Originaire de Moroni, Loulou Said Issilamou est journaliste de formation, avec une spécialisation en télévision. De la télévision nationa...
Originaire de Moroni, Loulou Said Issilamou est journaliste de formation, avec une spécialisation en télévision. De la télévision nationale en passant par le Mirex ou dans les institutions internationales, Loulou laisse des traces indélébiles par la qualité et le professionnalisme de son travail. Entre journalisme, relations publiques et diplomatie, cette ancienne étudiante de Dakar regorge une grande expérience qui annonce un avenir encore meilleur.
Loulou Said Issilamou est détentrice d'une Maîtrise obtenue au Centre d'Etudes des Sciences et Techniques de l'Information (CESTI) à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Depuis 12 ans, elle concilie Communication (Relations publiques) et Relations internationales, pour avoir également bénéficié d'une formation en Junior Diplomats, au Foreign Service Academy d'Islamabad, au Pakistan. "Je fais partie des pionniers de la Télévision Nationale des Comores (TNC)", se gratifie celle qui était à la fois réalisatrice et animatrice d'une émission culturelle de découverte intitulée « Naridjoulané ». Sans doute les téléspectateurs de la TNC la connaissent très bien pour avoir assuré avec brio la présentation de l'édition française du journal télévisé en 2006 à 2008. D'ailleurs, la TNC est une deuxième expérience télé pour Loulou. Etudiante, elle a fait ses premiers pas à la Radiodiffusion et télévision sénégalaise (RTS), en tant que journaliste reporter.
Parallèlement à sa fonction de journaliste Tv, Loulou occupait de 2003 à 2008, le poste de chargée de l'Information et de la Communication au Ministère des Relations Extérieures et de la Coopération. Un poste qui lui a permis de diversifier ses connaissances, à travers les différentes formations reçues à l'extérieur du pays. Plus que "fière" de ses débuts d'expériences aussi bien au MIREX qu'à la télévision nationale des Comores, Loulou se réjouit aujourd'hui de "voir sa carrière gravir les échelons". Elle a été recrutée en 2008 en tant que chargée de communication à l'Observatoire des Droits de l'enfant dans la région de l'océan indien, un projet de la COI basé à Maurice, avant d'occuper le poste de chargée de Communication au PNUD Comores, de 2010 à 2013.
Actuellement, Coordinatrice nationale chargée de l'Information et Diffusion des principes et des valeurs humanitaires, au Croissant Rouge Comorien, Loulou occupe à ses heures perdues, la consultation en communication dans un projet d'Appui à la formation technique et professionnelle, financé par l'Union Européenne. Loin d'être sa première expérience en consultation, elle eu à réaliser auparavant, d'autres consultations en communication, respectivement au Commissariat Général au Plan pour la Conférence sur l'investissement et le développement des Comores (la Conférence de Doha), à l'UNFPA pour le projet « Femme et Paix », à l'UNICEF et dernièrement au BIT pour les Assises nationales sur l'Emploi et l'organisation du Salon de l'Emploi et de la Jeunesse.
En 12 années d'expériences professionnelles, Loulou dit "ne pas regretter son choix de faire des études en journalisme. "Après mon baccalauréat en 1999, mes parents et le directeur de mon école voulaient que je fasse une formation en Droit", se souvient-elle. Elle a osé faire face à ces derniers qui ne cessaient pas d'insister que "le journalisme, c'est un métier sans avenir dans ce pays". Et elle répondait souvent que « qui ne tente rien n'a rien ». Elle encourage la nouvelle génération à vraiment opter pour la formation de son choix. « Plus on aime ce qu'on fait, mieux on s'épanouit…. Il n'y a pas de sot métier », conclut-elle.
Par Salwa Mag
HabarizaComores.com | أخبار من جزر القمر.
Loulou Said Issilamou est détentrice d'une Maîtrise obtenue au Centre d'Etudes des Sciences et Techniques de l'Information (CESTI) à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Depuis 12 ans, elle concilie Communication (Relations publiques) et Relations internationales, pour avoir également bénéficié d'une formation en Junior Diplomats, au Foreign Service Academy d'Islamabad, au Pakistan. "Je fais partie des pionniers de la Télévision Nationale des Comores (TNC)", se gratifie celle qui était à la fois réalisatrice et animatrice d'une émission culturelle de découverte intitulée « Naridjoulané ». Sans doute les téléspectateurs de la TNC la connaissent très bien pour avoir assuré avec brio la présentation de l'édition française du journal télévisé en 2006 à 2008. D'ailleurs, la TNC est une deuxième expérience télé pour Loulou. Etudiante, elle a fait ses premiers pas à la Radiodiffusion et télévision sénégalaise (RTS), en tant que journaliste reporter.
Parallèlement à sa fonction de journaliste Tv, Loulou occupait de 2003 à 2008, le poste de chargée de l'Information et de la Communication au Ministère des Relations Extérieures et de la Coopération. Un poste qui lui a permis de diversifier ses connaissances, à travers les différentes formations reçues à l'extérieur du pays. Plus que "fière" de ses débuts d'expériences aussi bien au MIREX qu'à la télévision nationale des Comores, Loulou se réjouit aujourd'hui de "voir sa carrière gravir les échelons". Elle a été recrutée en 2008 en tant que chargée de communication à l'Observatoire des Droits de l'enfant dans la région de l'océan indien, un projet de la COI basé à Maurice, avant d'occuper le poste de chargée de Communication au PNUD Comores, de 2010 à 2013.
Actuellement, Coordinatrice nationale chargée de l'Information et Diffusion des principes et des valeurs humanitaires, au Croissant Rouge Comorien, Loulou occupe à ses heures perdues, la consultation en communication dans un projet d'Appui à la formation technique et professionnelle, financé par l'Union Européenne. Loin d'être sa première expérience en consultation, elle eu à réaliser auparavant, d'autres consultations en communication, respectivement au Commissariat Général au Plan pour la Conférence sur l'investissement et le développement des Comores (la Conférence de Doha), à l'UNFPA pour le projet « Femme et Paix », à l'UNICEF et dernièrement au BIT pour les Assises nationales sur l'Emploi et l'organisation du Salon de l'Emploi et de la Jeunesse.
En 12 années d'expériences professionnelles, Loulou dit "ne pas regretter son choix de faire des études en journalisme. "Après mon baccalauréat en 1999, mes parents et le directeur de mon école voulaient que je fasse une formation en Droit", se souvient-elle. Elle a osé faire face à ces derniers qui ne cessaient pas d'insister que "le journalisme, c'est un métier sans avenir dans ce pays". Et elle répondait souvent que « qui ne tente rien n'a rien ». Elle encourage la nouvelle génération à vraiment opter pour la formation de son choix. « Plus on aime ce qu'on fait, mieux on s'épanouit…. Il n'y a pas de sot métier », conclut-elle.
Par Salwa Mag
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