6 Juillet 2014, 39 ans d'indépendance pour notre cher pays. Un jour qui devait nous rendre fiers. Fiers d'être nés dans une terre...
6 Juillet 2014, 39 ans d'indépendance pour notre cher pays. Un jour qui devait nous rendre fiers. Fiers d'être nés dans une terre libre, beaucoup n'ont pas eu cette chance, certains y ont donné leurs vies pour dans d'autres contrées.
Cette date est unique dans l'année et il nous reste 364 jours pour faire le bilan de ces 39 années. Alors célébrons, faisons honneur à cette terre, à notre patrie; pas pour des dirigeants de tel ou autre bord, mais à ce pays qui nous a donné ce qu'on a de plus de plus cher.
Et j'avoue je suis choqué quand je lis les posts sombres, teintés de désespoir, de démission, de résignation, de la part des jeunes de mon âge; nous qui sommes encore dans nos vingtaines.
C'est pas le sol comorien qui est mauvais, et il est non plus maudit; ouvrez les yeux, allez au-delà de vos localités, vous découvrirez un pays merveilleux, vous vous sentirez surement chanceux d'être aussi gâtés par mère nature.
C'est nous qui y vivons qui sommes pas dignes de ce beau pays; dirigeants et dirigés y compris.
J'aime bien qu'on fasse le bilan de ceux qui ont été à la tête de ce pays; mais il faut aussi qu'on fasse notre bilan à nous; ce que nous avons pu apporté à ce pays; ce que nous devons surtout, jeunesse comorienne, à ce cher pays.
Le changement positif c'est pas uniquement des gros investissements, c'est aussi nos petites bonnes actions dans nos cités, notre honnêteté, notre intégrité, et notre bonne volonté sur les choses qui sont à notre portée. Si chacun de nous combat à son niveau la corruption, le pays serait surement moins corrompu. Si chacun de nous croit et se comporte de manière juste, notre justice serait moins factice.
Le pays c'est pas nos massifs montagneux; c'est toi, c'est moi, c'est nos dirigeants certes. Mais si chacun de nous se veut résigné et démissionnaire devant la situation affligeante de notre pays; nos enfants risquent de fêter les 60 ans du pays en dressant les mêmes constats; et nous sommes et serions les plus grands responsables et les plus indignes des coupables.
Je ne veux pas m'opposer à vos constats amers; je les partage au contraire; mais j'aurai espéré voir en nous, de l'espoir, de l'envie de bien faire, et l'assurance que demain sera meilleur car chacun de nous aura fait son devoir.
La jeunesse que nous sommes aujourd'hui, fera l'avenir des Comores de demain, et cet avenir est simplement notre choix à nous!
Joyeuse fête de l'indépendance à toutes et à tous !
Cette date est unique dans l'année et il nous reste 364 jours pour faire le bilan de ces 39 années. Alors célébrons, faisons honneur à cette terre, à notre patrie; pas pour des dirigeants de tel ou autre bord, mais à ce pays qui nous a donné ce qu'on a de plus de plus cher.
Et j'avoue je suis choqué quand je lis les posts sombres, teintés de désespoir, de démission, de résignation, de la part des jeunes de mon âge; nous qui sommes encore dans nos vingtaines.
C'est pas le sol comorien qui est mauvais, et il est non plus maudit; ouvrez les yeux, allez au-delà de vos localités, vous découvrirez un pays merveilleux, vous vous sentirez surement chanceux d'être aussi gâtés par mère nature.
C'est nous qui y vivons qui sommes pas dignes de ce beau pays; dirigeants et dirigés y compris.
J'aime bien qu'on fasse le bilan de ceux qui ont été à la tête de ce pays; mais il faut aussi qu'on fasse notre bilan à nous; ce que nous avons pu apporté à ce pays; ce que nous devons surtout, jeunesse comorienne, à ce cher pays.
Le changement positif c'est pas uniquement des gros investissements, c'est aussi nos petites bonnes actions dans nos cités, notre honnêteté, notre intégrité, et notre bonne volonté sur les choses qui sont à notre portée. Si chacun de nous combat à son niveau la corruption, le pays serait surement moins corrompu. Si chacun de nous croit et se comporte de manière juste, notre justice serait moins factice.
Le pays c'est pas nos massifs montagneux; c'est toi, c'est moi, c'est nos dirigeants certes. Mais si chacun de nous se veut résigné et démissionnaire devant la situation affligeante de notre pays; nos enfants risquent de fêter les 60 ans du pays en dressant les mêmes constats; et nous sommes et serions les plus grands responsables et les plus indignes des coupables.
Je ne veux pas m'opposer à vos constats amers; je les partage au contraire; mais j'aurai espéré voir en nous, de l'espoir, de l'envie de bien faire, et l'assurance que demain sera meilleur car chacun de nous aura fait son devoir.
La jeunesse que nous sommes aujourd'hui, fera l'avenir des Comores de demain, et cet avenir est simplement notre choix à nous!
Joyeuse fête de l'indépendance à toutes et à tous !
Par Toimimou Ibrahim
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