Dans la galerie de Quartier Libre, à Lescar, les 1,77 mètres de Ludy Langlade ne passent pas vraiment inaperçus. D'autant que la jeune ...
Dans la galerie de Quartier Libre, à Lescar, les 1,77 mètres de Ludy
Langlade ne passent pas vraiment inaperçus. D'autant que la jeune femme a
rajouté quelques centimètres de talon à sa longiligne silhouette.
Mais ces regards qui convergent vers elle ne sont finalement rien à côté des millions qui l'ont découverte samedi soir. C'était devant les caméras de TF1, depuis le Zénith d'Orléans où se déroulait l'élection Miss France 2015. Écharpe en bandoulière, Ludy représentait son île de Mayotte. A première vue, peu à voir avec le Béarn et les Pyrénées. Ils étaient pourtant des centaines ici à la soutenir, devant leur écran. "Et j'ai reçu des dizaines de SMS", s'amuse-t-elle. Sans parler des encouragements par le biais des réseaux sociaux.
Si Ludy, 18 ans, réside aujourd'hui dans le département d'outre-mer, ses
dernières années se sont passées en Béarn. "Ma mère vit à Mourenx",
confesse la toute jeune femme (18 ans), fille d'un Français, installé à
Mayotte, et d'une Gabonnaise désormais ancrée ici. Et elle était l'an
passé au lycée Notre-Dame de Sauveterre-de-Béarn, où elle a passé deux
ans. Partie à Mayotte cet été, Ludy espère intégrer l'an prochain une
école d'infirmières. En attendant, elle savoure cette "incroyable et
géniale aventure. Je ne pensais vraiment pas vivre cela".
Tout commence cet été. Lors d'un stage dans un centre hospitalier, une jeune femme, qui a visiblement identifié son potentiel, lui conseille de se présenter au concours local. "Elle l'avait elle-même gagné en 2012." Ludy se définit comme une citoyenne du monde. Après avoir vu le jour au Gabon, connu une enfance itinérante, elle a été scolarisée à Bordeaux avant d'arriver en Béarn. Fin août, elle emporte le titre de Miss Mayotte, sous les yeux de ses parents, dont sa mère qui avait fait le déplacement et qui, après une période de prudence légitime, est devenue sa principale supportrice. Ludy gagne donc le droit de représenter son territoire à la grande finale nationale de début décembre. Bienvenue dans le tourbillon.
Aux semaines d'études, succèdent des samedis et dimanches de représentations, de sollicitations médiatiques. Des moments que la jeune femme savoure, tant elle est bien reçue où elle passe. "Puis le 5 novembre, nous avons été prises en charge par le Comité Miss France." Ludy retrouve les 32 autres Miss qui représentent les régions de France. "Nous sommes alors un peu coupées de tout, préservées." Séances photos, défilés, travail des chorégraphies, répétitions, apprentissage de la communication. Petit séjour à Punta Cana aussi, en République Dominicaine. Des amitiés naissent, des petits groupes se forment. "Je m'entendais par exemple très bien avec Miss Guadeloupe, Miss Limousin, Miss Midi-Pyrénées ou encore Miss Côte d'Azur." Au fur et à mesure qu'approche la date du concours, une petite fébrilité gagne les Miss, sans qu'aux dires de notre Mahoraise, on ne tombe dans une rivalité trop dure. Samedi soir, Miss Mayotte n'a pas mal vécu de ne pas avoir franchi le cap du premier tour, sous les yeux d'un jury présidé par Patrick Bruel. Le niveau était relevé, elle le sait, lors de ce concours qui a vu le triomphe de Miss Nord Pas-de-Calais.
Elle goûte désormais de voir le rythme un peu retomber. Apprécie de retrouver sa famille, avec qui elle va passer les fêtes de fin d'année, et ses amis. Seul changement notable, on la reconnaît plus souvent dans la rue. Elle regagnera Mayotte en janvier. Sur l'île, sa mission de Miss n'est pas terminée. Des rendez-vous sont déjà programmés. Si le tourbillon va ralentir, il durera quand même jusqu'à l'été prochain, quand elle transmettra son écharpe à une nouvelle élue.
Par Éric Normand - Larepubliquedespyrenees.fr
HabarizaComores.com | أخبار من جزر القمر.
Mais ces regards qui convergent vers elle ne sont finalement rien à côté des millions qui l'ont découverte samedi soir. C'était devant les caméras de TF1, depuis le Zénith d'Orléans où se déroulait l'élection Miss France 2015. Écharpe en bandoulière, Ludy représentait son île de Mayotte. A première vue, peu à voir avec le Béarn et les Pyrénées. Ils étaient pourtant des centaines ici à la soutenir, devant leur écran. "Et j'ai reçu des dizaines de SMS", s'amuse-t-elle. Sans parler des encouragements par le biais des réseaux sociaux.
Après quelques années passées en Béarn, Ludy Langlade est partie vivre cet été à Mayotte avec son père. (Jean-Philippe Gionnet) |
Repérée lors d'un stage
Tout commence cet été. Lors d'un stage dans un centre hospitalier, une jeune femme, qui a visiblement identifié son potentiel, lui conseille de se présenter au concours local. "Elle l'avait elle-même gagné en 2012." Ludy se définit comme une citoyenne du monde. Après avoir vu le jour au Gabon, connu une enfance itinérante, elle a été scolarisée à Bordeaux avant d'arriver en Béarn. Fin août, elle emporte le titre de Miss Mayotte, sous les yeux de ses parents, dont sa mère qui avait fait le déplacement et qui, après une période de prudence légitime, est devenue sa principale supportrice. Ludy gagne donc le droit de représenter son territoire à la grande finale nationale de début décembre. Bienvenue dans le tourbillon.
Aux semaines d'études, succèdent des samedis et dimanches de représentations, de sollicitations médiatiques. Des moments que la jeune femme savoure, tant elle est bien reçue où elle passe. "Puis le 5 novembre, nous avons été prises en charge par le Comité Miss France." Ludy retrouve les 32 autres Miss qui représentent les régions de France. "Nous sommes alors un peu coupées de tout, préservées." Séances photos, défilés, travail des chorégraphies, répétitions, apprentissage de la communication. Petit séjour à Punta Cana aussi, en République Dominicaine. Des amitiés naissent, des petits groupes se forment. "Je m'entendais par exemple très bien avec Miss Guadeloupe, Miss Limousin, Miss Midi-Pyrénées ou encore Miss Côte d'Azur." Au fur et à mesure qu'approche la date du concours, une petite fébrilité gagne les Miss, sans qu'aux dires de notre Mahoraise, on ne tombe dans une rivalité trop dure. Samedi soir, Miss Mayotte n'a pas mal vécu de ne pas avoir franchi le cap du premier tour, sous les yeux d'un jury présidé par Patrick Bruel. Le niveau était relevé, elle le sait, lors de ce concours qui a vu le triomphe de Miss Nord Pas-de-Calais.
Elle goûte désormais de voir le rythme un peu retomber. Apprécie de retrouver sa famille, avec qui elle va passer les fêtes de fin d'année, et ses amis. Seul changement notable, on la reconnaît plus souvent dans la rue. Elle regagnera Mayotte en janvier. Sur l'île, sa mission de Miss n'est pas terminée. Des rendez-vous sont déjà programmés. Si le tourbillon va ralentir, il durera quand même jusqu'à l'été prochain, quand elle transmettra son écharpe à une nouvelle élue.
Par Éric Normand - Larepubliquedespyrenees.fr
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