AFP - Le corps d'une femme adulte a été sorti des décombres de l'immeuble effondré, faisant passer le bilan à trois morts. Il y a on...
AFP - Le corps d'une femme adulte a été sorti des décombres de l'immeuble effondré, faisant passer le bilan à trois morts. Il y a onze blessés, dont quatre graves.
Au moins trois personnes, un enfant de huit ans et deux adultes, sont mortes dimanche dans l'explosion d'un immeuble à Rosny-sous-Bois, près de Paris, qui a fait également onze blessés et les recherches s'annonçaient longues et délicates pour retrouver cinq personnes portées disparues.
"Nous avons toujours beaucoup d'espoir de retrouver des personnes vivantes. Les opérations sont très risquées parce que la partie du bâtiment qui reste debout menace de s'effondrer", a expliqué le colonel des pompiers Bernard Tourneur, qui dirige les secours.
"C'est une course contre la montre qui demande de la technicité et du temps. Nous sommes obligés de travailler de manière très organisée. Le temps met en danger les victimes, mais nous sommes obligés de respecter certains facteurs techniques", a précisé le capitaine des pompiers Michel Cives. Parmi les onze blessés, quatre l'ont été grièvement, selon les pompiers.
Les investigations ont permis d'établir que sur les neuf personnes qui manquaient à l'appel à mi-journée, trois ne se trouvaient pas dans l'immeuble au moment du sinistre, selon les pompiers. Des dizaines de sauveteurs continuent de s'activer dans les gravats, se figeant et faisant silence dès qu'un chien semble "marquer" la présence possible d'un corps. Les débris de plâtre et de béton sont enlevés avec précaution, seau par seau.
"C'est une explosion vraisemblablement occasionnée par une fuite de gaz, il y a un effet de souffle qui laisse à penser cela", a avancé le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, sur place dans la matinée. "Il y avait des travaux de gaz et d'ERDF (électricité) sur les lieux", a indiqué le commandant Gabriel Plus, se refusant à faire un lien à ce stade.
Contactée par l'AFP, la société GRDF, chargée du réseau de distribution du gaz naturel, a indiqué qu'"aucune fuite n'avait été signalée précédemment" sur ces lieux. "Une hypothèse évoquée est que ce serait plus lié à des travaux menés par ERDF qui posait des câbles dans le périmètre", a ajouté un porte-parole. Interrogé par l'AFP, ERDF a refusé de commenter.
"Ils avaient creusé dans le trottoir juste en bas de l'immeuble", raconte Maryline Yvon, une voisine, convaincue que les travaux sont en cause. "Vu la force de l'explosion, c'est pas une bouteille de gaz, c'est sûr !" s'exclame cette femme de 49 ans. Dimanche vers 7 heures, l'explosion a comme tranché l'immeuble de quatre étages, exposant l'intérieur des appartements, papiers peints et pièces de vie, dans cette zone résidentielle de Seine-Saint-Denis, à l'est de la capitale.
La mairie a réquisitionné un gymnase pour accueillir les familles et une cellule médicale a été mise en place. Cet immeuble "semblait être normalement entretenu", a précisé le préfet de Seine-Saint-Denis Philippe Galli, qui va organiser le relogement de vingt-deux personnes.
Nos confrères du Parisien, qui ont rencontré des voisins choqués à Rosny-sous-Bois, rapportent le témoignage d'Alexandre. "Il y a au moins quinze camions de pompiers, c'est un énorme dispositif", explique-t-il, décrivant des vitres explosées et un éboulement. Toujours selon le quotidien francilien, un café tout proche aurait également été détruit dans l'explosion.
"Nous pouvons nous attendre à encore trouver des victimes sous les décombres", a affirmé un pompier sur place, estimant qu'on pouvait trouver des victimes encore vivantes sous les gravats sur une période comprise entre 12 et 24 heures.
Des habitants de Rosny-sous-Bois postent photos et témoignages sur Twitter :
Au moins trois personnes, un enfant de huit ans et deux adultes, sont mortes dimanche dans l'explosion d'un immeuble à Rosny-sous-Bois, près de Paris, qui a fait également onze blessés et les recherches s'annonçaient longues et délicates pour retrouver cinq personnes portées disparues.
"Nous avons toujours beaucoup d'espoir de retrouver des personnes vivantes. Les opérations sont très risquées parce que la partie du bâtiment qui reste debout menace de s'effondrer", a expliqué le colonel des pompiers Bernard Tourneur, qui dirige les secours.
"C'est une course contre la montre qui demande de la technicité et du temps. Nous sommes obligés de travailler de manière très organisée. Le temps met en danger les victimes, mais nous sommes obligés de respecter certains facteurs techniques", a précisé le capitaine des pompiers Michel Cives. Parmi les onze blessés, quatre l'ont été grièvement, selon les pompiers.
Les investigations ont permis d'établir que sur les neuf personnes qui manquaient à l'appel à mi-journée, trois ne se trouvaient pas dans l'immeuble au moment du sinistre, selon les pompiers. Des dizaines de sauveteurs continuent de s'activer dans les gravats, se figeant et faisant silence dès qu'un chien semble "marquer" la présence possible d'un corps. Les débris de plâtre et de béton sont enlevés avec précaution, seau par seau.
Une fuite de gaz "vraisemblablement" en cause
"C'est une explosion vraisemblablement occasionnée par une fuite de gaz, il y a un effet de souffle qui laisse à penser cela", a avancé le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, sur place dans la matinée. "Il y avait des travaux de gaz et d'ERDF (électricité) sur les lieux", a indiqué le commandant Gabriel Plus, se refusant à faire un lien à ce stade.
Contactée par l'AFP, la société GRDF, chargée du réseau de distribution du gaz naturel, a indiqué qu'"aucune fuite n'avait été signalée précédemment" sur ces lieux. "Une hypothèse évoquée est que ce serait plus lié à des travaux menés par ERDF qui posait des câbles dans le périmètre", a ajouté un porte-parole. Interrogé par l'AFP, ERDF a refusé de commenter.
"Ils avaient creusé dans le trottoir juste en bas de l'immeuble", raconte Maryline Yvon, une voisine, convaincue que les travaux sont en cause. "Vu la force de l'explosion, c'est pas une bouteille de gaz, c'est sûr !" s'exclame cette femme de 49 ans. Dimanche vers 7 heures, l'explosion a comme tranché l'immeuble de quatre étages, exposant l'intérieur des appartements, papiers peints et pièces de vie, dans cette zone résidentielle de Seine-Saint-Denis, à l'est de la capitale.
La mairie a réquisitionné un gymnase pour accueillir les familles et une cellule médicale a été mise en place. Cet immeuble "semblait être normalement entretenu", a précisé le préfet de Seine-Saint-Denis Philippe Galli, qui va organiser le relogement de vingt-deux personnes.
"C'est un énorme dispositif"
Nos confrères du Parisien, qui ont rencontré des voisins choqués à Rosny-sous-Bois, rapportent le témoignage d'Alexandre. "Il y a au moins quinze camions de pompiers, c'est un énorme dispositif", explique-t-il, décrivant des vitres explosées et un éboulement. Toujours selon le quotidien francilien, un café tout proche aurait également été détruit dans l'explosion.
"Nous pouvons nous attendre à encore trouver des victimes sous les décombres", a affirmé un pompier sur place, estimant qu'on pouvait trouver des victimes encore vivantes sous les gravats sur une période comprise entre 12 et 24 heures.
Des habitants de Rosny-sous-Bois postent photos et témoignages sur Twitter :