Le Gouverneur boxeur-catcheur débarque au pèlerinage avec une ribambelle de séides Il faudra que les Oulémas comoriens se remettent sérieus...
Le Gouverneur boxeur-catcheur débarque au pèlerinage avec une ribambelle de séides
Il faudra que les Oulémas comoriens se remettent sérieusement au travail. Ils doivent tout faire pour nous expliquer et surtout expliquer aux autorités comoriennes les conditions qui doivent être remplies par les Musulmans pour réussir le pèlerinage aux Lieux Saints de l’Islam. La chose est d’autant plus urgente que nos anciens maîtres d’École coranique nous expliquaient que le pèlerinage est lié à un certain nombre de conditions aussi importantes les unes que les autres. Parmi celles-ci, il y a celle qui oblige le Musulman à ne pas affamer sa famille pour aller parader aux Lieux Saints de l’Islam, mais également celles qui insistent sur l’origine légale et propre de l’argent devant financer le pèlerinage. En d’autres termes, on ne doit pas voler de l’argent pour aller en Arabie Saoudite en pèlerinage.
Or, la réalité comorienne politique nous oblige à constater que le «tourisme» à La Mecque et Médine est devenu un sport national, surtout de la part des autorités et de leurs séides. En effet, chaque année, alors que le peuple comorien croupit dans la misère, dans la soif, dans la famine, dans l’obscurité et dans le mal-vivre généralisé, les autorités comoriennes multiplient les voyages de «tourisme» en Arabie Saoudite, prétendument pour faire du pèlerinage. Chaque année, elles effectuent le voyage, aux frais de la Princesse. La distribution des billets pour le pèlerinage à des membres du parti politique au pouvoir est même devenue un rituel. Cette année, Mouigni Baraka, notre boxeur-catcheur national, est donc parti en «pèlerinage» aux Lieux Saints de l’Islam. Il est arrivé en Arabie Saoudite dans la matinée de ce dimanche 28 septembre 2014 en compagnie d’une forte et inutile délégation de sa nouvelle garde rapprochée du parti RDC (RDC comme la République démocratique du Congo). Et comme Dieu est juste, il a donné une belle leçon à cette fine équipe, en faisant égarer un des compagnons du Gouverneur boxeur-catcheur sur les hauts plateaux d’Éthiopie, juste pour un petit avertissement. On prétend sans rien prouver que déjà Mouigni Baraka avait commencé à écrire le texte de condoléances qu’il devait lire à la famille du «disparu». Heureusement, «le disparu» a été retrouvé sain et sauf et ramené à Djeddah, en Arabie Saoudite. Ouf! On respire.
Mais, il n’empêche que cette façon qu’a le Gouverneur Mouigni Baraka pour ramener dans ses bagages et délégations des Comoriens et des Comoriennes qui n’ont strictement rien à y faire commence à bien y faire, et à faire jaser. Il est vrai que dans les autres pays musulmans du monde, les autorités attribuent des billets d’avion et d’autres moyens pour aider différents fonctionnaires à effectuer le pèlerinage. Mais, il ne s’agit jamais d’une opération politique, comme le fait Mouigni Baraka. Car, le Gouverneur de la Grande-Comore a entièrement et complètement politisé l’opération, en ne faisant entrer dans ses bagages que ses partisans, au lieu de favoriser le mérite.
Les êtres humains que nous sommes n’avons aucune compétence pour dire si oui ou non les pèlerinages politiques sont valides, mais il ne fait pas de doute que le Gouverneur de la Grande-Comore et ses accompagnateurs auront chacun et chacune le titre de «Haj» et «Haja» auprès d’une opinion publique avide de titres, mais dans l’orthodoxie musulmane, le pèlerinage effectué n’a aucune espèce de validité. C’est du tourisme de luxe et de prestige. L’un des grands problèmes avec le boxeur-catcheur Mouigni Baraka, c’est que sa folie dépensière trouve toujours un terrain d’élection dans des voyages inutiles à l’étranger. C’est quand il est à l’étranger qu’il peut donner toute la mesure de sa prodigalité irresponsable quand il s’agit de fonds publics. Il dépense et dépense, et ne fait jamais une évaluation de sa folie dépensière. Parce que, malgré la grande complaisance démagogique des Oulémas comoriens, il n’y en aura aucun qui osera affirmer en public la validité d’un pèlerinage offert à une bande de copains et de coquins sur fonds publics, pendant que le peuple comorien souffre dans une misère absolue accentuée par des tas d’immondices à Moroni.
