L’énième parti de l'ancien ministre ALI MSAIDIE vient de voir le jour

L’ÉNIÈME PARTI DE L’ANCIEN MINISTRE ALI MSAIDIE VIENT DE VOIR LE JOUR.    Après le Mouvement Révolutionnaire Soilihiste , le MAYESH...

L’ÉNIÈME PARTI DE L’ANCIEN MINISTRE ALI MSAIDIE VIENT DE VOIR LE JOUR.

 

 Après le Mouvement Révolutionnaire Soilihiste, le MAYESHA BORA, le DPA, le MWANGAZA, le RDR, le MDP, le TRAIT D’UNION, la CRC, Houmed Msaidié vient de créer son énième parti. Une nouvelle formation politique qui, dit-on, regroupera plusieurs autres partis politiques agonisants qui vont tenter une aventure périlleuse en 2016 avec comme chef du parti et candidat à la magistrature suprême; le navigateur chevronné et spécialiste des zizanies politiques ; Ali Msaidié, celui qu’on nomme ici et là le grand fossoyeur national. Partout ou il passe c’est la tempête si ce n’est un cyclone qui ravage tout dans son passage.

Et comme vice président à Ngazidja, l’eternel candidat malheureux à la vice présidence dans chaque élection présidentielle depuis la tournante. Kamar Ezzamane Mohamed ; celui que la poisse suit partout. Celui qui a rêvé d’être un jour, vice président depuis que le poste fut créé sans jamais voir le bout du tunnel. Vice président de qui ? Peu importe mais vice président quand même. Les convictions et la couleur importent peu, l’essentiel c’est d’être vice président. Il a été vice président malheureux de Kaambi El Yachroutu en 2006 puis de Hamada Madi Boléro en 2010. S’il n’a pas été candidat au même poste en 2002 c’est tout simplement parce qu’avant la révision constitutionnelle de Sambi, l’île à qui revenait le tour n’avait pas droit à un vice président. Si non, il aurait été celui d’un des perdants de 2002.

En 2016 il sera celui de Houmed Msaidié et comme les mêmes causes donnent les mêmes effets il servira la même soupe à son nouvel ami. Tout de même ce parti même mort-né –je m’expliquerais plus haut- trouvera un peloton d’autres groupuscules politiques qui ne tiennent en réalité que par le nom ; des partis dont la crédibilité découle de l’insolence et ou de l’arrogance de son chef ; des partis dont l’influence se limite aux meilleurs des cas à une région ou à un village. Quand même, dans un environnement aussi propice, il pourra se faire de la place et assurer les services après vente d’un navigateur qui croupit jour après jour dans un isolement catastrophique.

Ce parti à peine né, essuie déjà une première débâcle. Un communiqué de la CNDD Anjouan présenté jusque là comme le principal allié du nouveau parti de Msaidié et victimes, vient d’apporter un démenti formel aux allégations selon lesquelles les deux formations politiques allaient fusionner. « On ne peut pas s’allier avec ce petit monde » pouvait on lire dans le même communiqué. Une véritable douche froide en hiver à en croire les propos d’une de ses victimes qui n’en revenait pas et qui commence déjà à douter des capacités et surtout de la sincérité de son chef. Un communiqué paru au quotidien LA GAZETTE DES COMORES Numéro 2233 du 22/5/2014. Mais avec un peu de recul et de réflexion on est amené à se faire quelques interrogations qui méritent à mon avis des explications de la part de notre champion : - Comment accorder un crédit à un homme aussi instable politiquement et qui a moins de chemises que de cartes de membres de partis politiques?

• Quel discours politique pouvait-il adopter en marge des réalisations du président AZALI ? Le pauvre ; ce militaire qui se croyait super intelligent et fin manipulateur qui s’est fait avoir en voulant caresser le diable au sens du poil. Il s’est mis le doigt dans l’œil tout comme Abbas Djoussouf, Saïd Mohamed Djohar, Saïd Abdallah Mchangama et j’en passe. En marge d’AZALI, vous n’avez pas de discours politique monsieur le ministre. Il va falloir vous façonner un qui serait conjugué au futur comme tous les politiciens, mais surtout au passé comme il se doit avec tout ceux qui ont des comptes à rendre. Je mesure votre capacité de gueulard mais il ne s’agit pas du sport national de la rhétorique ; non. Je parle plutôt d’un discours politique digne des temps présents.

• Quelle procédure démocratique avez-vous suivie pour vous désigner candidat aux élections présidentielles de 2016 ? Et les primaires que tu réclamais si haut et fort ? Non je sais qu’elles n’ont pas eu lieu et pourtant.

• Vous avez été au MDP par exemple. Abbas Djoussouf paix à son âme était toujours le candidat du parti aux élections présidentielles. N’aviez-vous pas encore connaissance de la pratique d’élections primaires au sein d’un parti ?

• Enfin, votre parcours politique est si long et riche d’enseignement je le reconnais. Mais pouvez vous me dire, excellence, combien de fois avez-vous fait gagner votre candidat aux élections présidentielles? Moi j’ai entendu que vous étiez toujours coopté après les élections et j’espère tout simplement que c’est faux. J’ai encore entendu que pour gagner une élection législative il vous faut la bénédiction du pouvoir. J’espère que ce sont seulement des mauvaises langues.

Quoi qu’il advienne je te conseillerais d’aller demander pardon à celui qui a mis fin à ton statut de SDF (sans domicile fixe) et qui a contribué largement au lifting politique qui a failli te crédibiliser. Demander pardon à celui qui a fait en sorte que les comoriens oublient la mauvaise réputation qui te caractérisait des temps de Djohar. Je vous épargne des détails, ils sont choquants et interdits aux mineurs. Les auditeurs de TROPIC FM se les rappellent.

Monsieur le ministre ! Ce parti est le neuvième depuis que je me suis mis à compter. Une seule chose me tient actuellement à cœur ; à quand le prochain ? Bon vent monsieur le navigateur.

ABDOU MOHAMED ALLAOUI 

Mutsamudu Anjouan 
(Moi et toi on se connait non ?)