Réactions après les Assises pour la réconciliation nationale qui se sont terminées samedi à Madagascar. Les quelque 1800 participants ont d...
Réactions après les Assises pour la réconciliation nationale qui se sont terminées samedi à Madagascar. Les quelque 1800 participants ont demandé la dissolution des institutions. Alors que s'ouvre ce mardi la première session ordinaire des députés, le bureau permanent de l'Assemblée nationale dénonce ces résolutions et parle « d'un coup d'Etat institutionnel » si elles étaient adoptées.
Dissoudre les institutions de la IVe République à peine un an après la fin de la crise et le retour progressif à l'ordre constitutionnel est hors de question pour Jean-Max Rakotomamonjy, le président de l'Assemblée nationale : « Je pense que l'on a fait un pas significatif après les élections présidentielles et législatives donc si on remet en cause toutes ces institutions qui ont été mises en place de la manière la plus démocratique et républicaine possible, c'est un retour vers une autre crise que le peuple malgache ne pourra plus endurer ».
Le président de l'Assemblée nationale s'interroge par ailleurs sur la crédibilité des participants aux Assises pour la réconciliation nationale : « Ces 1 830 [personnes] qui ont donc pris ces résolutions, on peut se poser la question d'où viennent-elles ? Quid de la réelle représentativité ? Ce projet de dissolution des institutions de la République, c'est la République que l'on veut en quelque sorte remettre en cause ».
L'étude des résolutions a désormais commencé. Un comité de pilotage avec des juristes notamment doit déterminer si leur application est faisable et c'est la présidence qui aura le dernier mot. Par RFI
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