A L’ATTENTION DE L’UNION DES COMORES. Comme beaucoup de comoriens Ulezi n’a jamais été dupe de toute la stratégie déployée pour faire d...
A L’ATTENTION DE L’UNION DES COMORES.
Comme beaucoup de comoriens Ulezi n’a jamais été dupe de toute la stratégie déployée pour faire diversion dans l’esprit du citoyen comorien, domicilié dans un lieu X du village planétaire dans lequel évolue le monde. Le comorien expatrié se déploie à 1000/100 pour changer les conditions de vie de ses concitoyens. Il se prive, pour pallier au manque de soins, et répondre aux besoins les plus élémentaires de la famille dans sa patrie.
Cet homme ou cette femme aux multiples efforts méconnus par le gouvernement comorien allant jusqu’à dire que les 59 000 milliards de devises par an que la diaspora comorienne ramène sur le territoire ne boostent en rien l’économie comorienne. Le constant est pourtant clair, c’est la première source d’entrée d’argent des Comores. Le comorien vivant à l’étranger est un citoyen comme un autre. Son patriotisme, il le prouve chaque jour que Dieu fait. Le gouvernement comorien est toujours surpris de recevoir ses ressortissants, jamais il ne se prépare à les accueillir. Nous sommes Comoriens, Franco-comoriens mais lorsque nous sommes en galère, comme avec air Mad cet été, aucun membre du gouvernement quel qu’il soit ne lève le doigt. Amateurisme, mauvaise volonté, mauvaise foi ?
En Août 2005 une loi votée par l’assemblée nationale donne le droit à la diaspora comorienne de participer à toutes les élections en l’Union des Comores. Son décret d’application a tardé à être mis en vigueur, plus de dix ans. Hélas les moyens permettant la dite loi d’opérer restent volontairement bâclés. A qui profite le crime ?
Dès l’investiture de l’actuel Président, les comoriens de France par une volonté farouche de se structurer, ont établi avec le gouvernement un cahier de charge qui a démarré par la création d’un comité mixte paritaire ad hoc. Ce dernier s’est retiré au profit du haut commissaire à la diaspora rattaché aux MIREX. Interlocuteur privilégié, il n’a jamais joué son rôle. De l’eau coula sous les ponts jusqu' lors.
Depuis le mémorandum remis en main propre à l’actuel Président Ikililou Dhoinine, par l’actuel candidat Ulezi, il y a eu assez de temps pour se pencher sur cette question de « Vote Diaspora ». Mais il n’en fit rien, et la haute juridiction habilité à contrôler la mise en œuvre de cette loi n’en fi rien non plus.
Mais le hasard a voulu que le sujet soit ultra-médiatisé à l’approche de la campagne des élections présidentielles 2016, comme un appât pour le sempiternelle engouement de la diaspora pour les élections de leur pays.
Nous parlons d’une MASCARADE, une trahison, une insulte à notre intelligence, lorsque : des hommes est des femmes responsables en possession de leurs moyens convoquent en plein mois d’août 2015, à l’approche des échéances présidentielles 2016, des représentants de structures associatives, la notabilité, le Mufti, des élus et membres de partis politiques françaises, sur la cité phocéenne afin de rapporter la faisabilité du vote et la suite des évènements : incitation à prendre nos cartes de votes à l’ambassade des Comores, inforations sur les financements obtenus de l’Union Européenne, information sur le décret constitutionnel nous permettant de participer aux élections 2016. Encore un autre hasard pénalisant, D’abord on obtient les finances et ensuite on monte le projet. A quelque mois du scrutin.
La délégation comprenait un conseiller du président en personne, les représentants de la commission nationale indépendante pour les élections ainsi qu’une commission représentant la diaspora ressuscitée, à cette occasion.
Leurs affirmations étaient claires :
Nous avons le pouvoir de mettre en place un recensement, de cartes de votes, des cartes d’identités biométriques et faire voter la diaspora comorienne, aux élections, mais pas aux primaires tel est le désir du pouvoir de l’Union des Comores. UN TOLE général. Malgré notre scepticisme, et les questions qui ont suivi cette affirmation. A aucun moment la délégation n’a précisé qu’il y avait un chaînon manquant susceptible de perturber la faisabilité de leur entreprise. Ni délai, ni collège électoral, ni nouvelle intervention du président rien.
S’ensuit des racolages, des tergiversations, des cartes gratuites, bref.
Ce genre de manœuvre est hélas très fréquent, lorsqu’une campagne approche. La diaspora suscite subitement un intérêt particulier, des déplacements dans nos villages planétaire s’organise, pour une multitude de visites de courtoisie et autre protocolaire pour faire les yeux doux a Madame La Diaspora, lui promettant solennellement de lui accorder tout ce dont elle aurait besoin. Depuis la révision a la baisse des droits de douane, en passant par la promesse d’une amélioration des conditions d’accès pour les retours aux pays , au droit de vote…
Personnellement je trouve que la diaspora se mange un peu à toutes les sauces, si je peux me permettre l’expression. Et toujours personnelle, cette appellation de « DIASPORA » commence à me déranger, car elle devient synonyme de « Dindon de la farce », toujours pour reprendre les expressions de mon lieux de résidence. En ce qui me concerne, je me veux être citoyenne comorienne résidant hors archipel. Or les citoyens comoriens habitant un lieu X de notre village planétaire, ont beau faire au mieux pour accomplir leurs devoirs au Prés de leur pays, représenter prés de 40% du PIB, être un partenaire fiable à l’accompagnement des projets de développement des commune….. Les droits de ces citoyens : soit élire et être élu, accéder au pays en toute sécurité à des tarifs raisonnables, être représenté dignement dans les lieux où ces citoyens se trouvent, tous droits sont honteusement utiliser comme « carotte » à chaque élection pour orienter l’opinion de celui-ci vers tel ou tel.
De grâce Mesdames et Messieurs les responsables politiques STOP nous ne sommes plus dupes
Et nous signons pour que ca change.
Nous faisons appel aux comoriens :
Sociétés civile, partis politiques, citoyens du monde, votre destin est entre vos mains
Pour un consulat général à Marseille, où l’on dénombre 100000 personnes ou dans la ville de Lyon. 1er étape
Une pétition sur internet donnant suite, à cette missive, non la diaspora n’est pas une vache à lait. 2ème étape
Nous saisirons le conseil constitutionnel pour le manque de volonté du gouvernement d’appliquer la loi. Sur cette norme votée par le parlement 10ans déjà. 3ème étape.
Faouzia HASSANI
Coordinatrice ULEZI
Féderation FRANCE