Aux Comores, Mohamed Daoud, le maire de la capitale Moroni, avait indiqué dès sa prise de fonction en avril dernier que l'écologie serai...
Aux Comores, Mohamed Daoud, le maire de la capitale Moroni, avait indiqué dès sa prise de fonction en avril dernier que l'écologie serait l'une de ses priorités. C'est dans ce cadre qu'il avait annoncé la fin de l'utilisation des sacs en plastique pour janvier 2016. Pourtant, l'arrêté municipal qui formalise ce décret fait quelque peu grincer des dents.
Tout le monde comprend et salue l'initiative, là-dessus aucun débat. En revanche, rares sont les solutions alternatives trouvées au traditionnel sachet en huit mois quand des pays développés ont laissé de deux à cinq ans à des géants de l'hypermarché pour faire face aux mêmes changements. Les commerçants expliquent avoir été pris de court comme Muslim Ahmed, responsable d'un supermarché du centre de la capitale.
« Le maire adjoint est venu lui-même en personne en disant que, si on ne respectait pas, il allait fermer le magasin donc il n'y avait pas de délai. J'ai écrit un courrier à la mairie pour avoir une prolongation le temps qu'on puisse recevoir notre commande. Mais ils ont dit que ce n'était pas possible. A présent, les clients utilisent soit des cartons, soit ils ramènent des sachets biodégradables de chez eux. Mais nous, on ne distribue pas. »
Chez les clients, la surprise à la caisse met parfois en colère même si ça ne dure que quelques minutes : « Ca ne me dérange pas parce que les nylons, ça détruit la faune sous-marine, ça détruit l'environnement, c'est pas bien. On va trouver une solution toujours même si on tresse des feuilles de cocotiers, pourquoi pas. » « Ils ont mal fait parce qu'ils auraient dû avertir les gens ou bien chercher une solution. Venir là-bas et dire "il n'ya pas de sachet", on ne sait même pas où mettre les marchandises. »
Pour rappel, Mohamed Daoud s'était engagé à fournir des sacs biodégradables avant d'exiger quoi que ce soit des commerçants. Dans les supermarchés, cette mesure a déjà impacté le chiffre d'affaires. Cependant, tous ne sont pas logés à la même enseigne puisque certains continuent de distribuer impunément des sacs en plastique à leurs clients. Par RFI
Tout le monde comprend et salue l'initiative, là-dessus aucun débat. En revanche, rares sont les solutions alternatives trouvées au traditionnel sachet en huit mois quand des pays développés ont laissé de deux à cinq ans à des géants de l'hypermarché pour faire face aux mêmes changements. Les commerçants expliquent avoir été pris de court comme Muslim Ahmed, responsable d'un supermarché du centre de la capitale.
« Le maire adjoint est venu lui-même en personne en disant que, si on ne respectait pas, il allait fermer le magasin donc il n'y avait pas de délai. J'ai écrit un courrier à la mairie pour avoir une prolongation le temps qu'on puisse recevoir notre commande. Mais ils ont dit que ce n'était pas possible. A présent, les clients utilisent soit des cartons, soit ils ramènent des sachets biodégradables de chez eux. Mais nous, on ne distribue pas. »
Chez les clients, la surprise à la caisse met parfois en colère même si ça ne dure que quelques minutes : « Ca ne me dérange pas parce que les nylons, ça détruit la faune sous-marine, ça détruit l'environnement, c'est pas bien. On va trouver une solution toujours même si on tresse des feuilles de cocotiers, pourquoi pas. » « Ils ont mal fait parce qu'ils auraient dû avertir les gens ou bien chercher une solution. Venir là-bas et dire "il n'ya pas de sachet", on ne sait même pas où mettre les marchandises. »
Pour rappel, Mohamed Daoud s'était engagé à fournir des sacs biodégradables avant d'exiger quoi que ce soit des commerçants. Dans les supermarchés, cette mesure a déjà impacté le chiffre d'affaires. Cependant, tous ne sont pas logés à la même enseigne puisque certains continuent de distribuer impunément des sacs en plastique à leurs clients. Par RFI