Elle s'appelle Samirat Bacard. A 39 ans, cette native de Domoni Anjouan commercialise avec succès le thé comorien. Sous la marque Namuj...
Elle s'appelle Samirat Bacard. A 39 ans, cette native de Domoni Anjouan commercialise avec succès le thé comorien. Sous la marque Namujé (Venez), elle a fait découvrir au monde la richesse du thé de l'archipel. Mariée, elle s'est installée en région parisienne en France où elle est aidée par ses deux enfants pour faire ces merveilles. Son activité comprend la production et la commercialisation de produits comorien tels que le thé traditionnel et les huiles essentielles. A peine une année d'existence, et la société a conquis les coeurs des consommateurs. Malgré que les commandes commencent à déborder, elle nous a accordé un petit moment pour répondre à nos questions. Interview.
1) D'où vient cette initiative?
Cette initiative me permet avant tout de pouvoir m'épanouir en tant que femme entrepreneur car depuis toute petite, je rêvais de pouvoir un jour travailler à mon compte. Mais le choix de ce secteur n'est pas anodin. Je suis intimement convaincue que le potentiel des Comores en matière de développement est énorme. Et si je peux y contribuer, en exportant nos produits au monde entier afin de les faire connaître, c'est déjà une bonne chose.
2) Et comment va la marque?
Aujourd'hui, Dieu merci nous commençons à nous implanter aussi bien au niveau local qu'en France. Cependant, cela n'a pas été facile d'en arriver jusque là. La structure du marché du thé par exemple, fait que si vous voulez que votre produit se démarque, vous devez miser sur son image. Car bien que notre thé soit délicieux, tous nos concurrents disent la même chose du leur. Pour se hisser au haut niveau, nous avons eu la chance de travailler étroitement avec un très bon désigner qui nous a concocté des emballages capables de rivaliser avec les plus grandes marques. Une fois le produit fini, il a fallu trouver des clients. Là encore, de nombreuses personnes, persuadées du potentiel de notre projet, nous ont mis en relation avec des contacts et des organismes. D'ailleurs, nous leurs adressons nos sincères remerciements. Et c'est grâce à tout cela qu'aujourd'hui nous faisons tout de même bonne figure sur les réseaux sociaux notamment où notre thé reste très demandé.
3) Quels sont vos projets dans l'avenir?
A moyen terme, Namuje utilisera le modèle du e-commerce. Notre site, bientôt accessible, abritera une boutique sur laquelle tous nos produits seront accessibles. Nous ne pouvons pas encore parlé de chiffres tant que sa mise en ligne n'est pas effective. Cependant, certains indices semblent indiquer que tous les feux sont au vert. La demande est telle que nous avons dû effectuer des livraisons expresses en France ou à l'étranger. En effet, nous prenons les commandes par téléphone, email ou via Facebook pour les plus impatients. Des magasins, hôtels et restaurants nous ont également sollicité pour proposer nos produits sous leurs enseignes.
4) Un message pour les femmes comoriennes?
Le message que je pourrais adresser aux femmes, surtout comoriennes, est assez simple. La force qui permet aux hommes de réussir n'est en rien supérieur à la notre. Avec du courage et de la persévérance nous pouvons relever tous les défis. Mais elles le savent déjà. J'ai l'impression que les choses sont entrain d'évoluer dans le bon sens. Je croise pas mal de femmes dans le métier. Donc j'espère que ça va continuer.
Propos recueillis par Salwa Mag
HabarizaComores.com | أخبار من جزر القمر.
1) D'où vient cette initiative?
Cette initiative me permet avant tout de pouvoir m'épanouir en tant que femme entrepreneur car depuis toute petite, je rêvais de pouvoir un jour travailler à mon compte. Mais le choix de ce secteur n'est pas anodin. Je suis intimement convaincue que le potentiel des Comores en matière de développement est énorme. Et si je peux y contribuer, en exportant nos produits au monde entier afin de les faire connaître, c'est déjà une bonne chose.
2) Et comment va la marque?
Aujourd'hui, Dieu merci nous commençons à nous implanter aussi bien au niveau local qu'en France. Cependant, cela n'a pas été facile d'en arriver jusque là. La structure du marché du thé par exemple, fait que si vous voulez que votre produit se démarque, vous devez miser sur son image. Car bien que notre thé soit délicieux, tous nos concurrents disent la même chose du leur. Pour se hisser au haut niveau, nous avons eu la chance de travailler étroitement avec un très bon désigner qui nous a concocté des emballages capables de rivaliser avec les plus grandes marques. Une fois le produit fini, il a fallu trouver des clients. Là encore, de nombreuses personnes, persuadées du potentiel de notre projet, nous ont mis en relation avec des contacts et des organismes. D'ailleurs, nous leurs adressons nos sincères remerciements. Et c'est grâce à tout cela qu'aujourd'hui nous faisons tout de même bonne figure sur les réseaux sociaux notamment où notre thé reste très demandé.
3) Quels sont vos projets dans l'avenir?
A moyen terme, Namuje utilisera le modèle du e-commerce. Notre site, bientôt accessible, abritera une boutique sur laquelle tous nos produits seront accessibles. Nous ne pouvons pas encore parlé de chiffres tant que sa mise en ligne n'est pas effective. Cependant, certains indices semblent indiquer que tous les feux sont au vert. La demande est telle que nous avons dû effectuer des livraisons expresses en France ou à l'étranger. En effet, nous prenons les commandes par téléphone, email ou via Facebook pour les plus impatients. Des magasins, hôtels et restaurants nous ont également sollicité pour proposer nos produits sous leurs enseignes.
4) Un message pour les femmes comoriennes?
Le message que je pourrais adresser aux femmes, surtout comoriennes, est assez simple. La force qui permet aux hommes de réussir n'est en rien supérieur à la notre. Avec du courage et de la persévérance nous pouvons relever tous les défis. Mais elles le savent déjà. J'ai l'impression que les choses sont entrain d'évoluer dans le bon sens. Je croise pas mal de femmes dans le métier. Donc j'espère que ça va continuer.
Propos recueillis par Salwa Mag
HabarizaComores.com | أخبار من جزر القمر.