La présidente du département a choisi de braver la décision du Conseil International des Jeux qui a décrété qu’il n’y aurait plus ni hymn...
La présidente du département a choisi de braver la décision du Conseil International des Jeux qui a décrété qu’il n’y aurait plus ni hymnes nationaux, ni drapeaux lors des remises de médailles.
La décision du conseil International des Jeux a soulevé hier une vague de protestations sur les sites où se déroulent les compétitions. C’est que Nassimah Dindar qui devait remettre hier des médailles à l’issue de épreuve de judo s’est indigné en découvrant que les hymnes nationaux et les levées de drapeaux ont été brutalement supprimés.
"Je suis personnellement choquée par cette décision. Dans n’importe quelle autre compétition olympique, la belle victoire de Matthieu Dafreville aurait été saluée par la Marseillaise et la levée du drapeau tricolore", déclare-t-elle dans un communiqué.
Jugeant "cette décision inadmissible", elle a mis un point d’honneur à remettre la médaille d’or en portant le drapeau français puis à entonner avec le public la Marseillaise.
"Au nom de quoi peut-on demander à des sportifs français, mauriciens, maldiviens, malgaches, seychellois, ou, s’ils étaient présents, comoriens, de camoufler leurs symboles nationaux alors même qu’ils en sont les porte-drapeaux et qu’ils font la fierté de leurs concitoyens ?", lance la présidente du département.
Et de poursuivre sur le même ton : "Nous devons tous nous mobiliser pour faire respecter nos valeurs républicaines, que sont « la Liberté, l’Egalité, la Fraternité », et la Laïcité, symbolisées par notre drapeau et par notre hymne. Nous devons le faire en toute occasion, et notamment lors de Jeux organisés, qui plus est, à La Réunion, terre française et européenne de l’océan Indien".