Le Duc d’Ouzioini dit avoir fait le choix de l’intelligence, du professionnalisme et de la probité Les choses bougent dans le Mbadjini-Oue...
Le Duc d’Ouzioini dit avoir fait le choix de l’intelligence, du professionnalisme et de la probité
Les choses bougent dans le Mbadjini-Ouest. Et pendant que le ministre Abdoulkarim Mohamed a choisi de diviser la sous-région de manière inappropriée et malheureuse en grands et petits villages pour asseoir une popularité réduite comme peau de chagrin, voire inexistante, Maître Ibrahim Ali Mzimba a opté pour une stratégie diamétralement opposée, celle du rassemblement. Il le dit sans chichis, ni flagorneries: «Quand on a le sens de la République et de son unité, de la nation et de son indivisibilité, de l’État et de sa mission d’intérêt général, on ne divise pas. On rassemble. J’ai été ministre des Affaires étrangères et ai donc dirigé un grand ministère régalien ou de souveraineté. Je ne peux donc pas me livrer au divisionnisme. Aujourd’hui, je suis Député élu dans le Mbadjini-Ouest, mais les citoyens comoriens qui viennent me voir et que je vais voir ne sont pas que de cette région.
Ils sont des Comoriens de partout et ont compris ce que certains politiciens refusent de comprendre sur la sainteté du mandat public qui nous a été confié en dépôt sacré par le peuple comorien. Nous représentons la nation, et la nation comorienne est une et indivisible. Voilà ce que chacun doit comprendre. “Grands villages”, “petits villages”, à quoi rime tout ça? Je préfère perdre une élection dans l’honneur et en rassemblant les Comoriens plutôt que de la gagner dans la malhonnêteté et en divisant mes semblables. Je ne serais pas le candidat de la haine, de la division et de la zizanie. Je refuse d’être le candidat de l’ignominie et du mensonge». Au fond, et même s’il ne le dit jamais en public, Maître Ibrahim Ali Mzimba a une façon de faire la politique qui refuse d’évacuer une certaine forme de sentimentalisme et d’idéalisme. Et sur ce point, il ne transige pas. C’est sans doute pour cela que, tout en étant dans l’opposition, il était arrivé à se faire élire dès le premier tour dans sa circonscription lors de la dernière élection législative, mais tout en refusant de prendre la «grosse tête» et de se prendre pour Clint Eastwood.
L’ancien ministre Ibrahima Hissani Mfoihaya l’a reconnu et... l’apprécie. Il a décidé de ne même plus s’en cacher. S’en cacher pourquoi? On pourrait même dire qu’il est passé à la vitesse supérieure, à Mach 2. Et pour bien marquer son choix, il l’a fait avec panache et flamboyance, de la manière la plus flamboyante possible, devant la Grande Mosquée du Vendredi, à Ouzioini, sur une terre qui lui est chère, et à Dembeni, sur les terres de Maître Ibrahim Ali Mzimba. Pour comprendre la valeur symbolique du lieu choisi, il ne serait pas superfétatoire de rappeler «les institutions de la société comorienne traditionnelle où le regroupement de la communauté se fait autour d’une mosquée du vendredi, insérée au milieu d’un complexe de maisons organisées en quartiers, ceux-ci eux-mêmes hiérarchisées»: Emmanuel Vérin: Les Comores dans la tourmente: vie politique de l’archipel, de la crise de 1975 jusqu’au coup d’État de 1978, APOI, Volume X, 1984-1985, publié en 1989, p. 67. Ibrahima Hissani Mfohaya, présent dans la salle de classe de Terminales dans laquelle se trouvaient Ikililou Dhoinine et d’autres noms aujourd’hui connus, alors qu’il était Inspecteur de l’Enseignement secondaire, lui-même qui a signé le diplôme du Baccalauréat du même lycéen Ikililou Dhoinine et d’autres dirigeants actuels alors qu’il était ministre de l’Éducation nationale, et qui cumula les postes ministériels après, n’est pas tombé de la dernière pluie, peu s’en faut. En choisissant la Mosquée du Vendredi pour lancer son appel d’Ouzioini et de Dembeni, il savait parfaitement ce qu’il faisait, et où il le faisait: un lieu hautement et éminemment symbolique pour tout Comorien respectueux des valeurs sociales de son pays, un lieu où n’importe qui n’a pas le droit de s’adresser aux gens.
