Le Gouverneur de Mohéli et son chef d’entreprise ne se sont même pas déplacés Le slogan du blog de mon ami Saïd Mzé Dafiné est « Karidjap...
Le Gouverneur de Mohéli et son chef d’entreprise ne se sont même pas déplacés
Le slogan du blog de mon ami Saïd Mzé Dafiné est «Karidjapvendza», «Nous ne l’avons pas voulu». À l’heure qu’il est, les Djoieziens se demandent s’ils doivent payer des droits d’auteur à l’enfant chéri de Salimani-Hambou pour faire usage de son fameux slogan, car la vie à Djoiezi se résume par «Karidjapvendza», «Nous ne l’avons pas voulu». Comment peut-il en être autrement quand on reçoit un message de détresse de Djoiezi après le premier? Le deuxième a le contenu suivant: «Frère ARM, est-ce qu’il y a Internet en France et est-ce que le Président Ikililou Dhoinine a vu les images de deuil causées par sa digue de paille ici? Mon frère, lors du grand raz-de-marée de la matinée du mercredi 13 août 2014, toutes les maisons qui sont construites le long de la plage sont menacées et certaines sont même tombées, comme celle de MmeRahamati Hassani Soilihi, celle du Foundi Bounou, le grand Maître d’École coranique, et celles d’autres personnes qui ont été obligées d’abandonner leurs résidences, y compris celle d’États-Uniens. Les Djoieziens ont bien compris la leçon. Ils disent qu’ils ont été trahis par le chef de l’État car eux, ne connaissent pas le Gouverneur Mohamed Ali Saïd, qu’ils qualifient de “sale type sans éducation”. En tout cas, si rien ne se fait dans les plus brefs délais, Djoiezi risque d’être défigurée et même rayée de la carte sur toute la partie de la plage. Ce qui fait plus mal, c’est que le chef de l’entreprise du Gouverneur et le Gouverneur lui-même ne se sont même pas déplacés pour aller réconforter les sinistrés. C’est comme quand la voiture du Gouverneur avait tué l’enfant du journaliste Mouayad Salim et que le Gouverneur Mohamed Ali Saïd avait refusé de se déplacer pour aller présenter les condoléances à la famille qui avait subi le malheur de perdre son enfant par sa faute. En tout cas, comme disait Ali Soilihi,“seule l’histoire est juge”. Les images sont très choquantes et déprimantes».
Comme toujours dans ce pays à la piété à fleur de peau, chaque fois qu’on se sent dépassé par les événements, notamment quand les autorités s’en lavent les mains, on s’enferme dans les mosquées et on prie. Que faire de plus, surtout à un moment où les coups de boutoir des eaux de l’océan Indien sur la «digue de paille» empêchent les Djoieziens de fermer l’œil? Selon le journaliste Mouayad Salim, correspondant deLa Gazette des Comores à Mohéli, «certains observateurs pointent du doigt l’emplacement de cette digue, “conséquence d’une étude préalable appropriée pas du tout faite avec une entreprise utilisant des ingénieurs non qualifiés en la matière”». Quels ingénieurs? Ils sont où les ingénieurs du Gouverneur affairiste Mohamed Ali Saïd, qui construit-détruit cette digue de la mort alors qu’il ne dispose d’aucune expertise en la matière? Une digue qui se construit sur du sable fin, cela doit demander de l’expertise quand même. Il faut quand même arrêter de croire que la construction d’une digue peut se faire dans n’importe quelles conditions, par des éleveurs de moutons et par des écailleurs de poisson tilapia. Il faut que les Mohéliens comprennent que leur Gouverneur peut mentir en racontant de petites histoires sur sa capacité à construire une cabane ou un poulailler, mais quand il s’agit d’une digue, sur du sable, il faut que les Mohéliens arrêtent de se raconter des histoires. Comment quelqu’un qui n’a jamais entendu parler de «centre de gravité» peut construire des digues? Qui veut-on prendre pour un zazou? Une digue? Sur du sable? Une digue? Soyons sérieux!
D’ailleurs, les images du tsunami de Djoiezi se passent de tout commentaire. Ce sont des images de fin du monde. Des images de mort. Ce sont des images de l’Apocalypse. Il n’y manque que les Quatre Cavaliers de l’Apocalypse. Cette tragédie permet de constater que la désinvolture avec laquelle le Président de la République traite ses affaires avec le Gouverneur Mohamed Ali Saïd fait revivre aux Comoriens la réalité d’un pouvoir politique qui ne prend pas toute la mesure des responsabilités incombant à un chef d’État moderne. On ne confie pas un chantier de cette envergure à un je-m’en-foutiste et à Jean-foutre de type Mohamed Ali Saïd, qui ne se donne jamais la peine de se déplacer pour aller rendre visite à des sinistrés et à des gens qui sont frappés par le deuil du fait de ses agissements malheureux.
