Un groupe d’experts thaïlandais est attendu à Moroni au mois d’avril prochain pour explorer un programme d’expérimentation de la production...
Un groupe d’experts thaïlandais est attendu à Moroni au mois d’avril
prochain pour explorer un programme d’expérimentation de la production
du riz aux Comores. Des agronomes, des cadres et riziculteurs
thaïlandais séjourneront pendant trois semaines dans l’archipel pour
voir comment aider les Comores à produire du riz sur place, selon des
sources du Département Asie du ministère comorien des Relations
extérieures (Mirex). Des techniciens du Centre national de rechercher
agronomique (CNRA) crée il y a six ans n’ont pas confirmé l’arrivée de
ces experts qui seront « les bienvenus ».
Il y a quelques semaines, l’ancien ambassadeur de la Thaïlande aux Comores, Ittiporn Boonpracong, avait fait part de ce projet au président comorien lors de ses adieux au palais de Beit-Salam à Moroni. «C’est le suivi de cette annonce de l’ambassadeur thailandais», indique un cadre du Mirex. La Thaïlande intervient aux Comores dans le domaine de la formation et de la santé et reste un des clients des principaux produits de rente comoriens, la vanille et l’ylang ylang plus particulièrement. Le riz populaire que consomme la majorité des Comoriens est en grande partie importé de Thaïlande et du Pakistan.
La Chine, elle aussi, avait démarré un projet de riziculture dans l’île de Mohèli où les conditions bioclimatiques sont favorables. Mais toujours est-il que l’initiative est toujours dans sa phase embryonnaire. Aucune politique nationale n’a été menée à ce jour pour déterminer les potentialités du pays en matière de riziculture. Les Comores importent environ 26.000 tonnes de riz chaque année, selon des sources des douanes comoriennes qui citent le Pakistan, l’Inde et la Thaïlande comme les provenances principales de cette denrée de base. Le projet thailandais pourrait aider à un transfert de technologies dans le domaine aux Comores et permettre au pays de réduire l’impact négatif lié aux pénuries cycliques du riz populaire. Publié par : APOI
Il y a quelques semaines, l’ancien ambassadeur de la Thaïlande aux Comores, Ittiporn Boonpracong, avait fait part de ce projet au président comorien lors de ses adieux au palais de Beit-Salam à Moroni. «C’est le suivi de cette annonce de l’ambassadeur thailandais», indique un cadre du Mirex. La Thaïlande intervient aux Comores dans le domaine de la formation et de la santé et reste un des clients des principaux produits de rente comoriens, la vanille et l’ylang ylang plus particulièrement. Le riz populaire que consomme la majorité des Comoriens est en grande partie importé de Thaïlande et du Pakistan.
Les Comores font face à des pénuries fréquentes. Le projet de la Thaïlande est bien accueilli par le Centre national de recherche agronomique (CNRA). |
La Chine, elle aussi, avait démarré un projet de riziculture dans l’île de Mohèli où les conditions bioclimatiques sont favorables. Mais toujours est-il que l’initiative est toujours dans sa phase embryonnaire. Aucune politique nationale n’a été menée à ce jour pour déterminer les potentialités du pays en matière de riziculture. Les Comores importent environ 26.000 tonnes de riz chaque année, selon des sources des douanes comoriennes qui citent le Pakistan, l’Inde et la Thaïlande comme les provenances principales de cette denrée de base. Le projet thailandais pourrait aider à un transfert de technologies dans le domaine aux Comores et permettre au pays de réduire l’impact négatif lié aux pénuries cycliques du riz populaire. Publié par : APOI