Le mercredi 24 septembre 2014, Moussa Toybou, ancien Président de l’Île autonome d’Anjouan et Président du Parti SNDD, et ses partisans acc...
Le mercredi 24 septembre 2014, Moussa Toybou, ancien Président de l’Île autonome d’Anjouan et Président du Parti SNDD, et ses partisans accueillaient dans une ambiance de joie, convivialité et cordialité Mme Moinaécha Youssouf Djalali, candidate déclarée à l’élection présidentielle comorienne de 2016. Cet accueil républicain commença à 11 heures à l’Aéroport d’Ouani, dans une chaleur chargée d’émotion et de dignité, mais aussi dans une ambiance qu’on ne retrouve que quand il s’agit d’accueillir un membre de la famille qu’on n’a pas vu depuis des années. Mme Moinaécha Youssouf Djalali et sa délégation ont donc pris contact avec l’île d’Anjouan dans la joie et la confiance.
En cette circonstance, tout le monde a pu se rendre compte des immenses espoirs placés en la personne de Mme Moinaécha Youssouf Djalali, car c’est de cela qu’il s’agit, puisque la tournée qu’elle effectue à Anjouan n’est pas faite pour piqueniquer, mais pour organiser une élection présidentielle qui devra permettre aux Comores de sortir de l’ornière. Le cortège de Mme Moinaécha Youssouf Djalali a donc quitté la ville d’Ouani en direction de Mutsamudu, après une belle traversée de Mirontsy. C’est dans la demeure du Président Moussa Toybou à Mutsamudu que tout le monde se retrouva pour les présentations et les premières séances de travail. On y retrouvait autour de Madame la candidate, différents dirigeants et militants du SNDD, sous la direction du Président Moussa Toybou, qui jouait les présentateurs et les maîtres de cérémonie. Si pendant sa présidence, Ahmed Abdallah Mohamed Sambi n’avait pas interdit les manifestations politiques en public quand on n’est pas en période électorale, Mme Moinaécha Youssouf Djalali aurait pu faire une belle démonstration de sa popularité à Anjouan. Mais, ce n’est que partie remise.
Après les présentations des hommes et des femmes présents à cette rencontre, le débat politique fut lancé avec ferveur et intérêt, notamment en présence de la presse, et chacun put poser à Mme Moinaécha Youssouf Djalali toutes les questions qui lui tenaient à cœur. Les interrogations les plus récurrentes portaient sur des thèmes qui sont au centre de la dure vie quotidienne des Comoriens, pendant que d’autres étaient axées sur les élections présidentielles à venir: la vie de plus en plus chère aux Comores alors que les autorités restent indifférentes, le chômage, le naufrage de la Justice comorienne, le développement exponentiel de la corruption, la misère ambiante, etc. Comme nous, au SNDD, avons gardé un goût très amer des élections de 2010, nous avons posé de multiples questions sur les risques de fraude électorale en 2016. Le Président Moussa Toybou et ses partisans n’avons pas oublié les bourrages des urnes en 2010 par les militaires et les agents civils d’Ahmed Abdallah Mohamed Sambi.
Après les présentations des hommes et des femmes présents à cette rencontre, le débat politique fut lancé avec ferveur et intérêt, notamment en présence de la presse, et chacun put poser à Mme Moinaécha Youssouf Djalali toutes les questions qui lui tenaient à cœur. Les interrogations les plus récurrentes portaient sur des thèmes qui sont au centre de la dure vie quotidienne des Comoriens, pendant que d’autres étaient axées sur les élections présidentielles à venir: la vie de plus en plus chère aux Comores alors que les autorités restent indifférentes, le chômage, le naufrage de la Justice comorienne, le développement exponentiel de la corruption, la misère ambiante, etc. Comme nous, au SNDD, avons gardé un goût très amer des élections de 2010, nous avons posé de multiples questions sur les risques de fraude électorale en 2016. Le Président Moussa Toybou et ses partisans n’avons pas oublié les bourrages des urnes en 2010 par les militaires et les agents civils d’Ahmed Abdallah Mohamed Sambi.
Tout le monde reconnaît aujourd’hui le tort que ces bourrages des urnes ont causé non seulement à la candidature du Président Moussa Toybou, mais également et surtout à la cause de l’État de Droit et de la démocratie aux Comores. Maîtrisant parfaitement son sujet et ses dossiers, déployant une bonne argumentation, Mme Moinaécha Youssouf Djalali a expliqué à l’assistance comment elle compte mettre fin au mal-vivre et à la sinistrose aux Comores, et comment elle a commencé à sensibiliser la communauté internationale sur les risques de fraude électorale en 2015 et 2016, et surtout comment éviter le vol éhonté du vote et du choix légitime du peuple comorien. Pour elle, la sécurisation des élections législatives de 2015 et des élections présidentielles de 2016 est un devoir moral pour la communauté internationale et pour les Comores elles-mêmes, pour que les événements électoraux malheureux de 2010 ne puissent plus se reproduire et pour que la fraude électorale ne puisse permettre aux dirigeants actuels de se croire à l’abri d’une sanction populaire par les urnes. La tonalité du discours, la fiabilité de l’argumentation et la sincérité qui transparaissait des propos de Mme Moinaécha Youssouf Djalali ont fait dire aux personnes présentes que l’heure du véritable changement a sonné et que ce changement doit se faire par l’abandon des méthodes dangereuses qui ont ruiné les Comores, et par le renouvellement d’une classe politique qui a échoué et qui doit céder la place à des gens qui aiment sincèrement leur pays et qui veulent se mettre à son service pour le bien du peuple comorien.
Par Saïndou Toibibou,
Correspondant à Anjouan
© www.lemohelien.com – Dimanche 28 septembre 2014.
Par Saïndou Toibibou,
Correspondant à Anjouan
© www.lemohelien.com – Dimanche 28 septembre 2014.