Le 26 mai 2015, nous comptabilisons déjà quatre années depuis que le docteur Ikililou Dhoinine dirige les Comores. Le statut de citoyen com...
Le 26 mai 2015, nous comptabilisons déjà quatre années depuis que le docteur Ikililou Dhoinine dirige les Comores. Le statut de citoyen comorien, nous oblige de faire un regard sur ces quatre années de gouvernance. Ainsi donc, le moins qu’on puisse dire le président Ikililou Dhoinine a échoué à sa mission : le bilan est négatif.
Le Président Ikililou nous a promis : de lutter contre la pauvreté et la corruption,l’essor d’une justice équitable, de la liberté d’expression et la continuité des projets lancés par son prédécesseur Ex-Président Ahmed Abdallah Sambi. Malheureusement, il n’a pas respecté ses promesses faites dans un discours qui date du 13 Août 2010 à Fomboni (en Période de campagne électorale). D’ailleurs dans son discours du 13 Août 2010, le président Ikililou a dit que son prédécesseur a laissé les conditions requises pour le décollage des Comores. On n’a pas besoin de sortir d’une grande Université comme Harvard ou Sorbonne pour pouvoir constater que le bilan est négatif. Au chapitre sanitaire, domaine du président le bilan est catastrophique : primo, la disparition de la Pharmacie Nationale des Comores (PNAC) qui est vraiment une honte pour le président en tant que pharmacien de formation. Secundo, l’insalubrité des hôpitaux de références nationaux et tertio la mauvaise gestion de ces hôpitaux et l’accumulation des montagnes d’arriérées de salaires des agents de la santé ne militent pas en faveur du Président. Côté Education Nationale, c’est encore pire, avec les grèves répétitives causées par les arriérées de salaires des enseignants. Quand au niveau social c’est encore très grave avec le problème d’électricité, d’eau, et la flambée des produits de premières nécessités.
Son expérience en tant qu’ancien Vice Président durant 5 ans ( de 2006 à 2011), la stabilité politique , l’enterrement de la guerre des compétences des îles, l’adhésion de la majorité des partis politiques à la politique du président de la République, le sommeil des partis de l’ opposition durant 4 ans, le confiance retrouvée chez les institutions financières internationales , le renforcement des relations diplomatiques surtout avec les pays arabes, la manne financière de « la citoyenneté économique », la conférence de Doha et tant d’autres sont des atouts qui devraient permettre au décollage de notre pays. Malheureusement, le président n’a pas profité de ses avantages pour honorer ses promesses électorales.
J’affirme que le président Ikililou a déjà échoué son quinquennat, ce qu’il n’a pas pu faire durant 4 ans, il ne peut pas le faire en une année pour ne pas dire en quelque mois. Le temps des miracles est révolu.
A notre avis son échec s’explique tout d’abord par le manque d’une volonté politique de sa part et de son entourage d’autre part mais aussi des pressions de ses proches qui ont toujours manifesté d’avoir les Grands postes de l’Etat car ‘’c’est notre tour’’ (YINOU NDEYATROU).
Ensuite, le président a gouverné avec des personnes qui n’avaient pas les mêmes visions. Quelques mois après son élection le président a changé du camp raison pour laquelle les chantiers des projets de 2006 à 2011 sont abandonnés. Enfin, le manque d’autorité de notre président a contribué bel et bien à son échec. Le fonctionnement de notre administration et le comportement de certaines hautes autorités de l’Etat durant ces 4 derniers années nous a permis de constater que le président n’arrive pas à s’imposer .
Face à la situation charnière au quelle les Comores sont confrontées, il est très urgent que la population surtout nous les jeunes de prendre conscience. Nous avons tous contribué dans l’état actuel, un pays qui est confronté : arriérés des salaires, manque d’eau et d’électricité, corruption et détournements des fonds publics, toutes choses érigées en mode.
De ce fait, nous savons très bien qu’en 2016, le gouvernement se prépare à organiser les élections présidentielles et celles des gouverneurs des îles. A notre avis, on pense qu’en raison de l’impossibilité d’organiser des élections à Mayotte, il serait nécessaire qu’on exige la mise en place d’un gouvernement de transition dès le 26 mai 2016 qui aura comme mission ce qui suit :
Pourquoi le bilan du président Ikililou est négatif ?