Pour expliquer à la population des deux villes précitées du Mbadjini-Ouest la réalité des enjeux en présence, l’homme d’Ouzioini explique que les Comores n’ont pas besoin de haine de mésentente et de division, mais d’amour, d’entente et de rassemblement et qu’il serait suicidaire et irresponsable de laisser le pays entre les mains de gens qui ne pensent qu’à eux-mêmes, au risque de laminer l’unité nationale du pays et de faire partir en fumée les valeurs d’unité du pays. Comme on dit au Maroc, «l’inimitié existe mais la convenance doit persister». Prenant le ton qu’un Professeur d’Université adopte pour énoncer une évidence lors d’un cours magistral, le ministre Ibrahima Hissani Mfoihaya martèle: «En optant pour mon frère Ibrahim Ali Mzimba, dont je connais la loyauté et l’honnêteté depuis que nous étions des enfants, j’ai fait le choix de l’intelligence, du professionnalisme et de la probité, et je sais que je n’aurai pas à le regretter. Personne n’aura à le regretter, et j’en fais le serment devant Dieu et les hommes».
Le ministre Ibrahima Hissani Mfoihaya dit refuser la calomnie, la médisance et la polémique, tout en invitant la population à réfléchir pour mieux comparer un ministre en exercice qui soumet les Comoriens à une fouille au corps dans son bureau comme s’il était le Président de la République ou le Pape et comme si ses visiteurs étaient de vulgaires voleurs, pendant que Maître Ibrahim Ali Mzimba a ouvert sa maison familiale à tout le monde, reçoit tout le monde et discute avec tout le monde, à ceux qu’il connaît et à ceux qui veulent le connaître et qu’il doit connaître aussi. En tout cas, ce n’est pas ce jeune Mohélien travaillant au ministère des Transports qui le contredira, lui qui dit avec emphase, mais à juste titre: «Il ne faut pas comparer Maître Mzimba avec n’importe qui. Quand Maître Mzimba dit: “On se retrouve à 15 heures chez moi”, effectivement, on se retrouve à 15 heures chez lui. Et quand je lui demande pourquoi il reçoit sans précautions particulières un inconnu chez lui, il cite le Khalife Omar Ibn Al-Khattab, pour qui un homme qui ne fait pas le mal chez lui et ailleurs n’a pas besoin d’avoir peur des autres».
Par ARM
© www.lemohelien.com – Mardi 7 octobre 2014.
Les choses bougent dans le Mbadjini-Ouest. Et pendant que le ministre Abdoulkarim Mohamed a choisi de diviser la sous-région de manière inappropriée et malheureuse en grands et petits villages pour asseoir une popularité réduite comme peau de chagrin, voire inexistante, Maître Ibrahim Ali Mzimba a opté pour une stratégie diamétralement opposée, celle du rassemblement. Il le dit sans chichis, ni flagorneries: «Quand on a le sens de la République et de son unité, de la nation et de son indivisibilité, de l’État et de sa mission d’intérêt général, on ne divise pas. On rassemble. J’ai été ministre des Affaires étrangères et ai donc dirigé un grand ministère régalien ou de souveraineté. Je ne peux donc pas me livrer au divisionnisme. Aujourd’hui, je suis Député élu dans le Mbadjini-Ouest, mais les citoyens comoriens qui viennent me voir et que je vais voir ne sont pas que de cette région.
Ils sont des Comoriens de partout et ont compris ce que certains politiciens refusent de comprendre sur la sainteté du mandat public qui nous a été confié en dépôt sacré par le peuple comorien. Nous représentons la nation, et la nation comorienne est une et indivisible. Voilà ce que chacun doit comprendre. “Grands villages”, “petits villages”, à quoi rime tout ça? Je préfère perdre une élection dans l’honneur et en rassemblant les Comoriens plutôt que de la gagner dans la malhonnêteté et en divisant mes semblables. Je ne serais pas le candidat de la haine, de la division et de la zizanie. Je refuse d’être le candidat de l’ignominie et du mensonge». Au fond, et même s’il ne le dit jamais en public, Maître Ibrahim Ali Mzimba a une façon de faire la politique qui refuse d’évacuer une certaine forme de sentimentalisme et d’idéalisme. Et sur ce point, il ne transige pas. C’est sans doute pour cela que, tout en étant dans l’opposition, il était arrivé à se faire élire dès le premier tour dans sa circonscription lors de la dernière élection législative, mais tout en refusant de prendre la «grosse tête» et de se prendre pour Clint Eastwood.
