Quand le Gouverneur de la Grande-Comore et ses supporters se croient sur un ring. Le Gouverneur Mouigni Baraka de la Grande-Comore s...
Quand le Gouverneur de la Grande-Comore et ses supporters se croient sur un ring.
Le Gouverneur Mouigni Baraka de la Grande-Comore s'est enterré vivant et politiquement ce dimanche 14 septembre 2014 à Aubervilliers, en Région parisienne. C'est à croire que Dieu a décidé de le châtier publiquement pour le mal qu'il fait aux Comores et aux Comoriens, au-delà de la seule île de la Grande-Comore, dont il a officiellement la charge. Et comment Dieu ne l'aurait-il pas puni si, pour assister aux cérémonies «Madjliss» des ressortissants de sa belle ville de Ntsoudjini et pour des meetings politiques complètement insipides, il a fait remplir un avion de ses partisans des Comores jusqu'en France, prenant la lourde responsabilité morale de faire financer des activités politiques scélérates sur fonds publics?
Au surplus, alors qu'il est en France pour ses petites magouilles politiques qui n'intéressent que lui-même et sa rachitique clientèle politique, il se fait indemniser chaque jour par l'État comorien, exactement comme Mohamed Ali Saïd, Gouverneur sauvage de Mohéli, qui va faire son commerce privé à Dubaï mais tout en faisant financer ses activités commerciales par l'État. En effet, alors que le Gouverneur Mouigni Baraka se promène en France pour débiter des mensonges sur sa gouvernance ratée et pour sa capacité à diriger les Comores en 2016-2021, il se fait payer 500.000 francs comoriens par jour passé en France. C'est pareil pour ses accompagnateurs. En tout état de cause, ce dimanche 14 septembre 2014, le Gouverneur Mouigni Baraka, avec l'argent du peuple comorien est donc parti faire des salamalecs et des blablas à Aubervilliers.
Au surplus, alors qu'il est en France pour ses petites magouilles politiques qui n'intéressent que lui-même et sa rachitique clientèle politique, il se fait indemniser chaque jour par l'État comorien, exactement comme Mohamed Ali Saïd, Gouverneur sauvage de Mohéli, qui va faire son commerce privé à Dubaï mais tout en faisant financer ses activités commerciales par l'État. En effet, alors que le Gouverneur Mouigni Baraka se promène en France pour débiter des mensonges sur sa gouvernance ratée et pour sa capacité à diriger les Comores en 2016-2021, il se fait payer 500.000 francs comoriens par jour passé en France. C'est pareil pour ses accompagnateurs. En tout état de cause, ce dimanche 14 septembre 2014, le Gouverneur Mouigni Baraka, avec l'argent du peuple comorien est donc parti faire des salamalecs et des blablas à Aubervilliers.
Il a été acclamé à son arrivée dans cette ville par des groupies payés pour ce faire, et l'assimilant à Dieu lui-même. Au moment où il allait prendre la parole dans la salle, de jeunes Comoriens ont brandi des papiers de format A4 sur lesquels ils ont écrit des petits messages innocents et pas insultants pour un sou, pour rappeler au premier magistrat de la Grande-Comore quelques réalités de mal-vivre aux Comores et pour lui poser des questions: «À quand le droit de vote pour la diaspora?», «On ne finance pas une campagne avec de l'argent public!», «Rilemewa» («Nous sommes fatigués» ou «Nous en avons marre»), «Sans eau, pas de vie», «Le boulot pour tous, c'est pour quand?», etc.
Il faut que les gens nous disent s'il y a une seule injure dans les messages de ce type. Il n'y en a pas. Aucune injure. Aucune insulte. Aucune provocation. C'est un juste rappel des réalités amères dans lesquelles vivent tous les Comoriens, sur toutes les îles. Or, les groupies du Gouverneur Mouigni Baraka n'ont pas hésité à se déchaîner sur les trublions pacifiques, et les ont roués de coups jusqu'à casser quelques mâchoires. Ils ont malmené même des femmes, en les frappant à mort. Le Gouverneur Mouigni Baraka, mon frère le Député Djaé Ahamada Chanfi, Jawad Saïd Youssouf et les autres chefs du Parti RDC (personne ne sait ce que signifie ce sigle) ont laissé faire et ont même encouragé le passage à tabac des jeunes contestataires, parmi lesquels on retrouve Irchad Abdallah, «le Pape de Facebook», et d'autres membres les plus prometteurs et les plus talentueux de la jeunesse comorienne en France. Des mâchoires brisées! Pour des papiers A4 sur lesquels ne figure aucune injure. Et Mouigni Baraka, Djaé Ahamada Chanfi et Jawad Saïd Youssouf ont laissé faire et ont encouragé la barbarie. Et ces gens-là veulent diriger les Comores en 2016-2021? Voyons…
Cette affaire est très grave parce qu'elle prouve que le Gouverneur Mouigni Baraka est un homme très violent, qui aime voir le sang couler, même quand il s'agit du sang de Comoriens. Cela prouve également que le Gouverneur Mouigni Baraka est entouré d'hommes et de femmes d'une violence inouïe, inutile, destructrice et stupide. Les Comoriens prennent acte de tout ça et attendent. Le moment venu, ils expliqueront à Mouigni Baraka qu'en France, il existe ce qu'on appelle «la liberté d'expression». Celle-ci permet aux gens de s'exprimer sans se faire tuer. Et quand on est un homme qui cherche à diriger un pays, on ne s'entoure pas d'excités qui ne savent s'exprimer que par des coups de poings. Quand on veut diriger un pays, on n'encourage pas les gens à taper sur les autres. Ce qui est arrivé à Aubervilliers n'est pas une affaire de Grands-Comoriens, mais une affaire comorienne. Elle nous concerne tous. La seule erreur commise par nos frères et sœurs qui sont partis afficher les messages sur papiers A4 à Aubervilliers, c'est qu'ils n'ont pas alerté des Comoriens au-delà de la communauté de la Grande-Comore en France. Ce dimanche 14 septembre 2014, j'avais 1.000 choses à faire. Mais, si mon frère Irchad Abdallah et les autres frères et sœurs m'avaient dit qu'ils allaient faire passer des messages par papiers A4, j'aurais tout arrêté pour être à Aubervilliers. Et si les gens de Mouigni Baraka m'avaient fracassé la mâchoire, j'en aurais tiré une immense fierté. C'est mon frère Djaé Ahamada Chanfi qui m'aurait indiqué aux fanatiques, en leur demandant de taper très fort sur ma tête pour me tuer carrément afin de débarrasser les Comores d'un trublion. Ça aurait été une belle mort.
Par ARM
© www.lemohelien.com – Lundi 15 septembre 2014.