C’est tout de même ridicule cette manie des hommes politiques d’arborer tous, en ce moment, des habits de couleur vert, mais d’un vert à co...
C’est tout de même ridicule cette manie des hommes politiques d’arborer tous, en ce moment, des habits de couleur vert, mais d’un vert à coucher dehors juste pour montrer qu’ils sont avec Mouigni Baraka. Exactement comme du temps des élections de 2010 où ils et ce sont quasi les mêmes que ceux qui mettent du vert aujourd’hui, arboraient tous des habits de couleurs orange.
Incroyable que l’appartenance à un parti politique en soit réduite à la couleur des habits que ces hommes portent ou à la couleur des habits que ces femmes se parent. Mais au final, pas si incroyable que cela. Certain de ces hommes ont changés de parti politique comme ils changent de veste. Ceux que l’on voit arborer la couleur vert aujourd’hui sont ceux-là mêmes qui, il fut temps, portaient les couleurs orange de KIKI. Ce qui fait l’appartenance à un parti politique aujourd’hui n’est plus une idéologie pour laquelle on se bat, ce sont les garde-habit qui changent au gré de ce qui sont au pouvoir.
Lors de l’ouverture des campagnes présidentielle et celles des gouverneurs des Îles, on constate bien qu’il y a des hommes qui portent des habits vert, si eux trouvaient ça bien ou plutôt si eux avaient mis cette couleur dans l’optique de se faire mousser par le gouverneur de l’Île de Ngazidja surtout, la population qui regarde cela de loin, de très loin, s’est demandée si on n’est pas à faire à des écoliers à qui le règlement oblige une tenu de la même couleur qui plus est les costumes de ces hommes sont tout ce qu’il y a de plus classique.
A la limite, on les imagine en rang d’oignon ou pire faire le mouvement d’ensemble à l’instar de ce qu’on demande aux écoliers lors de rentrer en classe. Incroyables de défendre une idéologie, si idéologie il y a dans ces partis qui naissent une fois qu’ils sont au pouvoir, ces hommes et femmes en « vert. » d’aujourd’hui mais « en orange » hier, et peut être dans l’avenir deviendront avec des habits en bleu.
Le parti au pouvoir oblige les travailleurs de l’exécutif de soutenir coute que coute leur candidat si non ils seront au chômage. Ils obligent les salariés de fermer tous les bureaux, laisser leurs travails s’il y’avait bien sur, pour se présenter à la campagne de leur mentor pour montrer qu’ils sont plus nombreux et la force est avec eux. Prenons un exemple d’un couple que le mari travail dans l’Union et la femme dans l’exécutif de Ngazidja et que chacun d’eux a reçus de plus haut l’obligation de soutenir son chef, quelle sera la situation journalière dans cette famille ? Le mari ne suit pas le candidat de sa femme et sa femme ne soutient pas le candidat de son mari. Imaginez la suite du cinéma…
Pour les partis politiques qui foisonnent, ils doivent se demander si ça vaut toujours le coup de se battre pour une idéologie car aujourd’hui tout est question de chiffon et non plus d’idées !
Par : Mohamed Soighir