PALAIS DE MRODJOU, 12 mai 2014 -Trois jours après la motion de censure du conseil de l’île de Ngazidja censée mettre fin aux fonctions d...
PALAIS DE MRODJOU, 12 mai 2014 -Trois jours après la motion de censure du conseil de l’île de Ngazidja censée mettre fin aux fonctions des commissaires de l’île , l’exécutif insulaire estime ne pas devoir s’y soumettre jusqu’à ce que la cour constitutionnelle se prononce sur les recours.
Lundi , les commissaires de l’île ont attendu toute la journée de recevoir la notification officielle de la décision de les censurer . En vain. Aucune information ne leur avait été communiquée par les conseillers des îles en fin de journée. Mais pour les élus cette « formalité » n’est pas nécessaire.
« Un commissaire était présent dans l’hémicycle au moment du vote, cela devrait suffire. Il n’y a pas besoin dès lors de les saisir », a soutenu le conseiller de l’île Salim dit Matchindo au cours d’une conférence de presse à Moroni lundi.
Mai les membres de l’exécutif de l’île disent ne pas pouvoir réagir à une motion de censure qui « n’existe pas » à leurs yeux. « Nous sommes des responsables. Nous ne pouvons pas agir seulement sur la base de ce que nous apprenons dans la presse,» a rétorqué un membre influent du gouvernement insulaire.
Aucune démission n’avait été présentée par les commissaires qui soutiennent en privé que la procédure est entachée de nombreuses et graves irrégularités.
« Nous ne nous accrochons pas au pouvoir, nous sommes disposés à quitter nos fonctions si la loi a été respectée. Or tel ne semple pas être le cas. » a ajouté la source citée avant d’énumérer plusieurs griefs qui seront soumis à la cour constitutionnelle.Ngazi Ngomé
Lundi , les commissaires de l’île ont attendu toute la journée de recevoir la notification officielle de la décision de les censurer . En vain. Aucune information ne leur avait été communiquée par les conseillers des îles en fin de journée. Mais pour les élus cette « formalité » n’est pas nécessaire.
« Un commissaire était présent dans l’hémicycle au moment du vote, cela devrait suffire. Il n’y a pas besoin dès lors de les saisir », a soutenu le conseiller de l’île Salim dit Matchindo au cours d’une conférence de presse à Moroni lundi.
Mai les membres de l’exécutif de l’île disent ne pas pouvoir réagir à une motion de censure qui « n’existe pas » à leurs yeux. « Nous sommes des responsables. Nous ne pouvons pas agir seulement sur la base de ce que nous apprenons dans la presse,» a rétorqué un membre influent du gouvernement insulaire.
Aucune démission n’avait été présentée par les commissaires qui soutiennent en privé que la procédure est entachée de nombreuses et graves irrégularités.
« Nous ne nous accrochons pas au pouvoir, nous sommes disposés à quitter nos fonctions si la loi a été respectée. Or tel ne semple pas être le cas. » a ajouté la source citée avant d’énumérer plusieurs griefs qui seront soumis à la cour constitutionnelle.Ngazi Ngomé