Par ARM
© www.lemohelien.com – Jeudi 14 août 2014.
Le slogan du blog de mon ami Saïd Mzé Dafiné est «Karidjapvendza», «Nous ne l’avons pas voulu». À l’heure qu’il est, les Djoieziens se demandent s’ils doivent payer des droits d’auteur à l’enfant chéri de Salimani-Hambou pour faire usage de son fameux slogan, car la vie à Djoiezi se résume par «Karidjapvendza», «Nous ne l’avons pas voulu». Comment peut-il en être autrement quand on reçoit un message de détresse de Djoiezi après le premier? Le deuxième a le contenu suivant: «Frère ARM, est-ce qu’il y a Internet en France et est-ce que le Président Ikililou Dhoinine a vu les images de deuil causées par sa digue de paille ici? Mon frère, lors du grand raz-de-marée de la matinée du mercredi 13 août 2014, toutes les maisons qui sont construites le long de la plage sont menacées et certaines sont même tombées, comme celle de MmeRahamati Hassani Soilihi, celle du Foundi Bounou, le grand Maître d’École coranique, et celles d’autres personnes qui ont été obligées d’abandonner leurs résidences, y compris celle d’États-Uniens. Les Djoieziens ont bien compris la leçon. Ils disent qu’ils ont été trahis par le chef de l’État car eux, ne connaissent pas le Gouverneur Mohamed Ali Saïd, qu’ils qualifient de “sale type sans éducation”. En tout cas, si rien ne se fait dans les plus brefs délais, Djoiezi risque d’être défigurée et même rayée de la carte sur toute la partie de la plage. Ce qui fait plus mal, c’est que le chef de l’entreprise du Gouverneur et le Gouverneur lui-même ne se sont même pas déplacés pour aller réconforter les sinistrés. C’est comme quand la voiture du Gouverneur avait tué l’enfant du journaliste Mouayad Salim et que le Gouverneur Mohamed Ali Saïd avait refusé de se déplacer pour aller présenter les condoléances à la famille qui avait subi le malheur de perdre son enfant par sa faute. En tout cas, comme disait Ali Soilihi,“seule l’histoire est juge”. Les images sont très choquantes et déprimantes».
Comme toujours dans ce pays à la piété à fleur de peau, chaque fois qu’on se sent dépassé par les événements, notamment quand les autorités s’en lavent les mains, on s’enferme dans les mosquées et on prie. Que faire de plus, surtout à un moment où les coups de boutoir des eaux de l’océan Indien sur la «digue de paille» empêchent les Djoieziens de fermer l’œil? Selon le journaliste Mouayad Salim, correspondant deLa Gazette des Comores à Mohéli, «certains observateurs pointent du doigt l’emplacement de cette digue, “conséquence d’une étude préalable appropriée pas du tout faite avec une entreprise utilisant des ingénieurs non qualifiés en la matière”». Quels ingénieurs? Ils sont où les ingénieurs du Gouverneur affairiste Mohamed Ali Saïd, qui construit-détruit cette digue de la mort alors qu’il ne dispose d’aucune expertise en la matière? Une digue qui se construit sur du sable fin, cela doit demander de l’expertise quand même. Il faut quand même arrêter de croire que la construction d’une digue peut se faire dans n’importe quelles conditions, par des éleveurs de moutons et par des écailleurs de poisson tilapia. Il faut que les Mohéliens comprennent que leur Gouverneur peut mentir en racontant de petites histoires sur sa capacité à construire une cabane ou un poulailler, mais quand il s’agit d’une digue, sur du sable, il faut que les Mohéliens arrêtent de se raconter des histoires. Comment quelqu’un qui n’a jamais entendu parler de «centre de gravité» peut construire des digues? Qui veut-on prendre pour un zazou? Une digue? Sur du sable? Une digue? Soyons sérieux!
D’ailleurs, les images du tsunami de Djoiezi se passent de tout commentaire. Ce sont des images de fin du monde. Des images de mort. Ce sont des images de l’Apocalypse. Il n’y manque que les Quatre Cavaliers de l’Apocalypse. Cette tragédie permet de constater que la désinvolture avec laquelle le Président de la République traite ses affaires avec le Gouverneur Mohamed Ali Saïd fait revivre aux Comoriens la réalité d’un pouvoir politique qui ne prend pas toute la mesure des responsabilités incombant à un chef d’État moderne. On ne confie pas un chantier de cette envergure à un je-m’en-foutiste et à Jean-foutre de type Mohamed Ali Saïd, qui ne se donne jamais la peine de se déplacer pour aller rendre visite à des sinistrés et à des gens qui sont frappés par le deuil du fait de ses agissements malheureux.
Par ARM
© www.lemohelien.com – Jeudi 14 août 2014.