Si une seule personne peut être candidate à Mohéli, Ngazidja et Anjouan, à quoi sert alors la tournante? Prenons un exemple tout simple...
Si une seule personne peut être candidate à Mohéli, Ngazidja et Anjouan, à quoi sert alors la tournante?
Prenons un exemple tout simple: si Azali pouvait se porter candidat en 2006 (admettons l'hypothèse de sa réélection), puis en 2011(encore réélu), puis en 2016,...que n'aurait-on pas entendu de la part de ceux qui, aujourd'hui, défendent la candidature de Sambi en 2016.
Si Sambi pouvait briguer la présidentielle en 2011, pourquoi s'en était-il abstenu? Et pourquoi, pour se maintenir encore un an au pouvoir, il a dû se livrer à un tripatouillage constitutionnel au lieu de demander tout simplement les suffrages du peuple et rester encore quatre ans aux manettes ? A toutes ces questions, nous savons que son entourage n'a aucune réponse. Faute donc d'arguments, ils vont essayer de noyer le débat dans un flot d'insultes, mais nous sommes déjà coutumiers du fait.
L'objectif de l'ex-président, pour ceux qui l'ignorent encore, est de se poser en victime expiatoire du régime, de donner (encore) aux Anjouanais l'impression qu'ils sont brimés, qu'ils sont ostracisés,... C'est-à-dire d'apporter, consciemment ou non, de l'eau au moulin des séparatistes. Heureusement que les Anjouanais ne sont pas dupes.
Pour qui sait le prix que le pays a payé pour sauver l'unité nationale, la manœuvre est...i-r-r-e-s-p-o-n-s-a-b-l-e. J'ai déjà entendu ses thuriféraires dire que les opposants à la candidature de Sambi en 2016 ont tout simplement peur de lui. Sans être candidat à rien, j'avoue que j'ai peur de Sambi. Peur de voir mon pays plonger encore dans les abysses de la pauvreté.
Peur de voir notre identité dévoyée et livrée aux charognards de tous poils. Peur de voir la corruption gagner encore du terrain. Peur de voir la justice plus politisée qu'elle ne l'est aujourd'hui,....Oui j'avoue que j'ai peur de Sambi.
Par Mohamed Inoussa
Prenons un exemple tout simple: si Azali pouvait se porter candidat en 2006 (admettons l'hypothèse de sa réélection), puis en 2011(encore réélu), puis en 2016,...que n'aurait-on pas entendu de la part de ceux qui, aujourd'hui, défendent la candidature de Sambi en 2016.
Si Sambi pouvait briguer la présidentielle en 2011, pourquoi s'en était-il abstenu? Et pourquoi, pour se maintenir encore un an au pouvoir, il a dû se livrer à un tripatouillage constitutionnel au lieu de demander tout simplement les suffrages du peuple et rester encore quatre ans aux manettes ? A toutes ces questions, nous savons que son entourage n'a aucune réponse. Faute donc d'arguments, ils vont essayer de noyer le débat dans un flot d'insultes, mais nous sommes déjà coutumiers du fait.
L'objectif de l'ex-président, pour ceux qui l'ignorent encore, est de se poser en victime expiatoire du régime, de donner (encore) aux Anjouanais l'impression qu'ils sont brimés, qu'ils sont ostracisés,... C'est-à-dire d'apporter, consciemment ou non, de l'eau au moulin des séparatistes. Heureusement que les Anjouanais ne sont pas dupes.
Pour qui sait le prix que le pays a payé pour sauver l'unité nationale, la manœuvre est...i-r-r-e-s-p-o-n-s-a-b-l-e. J'ai déjà entendu ses thuriféraires dire que les opposants à la candidature de Sambi en 2016 ont tout simplement peur de lui. Sans être candidat à rien, j'avoue que j'ai peur de Sambi. Peur de voir mon pays plonger encore dans les abysses de la pauvreté.
Peur de voir notre identité dévoyée et livrée aux charognards de tous poils. Peur de voir la corruption gagner encore du terrain. Peur de voir la justice plus politisée qu'elle ne l'est aujourd'hui,....Oui j'avoue que j'ai peur de Sambi.
Par Mohamed Inoussa