Par ARM
© www.lemohelien.com – Lundi 29 septembre 2014.
Il faudra que les Oulémas comoriens se remettent sérieusement au travail. Ils doivent tout faire pour nous expliquer et surtout expliquer aux autorités comoriennes les conditions qui doivent être remplies par les Musulmans pour réussir le pèlerinage aux Lieux Saints de l’Islam. La chose est d’autant plus urgente que nos anciens maîtres d’École coranique nous expliquaient que le pèlerinage est lié à un certain nombre de conditions aussi importantes les unes que les autres. Parmi celles-ci, il y a celle qui oblige le Musulman à ne pas affamer sa famille pour aller parader aux Lieux Saints de l’Islam, mais également celles qui insistent sur l’origine légale et propre de l’argent devant financer le pèlerinage. En d’autres termes, on ne doit pas voler de l’argent pour aller en Arabie Saoudite en pèlerinage.
Or, la réalité comorienne politique nous oblige à constater que le «tourisme» à La Mecque et Médine est devenu un sport national, surtout de la part des autorités et de leurs séides. En effet, chaque année, alors que le peuple comorien croupit dans la misère, dans la soif, dans la famine, dans l’obscurité et dans le mal-vivre généralisé, les autorités comoriennes multiplient les voyages de «tourisme» en Arabie Saoudite, prétendument pour faire du pèlerinage. Chaque année, elles effectuent le voyage, aux frais de la Princesse. La distribution des billets pour le pèlerinage à des membres du parti politique au pouvoir est même devenue un rituel. Cette année, Mouigni Baraka, notre boxeur-catcheur national, est donc parti en «pèlerinage» aux Lieux Saints de l’Islam. Il est arrivé en Arabie Saoudite dans la matinée de ce dimanche 28 septembre 2014 en compagnie d’une forte et inutile délégation de sa nouvelle garde rapprochée du parti RDC (RDC comme la République démocratique du Congo). Et comme Dieu est juste, il a donné une belle leçon à cette fine équipe, en faisant égarer un des compagnons du Gouverneur boxeur-catcheur sur les hauts plateaux d’Éthiopie, juste pour un petit avertissement. On prétend sans rien prouver que déjà Mouigni Baraka avait commencé à écrire le texte de condoléances qu’il devait lire à la famille du «disparu». Heureusement, «le disparu» a été retrouvé sain et sauf et ramené à Djeddah, en Arabie Saoudite. Ouf! On respire.
Mais, il n’empêche que cette façon qu’a le Gouverneur Mouigni Baraka pour ramener dans ses bagages et délégations des Comoriens et des Comoriennes qui n’ont strictement rien à y faire commence à bien y faire, et à faire jaser. Il est vrai que dans les autres pays musulmans du monde, les autorités attribuent des billets d’avion et d’autres moyens pour aider différents fonctionnaires à effectuer le pèlerinage. Mais, il ne s’agit jamais d’une opération politique, comme le fait Mouigni Baraka. Car, le Gouverneur de la Grande-Comore a entièrement et complètement politisé l’opération, en ne faisant entrer dans ses bagages que ses partisans, au lieu de favoriser le mérite.
Les êtres humains que nous sommes n’avons aucune compétence pour dire si oui ou non les pèlerinages politiques sont valides, mais il ne fait pas de doute que le Gouverneur de la Grande-Comore et ses accompagnateurs auront chacun et chacune le titre de «Haj» et «Haja» auprès d’une opinion publique avide de titres, mais dans l’orthodoxie musulmane, le pèlerinage effectué n’a aucune espèce de validité. C’est du tourisme de luxe et de prestige. L’un des grands problèmes avec le boxeur-catcheur Mouigni Baraka, c’est que sa folie dépensière trouve toujours un terrain d’élection dans des voyages inutiles à l’étranger. C’est quand il est à l’étranger qu’il peut donner toute la mesure de sa prodigalité irresponsable quand il s’agit de fonds publics. Il dépense et dépense, et ne fait jamais une évaluation de sa folie dépensière. Parce que, malgré la grande complaisance démagogique des Oulémas comoriens, il n’y en aura aucun qui osera affirmer en public la validité d’un pèlerinage offert à une bande de copains et de coquins sur fonds publics, pendant que le peuple comorien souffre dans une misère absolue accentuée par des tas d’immondices à Moroni.
Par ARM
© www.lemohelien.com – Lundi 29 septembre 2014.