COUR CONSTITUTIONNELLE: IL N'EST JAMAIS TROP TARD POUR BIEN FAIRE! Messieurs de la COUR! Vous avez un chapelet de candidats et le nombre...
COUR CONSTITUTIONNELLE: IL N'EST JAMAIS TROP TARD POUR BIEN FAIRE!
Messieurs de la COUR!
Vous avez un chapelet de candidats et le nombre reflète l'image d'un archipel au bord de l'explosion. Il vous appartient désormais de donner le coup fatal ou encore le coup de grâce par la décision d'accepter ou de refuser des candidatures qui piétinent l'intelligence et déshonorent la haute fonction de l'Etat.
Au risque de choquer, un bon nombre de candidats devraient en principe se retirer convaincus qu'ils se mentent à eux mêmes. Ils n'ont tout simplement pas la raison d'être là.
D'autres cachent mal leurs nostalgies maladives pour n'avoir pas assez ruiner le pauvre Comores et s'acharnent à vouloir tuer son cadavre.
D'autres encore portent en leurs mains les traces du sang des innocents.
Messieurs de la Cour,
Un peu de retenu en qualité de dernière rempart pour la lecture du droit. En validant des candidats dont une simple investigation les conduirait en prison, vous récidiverez dangereusement au mépris de votre déontologie.
A tord ou à raison, des accusations indignes vous accablent, notamment des détournements, des corruptions, des achats de consciences. Vous avez la possibilité et surtout la compétence d'y mettre fin avec des poursuites. Notre COUR ne mérite pas une telle bassesse.
Il est grand temps d'agir et en faire de cette élection, le point de départ du respect de la plus haute institution du pays. I'affaire SAMBI ne doit pas être l'arbre qui cache la forêt. Vous savez plus que moi la valeur de la fonction présidentielle et vous savez qui sont tous ces prétendants à la présidence du pays. Encore une fois, être de nationalité comorienne, être électeur, avoir plus de quarante ans, ne suffisent pas à légitimer une candidature pour la fonction présidentielle et il me semble que 90% des candidats le pensent vraiment.
BEN ALI.
Messieurs de la COUR!
Vous avez un chapelet de candidats et le nombre reflète l'image d'un archipel au bord de l'explosion. Il vous appartient désormais de donner le coup fatal ou encore le coup de grâce par la décision d'accepter ou de refuser des candidatures qui piétinent l'intelligence et déshonorent la haute fonction de l'Etat.
Au risque de choquer, un bon nombre de candidats devraient en principe se retirer convaincus qu'ils se mentent à eux mêmes. Ils n'ont tout simplement pas la raison d'être là.
D'autres cachent mal leurs nostalgies maladives pour n'avoir pas assez ruiner le pauvre Comores et s'acharnent à vouloir tuer son cadavre.
D'autres encore portent en leurs mains les traces du sang des innocents.
Messieurs de la Cour,
Un peu de retenu en qualité de dernière rempart pour la lecture du droit. En validant des candidats dont une simple investigation les conduirait en prison, vous récidiverez dangereusement au mépris de votre déontologie.
A tord ou à raison, des accusations indignes vous accablent, notamment des détournements, des corruptions, des achats de consciences. Vous avez la possibilité et surtout la compétence d'y mettre fin avec des poursuites. Notre COUR ne mérite pas une telle bassesse.
Il est grand temps d'agir et en faire de cette élection, le point de départ du respect de la plus haute institution du pays. I'affaire SAMBI ne doit pas être l'arbre qui cache la forêt. Vous savez plus que moi la valeur de la fonction présidentielle et vous savez qui sont tous ces prétendants à la présidence du pays. Encore une fois, être de nationalité comorienne, être électeur, avoir plus de quarante ans, ne suffisent pas à légitimer une candidature pour la fonction présidentielle et il me semble que 90% des candidats le pensent vraiment.
BEN ALI.