Le premier procès de la profanation de la mosquée de Labattoir avait été renvoyé en raison de l’absence de deux accusés. Mais aucun ne devra...
Le premier procès de la profanation de la mosquée de Labattoir avait été renvoyé en raison de l’absence de deux accusés. Mais aucun ne devrait être présent ce mercredi.
L’affaire qui devait juger un militaire et deux femmes accusés d’avoir déposé une tête de cochon devant la mosquée de Labattoir avait été renvoyée deux fois, notamment en raison de l’absence de deux des accusés lors de l’audience qui devait se tenir en avril. Le militaire de la gendarmerie maritime, seul présent, avait alors indiqué avoir envoyé un courrier d’excuses aux associations qui avaient déposé plainte. Il a d’autre part été sanctionné sur le plan professionnel.
Pas suffisant pour les avocats qui avaient demandé un renvoi de l’affaire en exigeant la présence des présumés profanateurs. Mais selon un avocat des plaignants, aucun des accusés ne seraient présents lors de l’audience de ce jour, « pour raisons médicales », nous indique-t-il. Il ne compte cependant pas demander un nouveau renvoi.
Alors que des profanations de cimetières juifs, ou d’églises par les Femen* ont déjà été traduites en justice en France, c’est la première fois qu’un tel acte concernant une mosquée est jugé. L’association Bassi Ivo (Ça suffit) demande d’ailleurs la requalification en profanation et non en dégradation comme c’est la cas actuellement.
Les locaux n’avaient pu contenir la foule venue en nombre en avril dernier, ce devrait être pire demain.
A.P-L.
Le Journal de Mayotte
L’affaire qui devait juger un militaire et deux femmes accusés d’avoir déposé une tête de cochon devant la mosquée de Labattoir avait été renvoyée deux fois, notamment en raison de l’absence de deux des accusés lors de l’audience qui devait se tenir en avril. Le militaire de la gendarmerie maritime, seul présent, avait alors indiqué avoir envoyé un courrier d’excuses aux associations qui avaient déposé plainte. Il a d’autre part été sanctionné sur le plan professionnel.
Pas suffisant pour les avocats qui avaient demandé un renvoi de l’affaire en exigeant la présence des présumés profanateurs. Mais selon un avocat des plaignants, aucun des accusés ne seraient présents lors de l’audience de ce jour, « pour raisons médicales », nous indique-t-il. Il ne compte cependant pas demander un nouveau renvoi.
Alors que des profanations de cimetières juifs, ou d’églises par les Femen* ont déjà été traduites en justice en France, c’est la première fois qu’un tel acte concernant une mosquée est jugé. L’association Bassi Ivo (Ça suffit) demande d’ailleurs la requalification en profanation et non en dégradation comme c’est la cas actuellement.
Les locaux n’avaient pu contenir la foule venue en nombre en avril dernier, ce devrait être pire demain.
A.P-L.
Le Journal de Mayotte