Une étude scientifique américaine s’est intéressée aux effets d’une alimentation trop calorique sur l’apparition d’un diabète de type 2. Pou...
Une étude scientifique américaine s’est intéressée aux effets d’une alimentation trop calorique sur l’apparition d’un diabète de type 2. Pour cela, les scientifiques ont recruté 6 volontaires chargés de manger 6 000 calories par jour.
Des chercheurs de la Temple University de Philadelphie (Etats-Unis) ont mené une expérience plutôt insolite, et pourtant purement scientifique.
Dans le but de mieux comprendre tout ce qui se cache derrière l’apparition d’un diabète, les scientifiques ont recruté six volontaires, qu’ils ont suralimentés. Pendant une semaine, les six participants ont du se gaver de 6 000 calories par jour, à base de produits trop gras, trop salés et trop sucrés (fast-food, pizzas,…), tout en limitant au maximum leurs efforts physiques. Ce taux de calories représente presque trois fois l’apport journalier recommandé pour un homme, qui est de 2 100 calories par jour. Les 6 000 calories équivalaient à environ 6 repas classiques dans un fast-food (frites, hamburger, soda).
Des prémisses de diabète en deux jours seulement
Au bout d’une semaine, les participants ont vu leur poids augmenter de 3,5 kg à cause de cette nourriture inadaptée. Mais ce qui a le plus étonné les scientifiques, c’est qu’ils ont observé une résistance à l’insuline chez les volontaires au bout de deux jours seulement. Chargée de réguler le taux de glucose (sucre) dans le sang, l’insuline est l’hormone qui est défaillante chez les diabétiques. En outre, des débris de cellules ont été retrouvés dans les urines des participants, attestant d’un stress oxydatif. En clair, cette alimentation était trop riche en radicaux libres qui favorisent l’oxydation et la mort des cellules, et trop faibles en antioxydants protecteurs. Résultat : certaines cellules sont détruites.
Mais la bonne nouvelle, c’est que le processus peut être réversible. Aussi, les participants ont réussi à retrouver leur santé d’avant l’étude en adoptant une alimentation plus saine et plus équilibrée. Un écart alimentaire sur quelques jours n’a donc rien de catastrophique, tant qu’il ne s’étale pas sur la durée et que l’on pratique une activité physique suffisante.L’étude est parue le 9 septembre dernier dans la revue Science Translational Medicine.
Par msn.com/fr-fr/sante/sante
Des chercheurs de la Temple University de Philadelphie (Etats-Unis) ont mené une expérience plutôt insolite, et pourtant purement scientifique.
Dans le but de mieux comprendre tout ce qui se cache derrière l’apparition d’un diabète, les scientifiques ont recruté six volontaires, qu’ils ont suralimentés. Pendant une semaine, les six participants ont du se gaver de 6 000 calories par jour, à base de produits trop gras, trop salés et trop sucrés (fast-food, pizzas,…), tout en limitant au maximum leurs efforts physiques. Ce taux de calories représente presque trois fois l’apport journalier recommandé pour un homme, qui est de 2 100 calories par jour. Les 6 000 calories équivalaient à environ 6 repas classiques dans un fast-food (frites, hamburger, soda).
Des prémisses de diabète en deux jours seulement
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Au bout d’une semaine, les participants ont vu leur poids augmenter de 3,5 kg à cause de cette nourriture inadaptée. Mais ce qui a le plus étonné les scientifiques, c’est qu’ils ont observé une résistance à l’insuline chez les volontaires au bout de deux jours seulement. Chargée de réguler le taux de glucose (sucre) dans le sang, l’insuline est l’hormone qui est défaillante chez les diabétiques. En outre, des débris de cellules ont été retrouvés dans les urines des participants, attestant d’un stress oxydatif. En clair, cette alimentation était trop riche en radicaux libres qui favorisent l’oxydation et la mort des cellules, et trop faibles en antioxydants protecteurs. Résultat : certaines cellules sont détruites.
Mais la bonne nouvelle, c’est que le processus peut être réversible. Aussi, les participants ont réussi à retrouver leur santé d’avant l’étude en adoptant une alimentation plus saine et plus équilibrée. Un écart alimentaire sur quelques jours n’a donc rien de catastrophique, tant qu’il ne s’étale pas sur la durée et que l’on pratique une activité physique suffisante.L’étude est parue le 9 septembre dernier dans la revue Science Translational Medicine.
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