Vers la création d’une organisation politique basée sur le rassemblement. Il y a un moment, il faut savoir s’arrêter. Houmed Msaïdié l’a...
Vers la création d’une organisation politique basée sur le rassemblement.
Il y a un moment, il faut savoir s’arrêter. Houmed Msaïdié l’a compris. Il est l’ancien secrétaire général de la CRC, dont il a été injustement spolié par la «juge» Daanlati Ali Saïd, sœur du Gouverneur Mohamed Ali Saïd de Mohéli et de Saïd-Mohamed Ali Saïd, secrétaire général du gouvernement, une «juge» incompétente et corrompue, qui agissait sur un ordre précis du gouvernement. Après cet acte de pur banditisme de grand chemin, Houmed Msaïdié a tiré les conséquences d’un acte de piraterie «judiciaire» et politique, et a décidé de faire de la politique, mais dans un cadre partisan, structurel et organisationnel débarrassé des oripeaux des petites saletés et combines politiciennes dont raffole le Colonel Azali Assoumani, l’allié du gouvernement et prétendant en voie déception au titre de candidat du pouvoir pour l’élection présidentielle de 2016. Houmed Msaïdié a donc décidé de créer, avec d’autres acteurs politiques comoriens, une grande organisation partisane, en fusionnant des partis qui existent déjà afin de donner plus de clarté et de lisibilité à une vie politique comorienne qui ne brille que par ses ténèbres et son flou, puisqu’aucune formation politique n’arrive à se distinguer des autres, aucun parti politique n’arrive à prouver son utilité.
Parmi les alliés de Houmed Msaïdié, on peut compter Abidhar Abdallah, Kamar Ezamane Mohamed et Moussa Toyb, ancien Président-Gouverneur d’Anjouan, Conseiller du Président Ikililou Dhoinine et secrétaire général du parti Solidarité nationale pour la Démocratie et le Développement (SNDD). Il n’est un secret pour personne que Kamar Ezamane Mohamed est un homme calme et pondéré, mais c’est aussi un homme qui n’aime pas les fanfaronnades et les petites magouilles politiciennes. De fait, quand on veut raconter des bêtises sur le parti politique dont l’assemblée générale se tiendra le 24 juin 2014, et quand certains esprits chagrins veulent donner plus d’importance à un autre parti politique, qui refuse de sortir de la médiocrité et de l’insignifiance, le Parti de l’Enfer d’Ahmed Sambi, en l’occurrence, Kamar Ezamane Mohamed voit rouge, tout en gardant son calme légendaire, quand il répond à un journaliste: «Je ne vois pas pourquoi vous donnez une aussi grande importance à certains, au point d’imaginer que l’on fasse un rassemblement de forces juste pour leur barrer la route! Seulement, nous n’accepterons pas que certaines personnes montrent que ce pays leur appartient à eux seuls». C’est une parole de bon sens. Et de vérité.
Pour Houmed Msaïdié, l’originalité et l’utilité de cette nouvelle formation partisane repose sur le fait que «c’est une formation politique nationale que l’on crée pour répondre aux exigences de la nouvelle loi sur les partis politiques, mais aussi pour faire face aux défis du développement de notre pays», avant d’ajouter: «Nous ne nous liguons contre qui que ce soit. Notre combat, c’est le chômage des jeunes, l’énergie et la sauvegarde de la stabilité institutionnelle retrouvée».
Houmed Msaïdié et Kamar Ezamane Mohamed ne seraient pas de bons politiciens s’ils ne connaissaient pas la définition que Joseph La Palombara et Myron Weiner donnent à la notion de parti politique: «Une organisation durable, c’est-à-dire une organisation dont l’espérance de vie est supérieure à celle de ses dirigeant en place; une organisation locale bien établie et apparemment durable, entretenant des rapports réguliers et variés avec l’échelon national. Elle se caractérise en outre par la volonté délibérée des dirigeant nationaux et locaux de l’organisation de prendre et exercer le pouvoir, seuls ou avec d’autres, et non pas seulement d’influencer le pouvoir; le souci enfin de rechercher un soutien populaire à travers les élections ou de tout autre manière».
Le mot d’ordre est donc: «Prendre et exercer le pouvoir, seuls ou avec d’autres, et non pas seulement d’influencer le pouvoir». C’est le but de tout parti politique qui se respecte.
C’est la raison pour laquelle les deux politiciens et leurs alliés sont très soucieux de parler dès à présent de l’échéance politique majeure du moment, à savoir: les élections législatives de novembre 2014, qu’ils veulent propres et transparentes. À ce sujet, Houmed Msaïdié n’a aucune hésitation quand il déclare: «J’ai discuté avec beaucoup de gens ici à Ndzuani; ils ne croient pas que les prochaines législatives se passeront dans la transparence. Ils craignent un scénario comme celui des dernières élections, où c’était l’AND qui comptait les bulletins de vote». Kamar Ezamane Mohamed ne dit pas autre chose quand il affirme que «nous espérons que les élections seront transparentes et que la population votera par conviction politique, mais n’échangera pas ses voix contre des ailes de poulets».
Après la démarche entreprise dans le cadre du Consensus historique, et après la démarche entreprise conjointement par les partis politiques ANC, APSI, CHUMA, DUDJA et RIDJA auprès du ministre de l’Intérieur, notamment sur la question des élections législatives de novembre 2014, peut-on dire qu’au pays des occasions politiques ratées et des rendez-vous manqués avec l’Histoire, on s’achemine enfin vers la fin de la monotonie de la vie politique et de la léthargie des acteurs politiques comoriens? Après tant de déceptions, il serait prudent de ne pas se faire des illusions inutiles. Mais, espérons que le nouveau parti politique apportera de la fraîcheur et de la nouveauté sur le paysage politique comorien.
