Les étudiants comoriens en Guinée comptent saisir le ministère des Affaires étrangères en vue de leur rapatriement provisoire au pays. U...
Les étudiants comoriens en Guinée comptent saisir le ministère des Affaires étrangères en vue de leur rapatriement provisoire au pays.
Les comoriens qui étudient en Guinée craignent pour leur santé et seraient en concertation afin de demander aux autorités comoriennes leur rapatriement provisoire dans leur pays.
Selon l’un de ces étudiants, les Comores n’ayant pas d’ambassade en Guinée , les chances de voir leur préoccupation aboutir à temps restent infimes. «Nous allons envoyer directement une lettre au ministre des Affaires Étrangères afin que la question soit étudiée au plus vite», a confié à Habarizacomores, par Mail, un autre étudiant.
Depuis l’apparition de cette maladie en Afrique de l’Ouest, près de 1000 morts ont déjà été enregistrés, faute de traitement adéquate jusqu’à ce jour. L’organisation mondiale de la santé (OMS), qui vient de la déclarer problème de santé publique urgente a annoncé mercredi dernier une réunion extraordinaire cette semaine pour examiner l’éventualité d’utiliser le sérum ZMAPP expérimental en Afrique de l’ouest. Ce traitement a été administré à deux Américains travaillant pour l’organisation caritative Samaritan’s Purse au Liberia, l’un des trois pays avec la Sierra Leone et la Guinée qui font face à une épidémie d’une ampleur sans précédent d’Ebola.
Une épidémie de fièvre hémorragique à virus Ebola sévit
actuellement en Guinée, en Sierra Leone et au Liberia. Des cas ont
été rapportés au Nigeria.
En Guinée, elle a provoqué le décès de plus de 230
personnes. Son foyer principal se situe en Guinée forestière dans les
préfectures de Guékédou et de Macenta. Des cas confirmés par des
analyses biologiques ont également été enregistrés dans la capitale
Conakry, et dans les préfectures de Boffa, Dabola, Kissidougou,
Kouroussa, Pita, Siguiri,Télimélé, Nzérékoré et Yomou).
Le virus se transmet des animaux sauvages à l’homme et
se répand au sein des populations par transmission interhumaine.
Dans ce contexte, il est
déconseillé de se déplacer ou de séjourner dans la zone du foyer
principal de l’épidémie en Guinée forestière, sauf raison impérative . Il est également recommandé de se tenir informé
des directives sanitaires émises par les autorités guinéennes.
Les comoriens qui étudient en Guinée craignent pour leur santé et seraient en concertation afin de demander aux autorités comoriennes leur rapatriement provisoire dans leur pays.
Selon l’un de ces étudiants, les Comores n’ayant pas d’ambassade en Guinée , les chances de voir leur préoccupation aboutir à temps restent infimes. «Nous allons envoyer directement une lettre au ministre des Affaires Étrangères afin que la question soit étudiée au plus vite», a confié à Habarizacomores, par Mail, un autre étudiant.
Depuis l’apparition de cette maladie en Afrique de l’Ouest, près de 1000 morts ont déjà été enregistrés, faute de traitement adéquate jusqu’à ce jour. L’organisation mondiale de la santé (OMS), qui vient de la déclarer problème de santé publique urgente a annoncé mercredi dernier une réunion extraordinaire cette semaine pour examiner l’éventualité d’utiliser le sérum ZMAPP expérimental en Afrique de l’ouest. Ce traitement a été administré à deux Américains travaillant pour l’organisation caritative Samaritan’s Purse au Liberia, l’un des trois pays avec la Sierra Leone et la Guinée qui font face à une épidémie d’une ampleur sans précédent d’Ebola.