"Indignez-vous !" Disait Stéphane Hessel en 2010. S’il y a un peuple, qui a fait sien involontairement, ce fameux slogan, c’est...
"Indignez-vous !" Disait Stéphane Hessel en 2010. S’il y a un peuple, qui a fait sien involontairement, ce fameux slogan, c’est bien nous les Comoriens. Nous sommes devenus les champions de l’indignation. Pas un jour ne passe, sans que n’atterrisse sur les réseaux sociaux, une lettre ouverte à monsieur Untel, une attaque au vitriol contre tel membre du gouvernement, un communiqué dénonçant le dysfonctionnement de l’appareil judiciaire, ou la corruption qui gangrène l’administration .
Sur les blogs et les murs Facebook, chacun veut paraître comme étant le plus écœuré par la situation actuelle du pays,"plus révolté que moi tu meurs", c’est la course à l’échalote! Hélas très peu se souviennent, que Stéphane Hessel a également publié, en mars 2011 "Engagez-vous !" .
Hélas non! Chez nous, Il suffit de pousser son "coup de gueule" virtuel sur la toile, pour avoir le sens du devoir accompli. Mais dire que le pays va mal et que la population souffre, ça n’a rien d’héroïque. Car qui ne le sait pas? C’est ce qu’on appelle " enfoncer des portes ouvertes". La rhétorique et l’éloquence ont pris le pas sur l’action concrète.
Gandhi disait " Nous devons être le changement que nous voulons voir dans le monde." Là où sous d’autres cieux, les patriotes sont prêts à verser leur sang pour sauver la patrie, nos vaillants combattants n’ont que leur connexion wi-fi et leur salive à sacrifier à notre nation. Pourtant une indignation sans engagement n’est rien d’autre qu’une politique de l’émotion.
Ce n'est pas le cas de tout le monde. Une petite minorité active descend dans la rue, pancartes à la main, nous les encourageons dans cette démarche.
Beaucoup ont peur que leur engagement politique ne soit qu'un coup d'épée dans l'eau. Mais souvenez-vous de ses paroles de Roosvelt : "Le pire n'est pas d'échouer, c'est de ne pas essayer."
Notre archipel a besoin que tous ces bons sentiments qui s’expriment sur le web, se transforment en engagement politique aux élections municipales et législatives de décembre 2014. Pour que tous ces talents du net deviennent une vague qui va reformer le pays de fond en comble. L’heure est venu de s’engager plutôt que de s’enrager. Séneque a dit "Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas. C'est parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles."
Comores Developpement
Sur les blogs et les murs Facebook, chacun veut paraître comme étant le plus écœuré par la situation actuelle du pays,"plus révolté que moi tu meurs", c’est la course à l’échalote! Hélas très peu se souviennent, que Stéphane Hessel a également publié, en mars 2011 "Engagez-vous !" .
Hélas non! Chez nous, Il suffit de pousser son "coup de gueule" virtuel sur la toile, pour avoir le sens du devoir accompli. Mais dire que le pays va mal et que la population souffre, ça n’a rien d’héroïque. Car qui ne le sait pas? C’est ce qu’on appelle " enfoncer des portes ouvertes". La rhétorique et l’éloquence ont pris le pas sur l’action concrète.
Gandhi disait " Nous devons être le changement que nous voulons voir dans le monde." Là où sous d’autres cieux, les patriotes sont prêts à verser leur sang pour sauver la patrie, nos vaillants combattants n’ont que leur connexion wi-fi et leur salive à sacrifier à notre nation. Pourtant une indignation sans engagement n’est rien d’autre qu’une politique de l’émotion.
Ce n'est pas le cas de tout le monde. Une petite minorité active descend dans la rue, pancartes à la main, nous les encourageons dans cette démarche.
Beaucoup ont peur que leur engagement politique ne soit qu'un coup d'épée dans l'eau. Mais souvenez-vous de ses paroles de Roosvelt : "Le pire n'est pas d'échouer, c'est de ne pas essayer."
Notre archipel a besoin que tous ces bons sentiments qui s’expriment sur le web, se transforment en engagement politique aux élections municipales et législatives de décembre 2014. Pour que tous ces talents du net deviennent une vague qui va reformer le pays de fond en comble. L’heure est venu de s’engager plutôt que de s’enrager. Séneque a dit "Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas. C'est parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles."
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