Les résultats du baccalauréat sont sortis à Madagascar. Ils sont encore en baisse cette année. Dans la plupart des provinces, plus de la mo...
Les résultats du baccalauréat sont sortis à Madagascar. Ils sont encore en baisse cette année. Dans la plupart des provinces, plus de la moitié des candidats ont échoué. A Antananarivo, le taux de réussite est passé de 50% en 2011 à 39% cette année 2014. Le système scolaire traverse de nombreuses difficultés liées au manque d’enseignants et à la précarité des élèves. Les raisons de cette baisse des résultats sont donc multiples.
Première raison invoquée : il y a de plus en plus de candidats libres. C’est une tendance actuellement : de jeunes élèves, parfois encore au collège, veulent tenter leur chance pour abréger leurs études. Mais ils n’ont pas le niveau requis et font baisser les statistiques.
Il y a aussi la baisse du niveau général des élèves de terminale, selon le chef de service du baccalauréat pour la province de Diégo Suarez, dans le Nord, où le taux de réussite dégringole à 29%. Selon lui, les programmes souvent ne sont pas terminés notamment à cause des mouvements de grève. A Tuléar, à l’autre extrémité du pays, le directeur de l’office du bac déplore l’absentéisme des enseignants. Dans la petite ville d’Ampanihy, les élèves du lycée ont fini l’année sans professeur de sciences naturelles, de français et d’anglais.
Le niveau des élèves est enfin lié au grand nombre d’enseignants FRAM, ces vacataires payés par les associations de parents d’élèves et qui espèrent être un jour recrutés par l’Etat. On les appelle aussi « enseignants bénévoles ». Dans un lycée du centre-ville de la capitale, ils touchent 100 000 ariary tous les trois mois, environ 30€. Ils doivent donc préparer les élèves à l’examen, tout en travaillant par ailleurs pour gagner leur vie. RFI
Première raison invoquée : il y a de plus en plus de candidats libres. C’est une tendance actuellement : de jeunes élèves, parfois encore au collège, veulent tenter leur chance pour abréger leurs études. Mais ils n’ont pas le niveau requis et font baisser les statistiques.
Il y a aussi la baisse du niveau général des élèves de terminale, selon le chef de service du baccalauréat pour la province de Diégo Suarez, dans le Nord, où le taux de réussite dégringole à 29%. Selon lui, les programmes souvent ne sont pas terminés notamment à cause des mouvements de grève. A Tuléar, à l’autre extrémité du pays, le directeur de l’office du bac déplore l’absentéisme des enseignants. Dans la petite ville d’Ampanihy, les élèves du lycée ont fini l’année sans professeur de sciences naturelles, de français et d’anglais.
Le niveau des élèves est enfin lié au grand nombre d’enseignants FRAM, ces vacataires payés par les associations de parents d’élèves et qui espèrent être un jour recrutés par l’Etat. On les appelle aussi « enseignants bénévoles ». Dans un lycée du centre-ville de la capitale, ils touchent 100 000 ariary tous les trois mois, environ 30€. Ils doivent donc préparer les élèves à l’examen, tout en travaillant par ailleurs pour gagner leur vie. RFI