LE SCAN POLITIQUE - Depuis 2001, la fête organisée par la municipalité pour célébrer le début du jeûne crée régulièrement la polémique. ...
LE SCAN POLITIQUE - Depuis 2001, la fête organisée par la municipalité pour célébrer le début du jeûne crée régulièrement la polémique.
Chaque année ou presque, depuis 2001, c'est la même polémique: la fête organisée dans les salons de l'Hôtel de Ville de Paris pour célébrer le début du Ramadan provoque de vives réactions sur les bancs de l'opposition. En 2011, c'est le député de la Droite populaire Jacques Myard qui s'était agacé de ce qui est devenue une tradition de la municipalité socialiste. Cette année encore, l'UMP est montée au créneau par l'intermédiaire de son secrétaire national et conseiller de Paris Jérôme Dubus. Dans un communiqué publié la semaine dernière, l'élu a vu dans la célébration prévue le 9 juillet «une initiative clientéliste» et rappelé que «l'Islam, à l'image de n'importe quelle religion, ne doit pas pénétrer l'espace public».
La mairie de Paris a bien tenté de calmer le jeu. «C'est une soirée artistique et festive, qui relève d'une initiative culturelle et non cultuelle. Nous organisons des réceptions à l'occasion de Noël et de Hanouka également», a expliqué un porte-parole d'Anne Hidalgo à Metronews. Pas de quoi convaincre le Front national. «Aujourd'hui, pour un grand nombre de Français, Noël est devenue la fête des enfants et plus largement de la famille. En revanche, le Ramadan est seulement, en France, une fête religieuse qui ne concerne que les Français qui se reconnaissent dans cette religion», attaque Bertrand Dutheil de La Rochère, conseiller de Marine Le Pen, dans un communiqué publié ce mercredi.
Le Front national réclame l'annulation de la fête, organisée «aux frais du contribuable». Un appel d'offre prévoyant une ennveloppe budgétaire maximale de 70.000 euros - contre 100.000 euros l'an passé - a été lancé par la mairie à destination des prestataires. «Les concerts refléteront la diversité des cultures de l'Islam, avec une programmation comprenant des artistes de renom», peut-on y lire.
Chaque année ou presque, depuis 2001, c'est la même polémique: la fête organisée dans les salons de l'Hôtel de Ville de Paris pour célébrer le début du Ramadan provoque de vives réactions sur les bancs de l'opposition. En 2011, c'est le député de la Droite populaire Jacques Myard qui s'était agacé de ce qui est devenue une tradition de la municipalité socialiste. Cette année encore, l'UMP est montée au créneau par l'intermédiaire de son secrétaire national et conseiller de Paris Jérôme Dubus. Dans un communiqué publié la semaine dernière, l'élu a vu dans la célébration prévue le 9 juillet «une initiative clientéliste» et rappelé que «l'Islam, à l'image de n'importe quelle religion, ne doit pas pénétrer l'espace public».
La mairie de Paris a bien tenté de calmer le jeu. «C'est une soirée artistique et festive, qui relève d'une initiative culturelle et non cultuelle. Nous organisons des réceptions à l'occasion de Noël et de Hanouka également», a expliqué un porte-parole d'Anne Hidalgo à Metronews. Pas de quoi convaincre le Front national. «Aujourd'hui, pour un grand nombre de Français, Noël est devenue la fête des enfants et plus largement de la famille. En revanche, le Ramadan est seulement, en France, une fête religieuse qui ne concerne que les Français qui se reconnaissent dans cette religion», attaque Bertrand Dutheil de La Rochère, conseiller de Marine Le Pen, dans un communiqué publié ce mercredi.
Le Front national réclame l'annulation de la fête, organisée «aux frais du contribuable». Un appel d'offre prévoyant une ennveloppe budgétaire maximale de 70.000 euros - contre 100.000 euros l'an passé - a été lancé par la mairie à destination des prestataires. «Les concerts refléteront la diversité des cultures de l'Islam, avec une programmation comprenant des artistes de renom», peut-on y lire.