Au secours, la vie est trop chère aux Comores !!! Cela fait plusieurs décennies. La maîtrise du coût de la vie n’a jamais été le forte d...
Au secours, la vie est trop chère aux Comores !!!
Cela fait plusieurs décennies. La maîtrise du coût de la vie n’a jamais été le forte des différents régimes qui se sont succédé aux Comores. L’État, il n’est un secret pour personne, se désengage totalement. La vie quotidienne du Comorien est reléguée, malgré les intentions que voudraient afficher certaines autorités pour gagner davantage la confiance des Comoriens pour accéder au pouvoir. Une fois dans les affaires, c’est la routine : promesses électorales non tenues, des châteaux de rêves d’une vie décente,… Du coup, le Comorien vit mal, très mal.
Aucune perspective
Même ce qui pourrait être réalisé sans encombre devient chimérique pour des fins électoralistes, comme si nos dirigeants ignoraient ce que veut le comorien. Difficile de croire que l’État, le principal employeur a du mal à honorer ses engagements vis-à-vis de ses employés. Il peine à payer régulièrement ses agents qui perçoivent, n’ayons pas peur des mots, des salaires de misère. La fonction publique rechigne à accorder des avancements de salaire à un moment où le train de vie de chacun s’amenuise de jour en jour, voire d’année en année.
Les prix des produits de première nécessité flambent, sans que l’autorité de régulation puisse s’imposer. Le commerce des produits locaux frise le ridicule au point de faire douter si réellement le pays dispos des institutions qui fonctionnent. C’est dire que le service de contrôle de prix n’existe que de nom. Après la nouvelle architecture institutionnelle ce service est placé sous la tutelle des autorités insulaires. « C’est la catastrophe », Pire encore, pour ce qui est du matériel de construction, nécessaire pour le développement, l’absence de l’État est plus que visible et son incompétence s’avère hors pair.
Pour l’heure, incroyable mais vrai, la tonne de riz revient au consommateur à 160 000fc. Pourtant, l’arrivée d’Ahmed Abdallah Sambi aux commandes de l’État avait suscité beaucoup d’espoir. L’on croyait avec son projet phare sur l’habitat que son gouvernement allait s’investir pour maîtriser le coût des matériaux qui coûtent des yeux à la tête. Malheureusement, c’est la fanfaronnade. Comme il a dit, TIKEN Jah Fakoly, « mon pays va mal.» et c’est vrai, qui dit nom ? Inutile de lister les délestages fréquents de l’électricité, l’état de vétusté avancé des infrastructures routières, la santé « malade » et le désespoir permanent devenu le lot quotidien de la vie du comorien. La liste sera longue et tout se converge à dire que le train de vie des comoriens augmente d’une façon vertigineuse et l’État se fourvoie dans ses discours pompeux. L’on dirait que l’État est peut-être en panne d’économistes et de statisticiens planificateurs. Ou sont-ils ? est-il vrai qu’il existe des économistes vraiment aux Comores???
Par Mohamed ben Douglas