Réactions politiques à la démission du gouvernement de Manuel Valls, dont la nouvelle équipe sera dévoilée mardi: - Eric Ciotti, député...
Réactions politiques à la démission du gouvernement de Manuel Valls, dont la nouvelle équipe sera dévoilée mardi:
- Eric Ciotti, député UMP des Alpes-Maritimes, proche de François Fillon: "cette option nous conduit dans une crise politique majeure, inédite peut-être sous la Ve république, très clairement. Aujourd'hui, le gouvernement n'a plus la majorité et nous le verrons très vite à l?Assemblée nationale puisque j'imagine que ce gouvernement va exclure les frondeurs, et ils sont nombreux, ce sont des ministres de poids, et que ces ministres de poids vont rejoindre une forme d'opposition qui comprenait déjà les communistes et les Verts (...) Je ne suis pas convaincu qu'un simple remaniement suffira à résoudre cette crise. Personnellement, je ne vois pas comment le président de la République pourra s?exonérer de redonner la parole au peuple sous une forme ou sous une autre" (sur I>TELE)
- Luc Carvounas, sénateur-maire (PS) du Val-de-Marne, proche de Manuel Valls: "à partir du moment où la fête de Frangy s'est transformée hier en une tribune contre la politique menée par le président de la République et le Premier ministre, il y a une cohérence entre l'exécutif dans ses deux têtes de dire et affirmer qu'il ne peut pas y avoir, et encore plus au lendemain de la débâcle aux municipales et aux européennes, deux, trois voix au sein du gouvernement. Nos concitoyens n'y comprendraient rien. Je regrette qu'Arnaud Montebourg et Benoît Hamon aient choisi cette option. Je ne pense pas que cela corresponde aux attentes des Françaises et des Français et, en même temps, je salue l'acte d'autorité qu'ont eu ce matin le président de la République qui demande à son Premier ministre de reformer un gouvernement" (sur I>TELE).
- Florian Philippot, vice-président du Front national: "François Hollande est confronté à une vraie crise de confiance dans son propre camp. Ce gouvernement, ce pouvoir est devenu une sorte de bateau ivre. La solution était-elle de refaire une espèce de remaniement comme on l'a fait il y a quelques mois en passant de Jean-Marc Ayrault à Manuel Valls? Non, je crois que c'est reculer pour mieux sauter, parce qu'on conduira la même politique. Ce sera en réalité un nouveau gouvernement technique au service de l'Union européenne qui continuera dans l'échec. (...) La seule solution qui va s'imposer, c'est le retour au peuple par la dissolution de l'Assemblée nationale." (sur BFMTV)
- Marie-Noëlle Lienemann, aile gauche du PS: "On arrive à une crise politique qui aurait pu être évitée si le Président de la République quand les chiffres ont confirmé que sa politique n'atteignait pas ses objectifs avait largement ouvert le débat (...) on est maintenant devant une situation où la réponse est le durcissement et l'autorité. C'est la ligne désastreuse après ne pas avoir pris l'ensemble des forces de gauche qui avaient fait sa victoire, éliminé les écologistes puis éliminé l'aile récalcitrante qui représente quand même beaucoup de gens au sein du PS, François Hollande se trouve comme un roi nu. (...) Ce n'est pas une clarification qui permet de nous rassembler. C'est un acte d'autorité qui affaibli la majorité présidentielle (...) Le Président de la République n'est quand même pas Dieu le père dans notre pays, il a quand même besoin d'une majorité politique (...) tant pis, on a raison contre le peuple, ça ne tiendra pas longtemps" (BFMTV)
- Eric Ciotti, député UMP des Alpes-Maritimes, proche de François Fillon: "cette option nous conduit dans une crise politique majeure, inédite peut-être sous la Ve république, très clairement. Aujourd'hui, le gouvernement n'a plus la majorité et nous le verrons très vite à l?Assemblée nationale puisque j'imagine que ce gouvernement va exclure les frondeurs, et ils sont nombreux, ce sont des ministres de poids, et que ces ministres de poids vont rejoindre une forme d'opposition qui comprenait déjà les communistes et les Verts (...) Je ne suis pas convaincu qu'un simple remaniement suffira à résoudre cette crise. Personnellement, je ne vois pas comment le président de la République pourra s?exonérer de redonner la parole au peuple sous une forme ou sous une autre" (sur I>TELE)
- Luc Carvounas, sénateur-maire (PS) du Val-de-Marne, proche de Manuel Valls: "à partir du moment où la fête de Frangy s'est transformée hier en une tribune contre la politique menée par le président de la République et le Premier ministre, il y a une cohérence entre l'exécutif dans ses deux têtes de dire et affirmer qu'il ne peut pas y avoir, et encore plus au lendemain de la débâcle aux municipales et aux européennes, deux, trois voix au sein du gouvernement. Nos concitoyens n'y comprendraient rien. Je regrette qu'Arnaud Montebourg et Benoît Hamon aient choisi cette option. Je ne pense pas que cela corresponde aux attentes des Françaises et des Français et, en même temps, je salue l'acte d'autorité qu'ont eu ce matin le président de la République qui demande à son Premier ministre de reformer un gouvernement" (sur I>TELE).
- Florian Philippot, vice-président du Front national: "François Hollande est confronté à une vraie crise de confiance dans son propre camp. Ce gouvernement, ce pouvoir est devenu une sorte de bateau ivre. La solution était-elle de refaire une espèce de remaniement comme on l'a fait il y a quelques mois en passant de Jean-Marc Ayrault à Manuel Valls? Non, je crois que c'est reculer pour mieux sauter, parce qu'on conduira la même politique. Ce sera en réalité un nouveau gouvernement technique au service de l'Union européenne qui continuera dans l'échec. (...) La seule solution qui va s'imposer, c'est le retour au peuple par la dissolution de l'Assemblée nationale." (sur BFMTV)
- Marie-Noëlle Lienemann, aile gauche du PS: "On arrive à une crise politique qui aurait pu être évitée si le Président de la République quand les chiffres ont confirmé que sa politique n'atteignait pas ses objectifs avait largement ouvert le débat (...) on est maintenant devant une situation où la réponse est le durcissement et l'autorité. C'est la ligne désastreuse après ne pas avoir pris l'ensemble des forces de gauche qui avaient fait sa victoire, éliminé les écologistes puis éliminé l'aile récalcitrante qui représente quand même beaucoup de gens au sein du PS, François Hollande se trouve comme un roi nu. (...) Ce n'est pas une clarification qui permet de nous rassembler. C'est un acte d'autorité qui affaibli la majorité présidentielle (...) Le Président de la République n'est quand même pas Dieu le père dans notre pays, il a quand même besoin d'une majorité politique (...) tant pis, on a raison contre le peuple, ça ne tiendra pas longtemps" (BFMTV)