Saanda Bacar est une coiffeuse professionnelle qui fait la beauté des anjouanaises à Mutsamudu. Dans l'île, elle est l'une des pi...
Saanda Bacar est une coiffeuse professionnelle qui fait la beauté des anjouanaises à Mutsamudu. Dans l'île, elle est l'une des pionnières dans le domaine. La gérante de AIS Coiffure a imposé son style et a inspiré plusieurs coiffeurs. Partons à la rencontre de cette dame qui a révolutionné le look des anjouanaises.
Dans la capitale de l'île d'Anjouan, Saanda Bacar est une référence. Après ses études au sud de Madagascar, elle s'est donnée comme mission de relooker les anjouanaises. En 1996, elle lance l'un des premiers salons de coiffure dans l'île. " C’était la classe et même à la mode de se faire coiffé chez AIS COIFFURE", se souvient-elle. Aujourd'hui, elle est encore plus fière d'elle pour plusieurs raisons. " Je suis fière de moi pour avoir donné goût aux autres car parmi mes objectifs, il y a la promotion de la coiffure professionnelle sur l’Ile d’Anjouan" se félicite-t-elle. Et malgré la concurrence, Saanda a toujours sa place au soleil. " Bien que d’autres salons ont ouvert sur place mais j’ai pu fidéliser la plupart de mes clients. On dit chez nous « Wahandra kadaliha» (On n'
oublie jamais le premier : ndlr). D'ailleurs, je les remercie de la confiance qu’ils m’accordent", dit-elle.
Depuis 19 ans, cette femme travaille et retravaille pour rendre encore plus jolies des anjouanaises naturellement belles. "J’ai une importante clientèle venue de différentes régions d’Anjouan surtout en période de « HAROUSS ». J’ai aussi ma clientèle fidèle de la capitale", assure cette mère de deux enfants. Et ce n'est pas hasard si le salon de Saanda est toujours "plein surtout les samedis". Cette coiffeuse a passé 2 ans sur les bancs à Mahajanga pour apprendre les rouages et les secrets du métiers. Et avant de rentrer à la maison dans les années 90, cette quadragénaire a exercé dans la Grande île, question de se familiariser d'avantage avec la profession de son "rêve d'enfance".
C'est donc par passion et défi que Saanda s'est lancée dans la coiffure. "Depuis adolescente, j’adorais tout ce qui est beau, en particulier la beauté extérieure de la femme", dixit-elle avant de préciser que "je voyais pendant les cérémonies de mariage que la coiffure professionnelle n’était pas au rendez-vous. Pour apprécier une coiffure, il fallait voir les vacancières venant de France, de Mayotte ou de la Grande-Comore. Donc, cela m’a incité à opter le choix sur la coiffure après le lycée".
Saanda a créé des emplois dans son salon. Trois à quatre personnes travaillent et apprennent avec elle pendant les moment d'intense activité comme pendant les vacances. " Ces petits boulots ont permis non seulement à ces personnes de se faire un peu de sous mais aussi apprendre la coiffure professionnelle", raconte-t-elle. Et Saanda de conclure que "ce talent ne saurait être possible sans le soutien morale de son mari qui était lui aussi à Madagascar pour ses études en médecine".
Salwa Mag
Dans la capitale de l'île d'Anjouan, Saanda Bacar est une référence. Après ses études au sud de Madagascar, elle s'est donnée comme mission de relooker les anjouanaises. En 1996, elle lance l'un des premiers salons de coiffure dans l'île. " C’était la classe et même à la mode de se faire coiffé chez AIS COIFFURE", se souvient-elle. Aujourd'hui, elle est encore plus fière d'elle pour plusieurs raisons. " Je suis fière de moi pour avoir donné goût aux autres car parmi mes objectifs, il y a la promotion de la coiffure professionnelle sur l’Ile d’Anjouan" se félicite-t-elle. Et malgré la concurrence, Saanda a toujours sa place au soleil. " Bien que d’autres salons ont ouvert sur place mais j’ai pu fidéliser la plupart de mes clients. On dit chez nous « Wahandra kadaliha» (On n'
oublie jamais le premier : ndlr). D'ailleurs, je les remercie de la confiance qu’ils m’accordent", dit-elle.
Depuis 19 ans, cette femme travaille et retravaille pour rendre encore plus jolies des anjouanaises naturellement belles. "J’ai une importante clientèle venue de différentes régions d’Anjouan surtout en période de « HAROUSS ». J’ai aussi ma clientèle fidèle de la capitale", assure cette mère de deux enfants. Et ce n'est pas hasard si le salon de Saanda est toujours "plein surtout les samedis". Cette coiffeuse a passé 2 ans sur les bancs à Mahajanga pour apprendre les rouages et les secrets du métiers. Et avant de rentrer à la maison dans les années 90, cette quadragénaire a exercé dans la Grande île, question de se familiariser d'avantage avec la profession de son "rêve d'enfance".
C'est donc par passion et défi que Saanda s'est lancée dans la coiffure. "Depuis adolescente, j’adorais tout ce qui est beau, en particulier la beauté extérieure de la femme", dixit-elle avant de préciser que "je voyais pendant les cérémonies de mariage que la coiffure professionnelle n’était pas au rendez-vous. Pour apprécier une coiffure, il fallait voir les vacancières venant de France, de Mayotte ou de la Grande-Comore. Donc, cela m’a incité à opter le choix sur la coiffure après le lycée".
Saanda a créé des emplois dans son salon. Trois à quatre personnes travaillent et apprennent avec elle pendant les moment d'intense activité comme pendant les vacances. " Ces petits boulots ont permis non seulement à ces personnes de se faire un peu de sous mais aussi apprendre la coiffure professionnelle", raconte-t-elle. Et Saanda de conclure que "ce talent ne saurait être possible sans le soutien morale de son mari qui était lui aussi à Madagascar pour ses études en médecine".
Salwa Mag