L’ancien ministre Ibrahima Hissani Mfoihaya l’a reconnu et... l’apprécie. Il a décidé de ne même plus s’en cacher. S’en cacher pourquoi? On pourrait même dire qu’il est passé à la vitesse supérieure, à Mach 2. Et pour bien marquer son choix, il l’a fait avec panache et flamboyance, de la manière la plus flamboyante possible, devant la Grande Mosquée du Vendredi, à Ouzioini, sur une terre qui lui est chère, et à Dembeni, sur les terres de Maître Ibrahim Ali Mzimba. Pour comprendre la valeur symbolique du lieu choisi, il ne serait pas superfétatoire de rappeler «les institutions de la société comorienne traditionnelle où le regroupement de la communauté se fait autour d’une mosquée du vendredi, insérée au milieu d’un complexe de maisons organisées en quartiers, ceux-ci eux-mêmes hiérarchisées»: Emmanuel Vérin: Les Comores dans la tourmente: vie politique de l’archipel, de la crise de 1975 jusqu’au coup d’État de 1978, APOI, Volume X, 1984-1985, publié en 1989, p. 67. Ibrahima Hissani Mfohaya, présent dans la salle de classe de Terminales dans laquelle se trouvaient Ikililou Dhoinine et d’autres noms aujourd’hui connus, alors qu’il était Inspecteur de l’Enseignement secondaire, lui-même qui a signé le diplôme du Baccalauréat du même lycéen Ikililou Dhoinine et d’autres dirigeants actuels alors qu’il était ministre de l’Éducation nationale, et qui cumula les postes ministériels après, n’est pas tombé de la dernière pluie, peu s’en faut. En choisissant la Mosquée du Vendredi pour lancer son appel d’Ouzioini et de Dembeni, il savait parfaitement ce qu’il faisait, et où il le faisait: un lieu hautement et éminemment symbolique pour tout Comorien respectueux des valeurs sociales de son pays, un lieu où n’importe qui n’a pas le droit de s’adresser aux gens.
Pour expliquer à la population des deux villes précitées du Mbadjini-Ouest la réalité des enjeux en présence, l’homme d’Ouzioini explique que les Comores n’ont pas besoin de haine de mésentente et de division, mais d’amour, d’entente et de rassemblement et qu’il serait suicidaire et irresponsable de laisser le pays entre les mains de gens qui ne pensent qu’à eux-mêmes, au risque de laminer l’unité nationale du pays et de faire partir en fumée les valeurs d’unité du pays. Comme on dit au Maroc, «l’inimitié existe mais la convenance doit persister». Prenant le ton qu’un Professeur d’Université adopte pour énoncer une évidence lors d’un cours magistral, le ministre Ibrahima Hissani Mfoihaya martèle: «En optant pour mon frère Ibrahim Ali Mzimba, dont je connais la loyauté et l’honnêteté depuis que nous étions des enfants, j’ai fait le choix de l’intelligence, du professionnalisme et de la probité, et je sais que je n’aurai pas à le regretter. Personne n’aura à le regretter, et j’en fais le serment devant Dieu et les hommes».
Le ministre Ibrahima Hissani Mfoihaya dit refuser la calomnie, la médisance et la polémique, tout en invitant la population à réfléchir pour mieux comparer un ministre en exercice qui soumet les Comoriens à une fouille au corps dans son bureau comme s’il était le Président de la République ou le Pape et comme si ses visiteurs étaient de vulgaires voleurs, pendant que Maître Ibrahim Ali Mzimba a ouvert sa maison familiale à tout le monde, reçoit tout le monde et discute avec tout le monde, à ceux qu’il connaît et à ceux qui veulent le connaître et qu’il doit connaître aussi. En tout cas, ce n’est pas ce jeune Mohélien travaillant au ministère des Transports qui le contredira, lui qui dit avec emphase, mais à juste titre: «Il ne faut pas comparer Maître Mzimba avec n’importe qui. Quand Maître Mzimba dit: “On se retrouve à 15 heures chez moi”, effectivement, on se retrouve à 15 heures chez lui. Et quand je lui demande pourquoi il reçoit sans précautions particulières un inconnu chez lui, il cite le Khalife Omar Ibn Al-Khattab, pour qui un homme qui ne fait pas le mal chez lui et ailleurs n’a pas besoin d’avoir peur des autres».
Par ARM
© www.lemohelien.com – Mardi 7 octobre 2014.