Le Président Ikililou nous a promis : de lutter contre la pauvreté et la corruption,l’essor d’une justice équitable, de la liberté d’expression et la continuité des projets lancés par son prédécesseur Ex-Président Ahmed Abdallah Sambi. Malheureusement, il n’a pas respecté ses promesses faites dans un discours qui date du 13 Août 2010 à Fomboni (en Période de campagne électorale). D’ailleurs dans son discours du 13 Août 2010, le président Ikililou a dit que son prédécesseur a laissé les conditions requises pour le décollage des Comores. On n’a pas besoin de sortir d’une grande Université comme Harvard ou Sorbonne pour pouvoir constater que le bilan est négatif. Au chapitre sanitaire, domaine du président le bilan est catastrophique : primo, la disparition de la Pharmacie Nationale des Comores (PNAC) qui est vraiment une honte pour le président en tant que pharmacien de formation. Secundo, l’insalubrité des hôpitaux de références nationaux et tertio la mauvaise gestion de ces hôpitaux et l’accumulation des montagnes d’arriérées de salaires des agents de la santé ne militent pas en faveur du Président. Côté Education Nationale, c’est encore pire, avec les grèves répétitives causées par les arriérées de salaires des enseignants. Quand au niveau social c’est encore très grave avec le problème d’électricité, d’eau, et la flambée des produits de premières nécessités.
Est-ce que le Président avait les conditions requises pour réussir à honorer ses engagements ?
Son expérience en tant qu’ancien Vice Président durant 5 ans ( de 2006 à 2011), la stabilité politique , l’enterrement de la guerre des compétences des îles, l’adhésion de la majorité des partis politiques à la politique du président de la République, le sommeil des partis de l’ opposition durant 4 ans, le confiance retrouvée chez les institutions financières internationales , le renforcement des relations diplomatiques surtout avec les pays arabes, la manne financière de « la citoyenneté économique », la conférence de Doha et tant d’autres sont des atouts qui devraient permettre au décollage de notre pays. Malheureusement, le président n’a pas profité de ses avantages pour honorer ses promesses électorales.
Pourquoi le Président a échoué à sa mission ?
J’affirme que le président Ikililou a déjà échoué son quinquennat, ce qu’il n’a pas pu faire durant 4 ans, il ne peut pas le faire en une année pour ne pas dire en quelque mois. Le temps des miracles est révolu.
A notre avis son échec s’explique tout d’abord par le manque d’une volonté politique de sa part et de son entourage d’autre part mais aussi des pressions de ses proches qui ont toujours manifesté d’avoir les Grands postes de l’Etat car ‘’c’est notre tour’’ (YINOU NDEYATROU).
Ensuite, le président a gouverné avec des personnes qui n’avaient pas les mêmes visions. Quelques mois après son élection le président a changé du camp raison pour laquelle les chantiers des projets de 2006 à 2011 sont abandonnés. Enfin, le manque d’autorité de notre président a contribué bel et bien à son échec. Le fonctionnement de notre administration et le comportement de certaines hautes autorités de l’Etat durant ces 4 derniers années nous a permis de constater que le président n’arrive pas à s’imposer .
Comment faire face à cette situation ?
Face à la situation charnière au quelle les Comores sont confrontées, il est très urgent que la population surtout nous les jeunes de prendre conscience. Nous avons tous contribué dans l’état actuel, un pays qui est confronté : arriérés des salaires, manque d’eau et d’électricité, corruption et détournements des fonds publics, toutes choses érigées en mode.
De ce fait, nous savons très bien qu’en 2016, le gouvernement se prépare à organiser les élections présidentielles et celles des gouverneurs des îles. A notre avis, on pense qu’en raison de l’impossibilité d’organiser des élections à Mayotte, il serait nécessaire qu’on exige la mise en place d’un gouvernement de transition dès le 26 mai 2016 qui aura comme mission ce qui suit :
- L’organisation d’une assise nationale afin de faire le bilan de la tournante.
- La réalisation d’une réconciliation nationale de tous les hommes et femmes politiques entre eux plus précisément avec les séparatistes et entre le peuple comorien.
- L’organisation d’un atelier national pour tous les forces vives de la nation afin de définir une constitution qui peut nous garantir la paix, la stabilité et qui peut nous permettre de décoller au niveau socio-économique.