L’entreprise française, Colas, n’en finit pas de défrayer la chronique au sujet de l’extraction des agrégats dans une carrière à proximité ...
L’entreprise française, Colas, n’en finit pas de défrayer la chronique au sujet de l’extraction des agrégats dans une carrière à proximité de l’aéroport de Hahaya en Grande-Comore. Après une trêve de deux semaines, les opposants au contrat d’extraction changent de tactique en misant sur les avantages économiques du site. Ils dénoncent à longueur de journées dans les medias ‘’le pillage’’ par Colas des matières extraites dont certaines contiendraient des minerais et du zinc.
Ce sont des « notables », des élus de la Grande-Comore et des organisations de la société civile qui exigent, de nouveau, ‘’l’arrêt immédiat’’ de l’exportation des pierres. Le front contre Colas demande aux autorités de prendre en compte les inquiétudes soulevées par toutes les parties prenantes. L’entreprise Colas a obtenu de l’Etat l’exclusivité d’extraire des agrégats sur le site en question au terme d’un contrat parrainé par le ministère de l’Aménagement en accord avec deux des trois localités riveraines.
Colas s’est engagé à verser chaque mois environ 2000 euros à ces localités tout en participant à des projets communautaires et à la construction d’un petit port à proximité qui servira d’entreposage des pierres avant leur exportation au Mozambique. Les détracteurs dénoncent ‘’l’absence de concertation’’, ‘’le caractère exclusif du contrat’’ et ‘’les montants dérisoires’’ entérinés par les signataires. Selon eux, Colas va piller ‘’la richesse du pays’’ sans ‘’contrepartie acceptable’’.
Ce sont des « notables », des élus de la Grande-Comore et des organisations de la société civile qui exigent, de nouveau, ‘’l’arrêt immédiat’’ de l’exportation des pierres. Le front contre Colas demande aux autorités de prendre en compte les inquiétudes soulevées par toutes les parties prenantes. L’entreprise Colas a obtenu de l’Etat l’exclusivité d’extraire des agrégats sur le site en question au terme d’un contrat parrainé par le ministère de l’Aménagement en accord avec deux des trois localités riveraines.
Colas s’est engagé à verser chaque mois environ 2000 euros à ces localités tout en participant à des projets communautaires et à la construction d’un petit port à proximité qui servira d’entreposage des pierres avant leur exportation au Mozambique. Les détracteurs dénoncent ‘’l’absence de concertation’’, ‘’le caractère exclusif du contrat’’ et ‘’les montants dérisoires’’ entérinés par les signataires. Selon eux, Colas va piller ‘’la richesse du pays’’ sans ‘’contrepartie acceptable’’.
©lagazettedescomores.com |
Du côté des autorités, on défend ‘’un contrat mesuré’’ qui a été pris ‘’en commun accord’’ avec les villages riverains. Ils estiment que les opposants font de la politique et n’ont pas d’arguments clairs mais versent dans le tâtonnement. ‘’L’Etat agit pour l’intérêt de tous. Il y a eu une étude d’impact environnemental, ce n’est pas parce qu’on ne faisait pas partie des négociateurs qu’on peut aveuglement parler d’un mauvais contrat’’, explique un technicien du ministère de l’Aménagement.
Publié par : APOI