Par ARM
© www.lemohelien.com – Vendredi 2 mai 2014.
Il y a un moment, il faut savoir s’arrêter. Houmed Msaïdié l’a compris. Il est l’ancien secrétaire général de la CRC, dont il a été injustement spolié par la «juge» Daanlati Ali Saïd, sœur du Gouverneur Mohamed Ali Saïd de Mohéli et de Saïd-Mohamed Ali Saïd, secrétaire général du gouvernement, une «juge» incompétente et corrompue, qui agissait sur un ordre précis du gouvernement. Après cet acte de pur banditisme de grand chemin, Houmed Msaïdié a tiré les conséquences d’un acte de piraterie «judiciaire» et politique, et a décidé de faire de la politique, mais dans un cadre partisan, structurel et organisationnel débarrassé des oripeaux des petites saletés et combines politiciennes dont raffole le Colonel Azali Assoumani, l’allié du gouvernement et prétendant en voie déception au titre de candidat du pouvoir pour l’élection présidentielle de 2016. Houmed Msaïdié a donc décidé de créer, avec d’autres acteurs politiques comoriens, une grande organisation partisane, en fusionnant des partis qui existent déjà afin de donner plus de clarté et de lisibilité à une vie politique comorienne qui ne brille que par ses ténèbres et son flou, puisqu’aucune formation politique n’arrive à se distinguer des autres, aucun parti politique n’arrive à prouver son utilité.
Parmi les alliés de Houmed Msaïdié, on peut compter Abidhar Abdallah, Kamar Ezamane Mohamed et Moussa Toyb, ancien Président-Gouverneur d’Anjouan, Conseiller du Président Ikililou Dhoinine et secrétaire général du parti Solidarité nationale pour la Démocratie et le Développement (SNDD). Il n’est un secret pour personne que Kamar Ezamane Mohamed est un homme calme et pondéré, mais c’est aussi un homme qui n’aime pas les fanfaronnades et les petites magouilles politiciennes. De fait, quand on veut raconter des bêtises sur le parti politique dont l’assemblée générale se tiendra le 24 juin 2014, et quand certains esprits chagrins veulent donner plus d’importance à un autre parti politique, qui refuse de sortir de la médiocrité et de l’insignifiance, le Parti de l’Enfer d’Ahmed Sambi, en l’occurrence, Kamar Ezamane Mohamed voit rouge, tout en gardant son calme légendaire, quand il répond à un journaliste: «Je ne vois pas pourquoi vous donnez une aussi grande importance à certains, au point d’imaginer que l’on fasse un rassemblement de forces juste pour leur barrer la route! Seulement, nous n’accepterons pas que certaines personnes montrent que ce pays leur appartient à eux seuls». C’est une parole de bon sens. Et de vérité.
Pour Houmed Msaïdié, l’originalité et l’utilité de cette nouvelle formation partisane repose sur le fait que «c’est une formation politique nationale que l’on crée pour répondre aux exigences de la nouvelle loi sur les partis politiques, mais aussi pour faire face aux défis du développement de notre pays», avant d’ajouter: «Nous ne nous liguons contre qui que ce soit. Notre combat, c’est le chômage des jeunes, l’énergie et la sauvegarde de la stabilité institutionnelle retrouvée».
Houmed Msaïdié et Kamar Ezamane Mohamed ne seraient pas de bons politiciens s’ils ne connaissaient pas la définition que Joseph La Palombara et Myron Weiner donnent à la notion de parti politique: «Une organisation durable, c’est-à-dire une organisation dont l’espérance de vie est supérieure à celle de ses dirigeant en place; une organisation locale bien établie et apparemment durable, entretenant des rapports réguliers et variés avec l’échelon national. Elle se caractérise en outre par la volonté délibérée des dirigeant nationaux et locaux de l’organisation de prendre et exercer le pouvoir, seuls ou avec d’autres, et non pas seulement d’influencer le pouvoir; le souci enfin de rechercher un soutien populaire à travers les élections ou de tout autre manière».
Le mot d’ordre est donc: «Prendre et exercer le pouvoir, seuls ou avec d’autres, et non pas seulement d’influencer le pouvoir». C’est le but de tout parti politique qui se respecte.
C’est la raison pour laquelle les deux politiciens et leurs alliés sont très soucieux de parler dès à présent de l’échéance politique majeure du moment, à savoir: les élections législatives de novembre 2014, qu’ils veulent propres et transparentes. À ce sujet, Houmed Msaïdié n’a aucune hésitation quand il déclare: «J’ai discuté avec beaucoup de gens ici à Ndzuani; ils ne croient pas que les prochaines législatives se passeront dans la transparence. Ils craignent un scénario comme celui des dernières élections, où c’était l’AND qui comptait les bulletins de vote». Kamar Ezamane Mohamed ne dit pas autre chose quand il affirme que «nous espérons que les élections seront transparentes et que la population votera par conviction politique, mais n’échangera pas ses voix contre des ailes de poulets».
Après la démarche entreprise dans le cadre du Consensus historique, et après la démarche entreprise conjointement par les partis politiques ANC, APSI, CHUMA, DUDJA et RIDJA auprès du ministre de l’Intérieur, notamment sur la question des élections législatives de novembre 2014, peut-on dire qu’au pays des occasions politiques ratées et des rendez-vous manqués avec l’Histoire, on s’achemine enfin vers la fin de la monotonie de la vie politique et de la léthargie des acteurs politiques comoriens? Après tant de déceptions, il serait prudent de ne pas se faire des illusions inutiles. Mais, espérons que le nouveau parti politique apportera de la fraîcheur et de la nouveauté sur le paysage politique comorien.
Par ARM
© www.lemohelien.com – Vendredi 2 mai 2014.