Depuis quelque temps, les supporters malgaches ont de quoi être satisfaits. Leur équipe nationale de beach soccer a en effet décroché le pre...
Depuis quelque temps, les supporters malgaches ont de quoi être satisfaits. Leur équipe nationale de beach soccer a en effet décroché le premier titre continental de son histoire, devenant par la même occasion la toute première sélection de ce pays insulaire à se qualifier pour une compétition FIFA. Si elle n'a pas encore atteint ces sommets, l'équipe de football sur gazon ne se montre pas en reste elle non plus, puisqu'elle est parvenue à se hisser jusqu'en demi-finales de la Coupe COSAFA, où elle s'est inclinée face à la Namibie. Elle a toutefois pu se consoler en se défaisant du Botswana pour monter sur la troisième marche du podium, ce qui représente sa meilleure performance dans ce tournoi annuel regroupant les nations d'Afrique australe.
Grâce à ce parcours aussi joli qu'inattendu, les Barea ont grimpé à la 113ème place du Classement mondial FIFA/Coca-Cola au mois de juin, alors qu'ils n'en occupaient que le 150ème rang en mai. Ce bond spectaculaire leur permet d'effectuer la meilleure progression du mois puisqu'aucune autre équipe, en Afrique ou ailleurs, n'a pu enregistrer un tel gain de 37 places. Pour mieux mesurer la valeur de ces chiffres, il faut également souligner que depuis la création de ce classement, la position moyenne occupée par Madagascar est la 141ème.
Dans cette euphorie ambiante, l'expérimenté milieu de terrain Johan Paul, capitaine de l'équipe, tient à garder le cap et à prévenir tout relâchement. "Nous avons fait de gros progrès au Classement mondial et c'est une très bonne nouvelle pour tout le monde. Mais si nous voulons continuer à nous améliorer, nous devons apprendre à nous connaître les uns les autres, à apprivoiser le jeu de chacun d'entre nous. Nous devons travailler et jouer ensemble, encore et encore, afin de créer un groupe homogène dans lequel il n'y a pas de différence entre ceux qui évoluent à l'étranger et les autres."
Pas de recette miracle
Les dirigeants malgaches ont réalisé que pour progresser, leur équipe nationale devait enchaîner les matches, à l'image de la sélection de beach soccer. L'entraîneur adjoint Franck Rajaonarisamba, conscient de cette nécessité, est persuadé qu'un calendrier plus chargé permettra à ses troupes de poursuivre son évolution : "Les joueurs ont besoin de plus de matches, amicaux par exemple, afin de bénéficier de meilleurs repères collectifs. Nous avons déjà bien avancé dans le Classement mondial et nous en sommes ravis. Cela nous pousse à redoubler d'efforts. Il n'existe aucune recette miracle. Nous devons juste disputer plus de rencontres de préparation avant les échéances officielles pour que tous les joueurs, les expatriés comme les locaux, puissent évoluer ensemble et livrer de meilleures performances."
C'est la raison pour laquelle cette année, Madagascar a pris la décision de participer à la Coupe COSAFA, alors que l'impasse avait été faite sur les deux dernières éditions. Deux victoires face au Lesotho et à la Tanzanie conjuguées à un match nul contre le Swaziland ont ouvert aux Barea les portes des quarts de finale. Ils ont alors créé la surprise en disposant 2:1 du Ghana - il est vrai amputé de ses stars et présentant une formation uniquement composée de joueurs locaux - et signé l'un des succès les plus retentissants de l'histoire du football malgache. Opposés à la Namibie en demi-finales, ils ont dû s'incliner 3:2 dans les derniers instants de la rencontre avant de terminer sur une bonne note devant le Botswana (2:1), grâce aux quatrième et cinquième buts de Sarivahy Vombola dans le tournoi.
"Pendant la Coupe COSAFA, les garçons ont appris à jouer ensemble petit à petit et ont progressé. Ils ont emmagasiné de la confiance et joué de mieux en mieux au fil des matches", analyse Rajaonarisamba, qui était à la tête de l'équipe lors de cette compétition organisée en Afrique du Sud.
Lors de la première journée des qualifications pour la Coupe d'Afrique des Nations 2017, le week-end dernier, Madagascar a en revanche perdu 2:1 sur la pelouse de la RD Congo et Rajaonarisamba estime qu'il faudra encore un peu de temps pour que la mayonnaise prenne vraiment. "Nous avons intégré de nombreux expatriés aux joueurs évoluant au pays. Ils n'ont pas encore l'habitude de jouer ensemble, même si individuellement, tous ont un bon niveau."
