1 avec Montpellier cette saison. Avec ce temps de jeu limité, êtes-vous à 100 % de vos capacités ?
Je peux rassurer tout le monde : je n’ai plus aucune douleur. Après, c’est vrai que je manque de compétition en Ligue 1. Je ne peux pas affirmer que j’ai un gros rythme dans les jambes. Mais je vais essayer de compenser cela avec l’envie et l’enthousiasme. Par Babacar Diarra - BBC
Qu’est-ce qui motive votre choix de porter maintenant le maillot des Coelacanthes des Comores après avoir longtemps retardé votre décision ?
On ne peut pas vraiment parler de déclic. Pour raisons personnelles, j’ai pris mon temps avant de rejoindre la sélection. Tout est désormais réglé et je vais pouvoir me consacrer entièrement à l'équipe. Il faut aussi préciser que la sélection a repris ses activités il y a peu de temps (entre décembre 2012 et mars 2014, l’équipe nationale n’a pas disputé le moindre match, ndlr). Et puis, il y a eu un décalage entre mes capes en catégorie de jeune et le moment où l’occasion de porter le maillot des Comores s’est présenté. J’ai eu un moment de réflexion. C’est vrai que j’ai pris mon temps. Maintenant, ma décision est prise et j’en suis fier et heureux.
On ne peut pas vraiment parler de déclic. Pour raisons personnelles, j’ai pris mon temps avant de rejoindre la sélection. Tout est désormais réglé et je vais pouvoir me consacrer entièrement à l'équipe. Il faut aussi préciser que la sélection a repris ses activités il y a peu de temps (entre décembre 2012 et mars 2014, l’équipe nationale n’a pas disputé le moindre match, ndlr). Et puis, il y a eu un décalage entre mes capes en catégorie de jeune et le moment où l’occasion de porter le maillot des Comores s’est présenté. J’ai eu un moment de réflexion. C’est vrai que j’ai pris mon temps. Maintenant, ma décision est prise et j’en suis fier et heureux.
Récemment, l’équipe des Comores a réalisé un match assez fou à Moroni face au Ghana (0-0, éliminatoires Mondial 2018). Cet exploit a-t-il pesé dans votre décision ?
Non. Ce serait manquer de respect à mon pays. Je viens en sélection pour le représenter. Je ne veux pas surfer sur une quelconque vague ou popularité, je ne suis pas à la recherche de ça. Je viens pour essayer d’apporter ma pierre à l’édifice en espérant que ça marche. J’espère aussi que les générations futures s’imprègneront de ça et rejoindront les Coelacanthes dans les 20 ou 30 prochaines années.
Avez-vous évoqué votre arrivée dans le groupe comorien avec les internationaux qui évoluent en France comme le capitaine Ibrahim Rachidi de Marseille Consolat (National, France) ?
J’en connais quelques-uns en effet. On a discuté mais ma décision était personnelle. La personnalité du coach Amir Abdou et du directeur sportif m’ont aussi convaincu de venir.
Avec vos 182 matches en Ligue 1, vous avez un profil qui n’existait pas encore dans cette équipe nationale comorienne. Qu’est-ce qu’on peut attendre de votre arrivée avec Ali Ahamada ?
Déjà, on vient amener notre fraîcheur parce qu’on va découvrir la sélection et avec plein d’envie. Ensuite, pourquoi ne pas essayer d’être performant… (Il rectifie) Que dis-je ? On se doit de l’être ! Après, notre expérience se verra sur le terrain, on n’a pas besoin de forcer notre nature.
Aujourd’hui, les Comores sont 173e au classement FIFA. On peut imaginer que vous désirez les amener un peu plus haut. Vous rêvez d’amener la sélection à la CAN ?
Comme vous le dites, ça reste un rêve. La réalité est tout autre. L’important c’est que nous soyons là et que l’avenir s’écrive, c’est-à-dire qu’il y ait un projet autour de la jeunesse comorienne qui se développe. On va essayer de donner envie aux jeunes de devenir professionnels et pourquoi pas représenter le pays.
Personnellement, vous aviez subi une grave blessure la saison dernière. Vous n’avez disputé que 5 matches de L1 avec Montpellier cette saison. Avec ce temps de jeu limité, êtes-vous à 100 % de vos capacités ?
Je peux rassurer tout le monde : je n’ai plus aucune douleur. Après, c’est vrai que je manque de compétition en Ligue 1. Je ne peux pas affirmer que j’ai un gros rythme dans les jambes. Mais je vais essayer de compenser cela avec l’envie et l’enthousiasme. Par Babacar Diarra - BBC