Johan Paul, qui effectuait son retour au sein du groupe malgache pour les qualifications après une Coupe COFASA dévolue aux joueurs locaux, croit pour sa part que la défaite face aux Congolais a été riche d'enseignements. Mieux, elle indique même la marche à suivre à ses coéquipiers : "Regardez leur équipe. Elle joue ensemble depuis longtemps et tous ses membres se connaissent bien. C'est ce que nous devons faire, il faut installer des fondations solides pour la sélection".
Par (African Football Media)
HabarizaComores.com | أخبار من جزر القمر.
Grâce à ce parcours aussi joli qu'inattendu, les Barea ont grimpé à la 113ème place du Classement mondial FIFA/Coca-Cola au mois de juin, alors qu'ils n'en occupaient que le 150ème rang en mai. Ce bond spectaculaire leur permet d'effectuer la meilleure progression du mois puisqu'aucune autre équipe, en Afrique ou ailleurs, n'a pu enregistrer un tel gain de 37 places. Pour mieux mesurer la valeur de ces chiffres, il faut également souligner que depuis la création de ce classement, la position moyenne occupée par Madagascar est la 141ème.
Dans cette euphorie ambiante, l'expérimenté milieu de terrain Johan Paul, capitaine de l'équipe, tient à garder le cap et à prévenir tout relâchement. "Nous avons fait de gros progrès au Classement mondial et c'est une très bonne nouvelle pour tout le monde. Mais si nous voulons continuer à nous améliorer, nous devons apprendre à nous connaître les uns les autres, à apprivoiser le jeu de chacun d'entre nous. Nous devons travailler et jouer ensemble, encore et encore, afin de créer un groupe homogène dans lequel il n'y a pas de différence entre ceux qui évoluent à l'étranger et les autres."
Pas de recette miracle
Les dirigeants malgaches ont réalisé que pour progresser, leur équipe nationale devait enchaîner les matches, à l'image de la sélection de beach soccer. L'entraîneur adjoint Franck Rajaonarisamba, conscient de cette nécessité, est persuadé qu'un calendrier plus chargé permettra à ses troupes de poursuivre son évolution : "Les joueurs ont besoin de plus de matches, amicaux par exemple, afin de bénéficier de meilleurs repères collectifs. Nous avons déjà bien avancé dans le Classement mondial et nous en sommes ravis. Cela nous pousse à redoubler d'efforts. Il n'existe aucune recette miracle. Nous devons juste disputer plus de rencontres de préparation avant les échéances officielles pour que tous les joueurs, les expatriés comme les locaux, puissent évoluer ensemble et livrer de meilleures performances."
C'est la raison pour laquelle cette année, Madagascar a pris la décision de participer à la Coupe COSAFA, alors que l'impasse avait été faite sur les deux dernières éditions. Deux victoires face au Lesotho et à la Tanzanie conjuguées à un match nul contre le Swaziland ont ouvert aux Barea les portes des quarts de finale. Ils ont alors créé la surprise en disposant 2:1 du Ghana - il est vrai amputé de ses stars et présentant une formation uniquement composée de joueurs locaux - et signé l'un des succès les plus retentissants de l'histoire du football malgache. Opposés à la Namibie en demi-finales, ils ont dû s'incliner 3:2 dans les derniers instants de la rencontre avant de terminer sur une bonne note devant le Botswana (2:1), grâce aux quatrième et cinquième buts de Sarivahy Vombola dans le tournoi.
"Pendant la Coupe COSAFA, les garçons ont appris à jouer ensemble petit à petit et ont progressé. Ils ont emmagasiné de la confiance et joué de mieux en mieux au fil des matches", analyse Rajaonarisamba, qui était à la tête de l'équipe lors de cette compétition organisée en Afrique du Sud.
Lors de la première journée des qualifications pour la Coupe d'Afrique des Nations 2017, le week-end dernier, Madagascar a en revanche perdu 2:1 sur la pelouse de la RD Congo et Rajaonarisamba estime qu'il faudra encore un peu de temps pour que la mayonnaise prenne vraiment. "Nous avons intégré de nombreux expatriés aux joueurs évoluant au pays. Ils n'ont pas encore l'habitude de jouer ensemble, même si individuellement, tous ont un bon niveau."
Johan Paul, qui effectuait son retour au sein du groupe malgache pour les qualifications après une Coupe COFASA dévolue aux joueurs locaux, croit pour sa part que la défaite face aux Congolais a été riche d'enseignements. Mieux, elle indique même la marche à suivre à ses coéquipiers : "Regardez leur équipe. Elle joue ensemble depuis longtemps et tous ses membres se connaissent bien. C'est ce que nous devons faire, il faut installer des fondations solides pour la sélection".
Par (African Football Media)
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