Manger une banane serait donc devenu depuis quelques jours un moyen de lutter contre le racisme dans le sport. Depuis que Dani Alves, j...
Manger une banane serait donc devenu depuis quelques jours un moyen de lutter contre le racisme dans le sport.
Depuis que Dani Alves, joueur du Barça a mangé une banane jetée par des supporters racistes postés dans les tribunes d'un stade, pour moquer leur bêtise. Pour ces supporters, les Noirs seraient des singes, et leur lancer des bananes serait le meilleur moyen de le leur rappeler.
Cette idée d'utiliser la banane pour exprimer son racisme anti-Noirs est d'une stupidité proverbiale. Cela signifierait que tous ceux qui mangent des bananes sont assimilables à des singes! Et pourtant, quand nous voyons vers quelles destinations sont exportées les bananes produites au Cameroun par exemple, on ne peut pas dire, dans cette logique idiote, que le gros des singes-mangeurs-de-bananes se trouve sur le continent Noir.
Ainsi, comme le Tour de France cycliste est à venir, nous y verrons des singes Blancs en train de dévorer des bananes sur leurs vélos.
Et c'est là que la transformation de l'ingestion d'une banane par un sportif en geste de lutte contre le racisme anti-Noir dans le sport apparaît aussi comme une réponse bête destinée à ces imbéciles des gradins. Car de nombreux sportifs racistes (assumés ou non), qui mangeraient des bananes pour leurs vertus énergétiques pour leurs organismes soumis à des efforts longs, pourraient facilement être considérés comme des participants à cette lutte contre une perversion dont ils sont adeptes. On risque de voir bientôt (ça a même déjà commencé) des photos de sportifs mangeant une banane inonder les médias, une peu comme on l'a vécu récemment au sujet de la quenelle de Dieudonné reprise par certains sportifs de ses amis.
L'autre risque, c'est de pousser certaines personnes "pudiques" en matière d'affichage de leurs convictions sociales, à devoir se cacher pour manger des bananes. La banane, si nourrissante, si utile à l'alimentation des humains, mérite-t-elle vraiment qu'on l'utilise comme arme (offensive ou défensive) dans ce genre de combats de caniveaux? Comment les publicitaires vont-ils pouvoir promouvoir les délicieuses bananes produites ici et là, sans tomber dans les querelles racistes?
Finalement, la banane est bien malchanceuse! Nous avons le souvenir de ces parents de chez nous qui s'en servaient comme test pour s'assurer que leurs filles étaient toujours vierges. Pauvre banane, si délicieuse, et si dévoyée! Heureusement que Le Créateur a bien fait les choses : la banane a la peau ... glissante. Glissez-en une sous les pas de ceux qui la mêle à leurs causes stupides, et ils en prendront pour leur grade.
Depuis que Dani Alves, joueur du Barça a mangé une banane jetée par des supporters racistes postés dans les tribunes d'un stade, pour moquer leur bêtise. Pour ces supporters, les Noirs seraient des singes, et leur lancer des bananes serait le meilleur moyen de le leur rappeler.
Cette idée d'utiliser la banane pour exprimer son racisme anti-Noirs est d'une stupidité proverbiale. Cela signifierait que tous ceux qui mangent des bananes sont assimilables à des singes! Et pourtant, quand nous voyons vers quelles destinations sont exportées les bananes produites au Cameroun par exemple, on ne peut pas dire, dans cette logique idiote, que le gros des singes-mangeurs-de-bananes se trouve sur le continent Noir.
Ainsi, comme le Tour de France cycliste est à venir, nous y verrons des singes Blancs en train de dévorer des bananes sur leurs vélos.
Et c'est là que la transformation de l'ingestion d'une banane par un sportif en geste de lutte contre le racisme anti-Noir dans le sport apparaît aussi comme une réponse bête destinée à ces imbéciles des gradins. Car de nombreux sportifs racistes (assumés ou non), qui mangeraient des bananes pour leurs vertus énergétiques pour leurs organismes soumis à des efforts longs, pourraient facilement être considérés comme des participants à cette lutte contre une perversion dont ils sont adeptes. On risque de voir bientôt (ça a même déjà commencé) des photos de sportifs mangeant une banane inonder les médias, une peu comme on l'a vécu récemment au sujet de la quenelle de Dieudonné reprise par certains sportifs de ses amis.
L'autre risque, c'est de pousser certaines personnes "pudiques" en matière d'affichage de leurs convictions sociales, à devoir se cacher pour manger des bananes. La banane, si nourrissante, si utile à l'alimentation des humains, mérite-t-elle vraiment qu'on l'utilise comme arme (offensive ou défensive) dans ce genre de combats de caniveaux? Comment les publicitaires vont-ils pouvoir promouvoir les délicieuses bananes produites ici et là, sans tomber dans les querelles racistes?
Finalement, la banane est bien malchanceuse! Nous avons le souvenir de ces parents de chez nous qui s'en servaient comme test pour s'assurer que leurs filles étaient toujours vierges. Pauvre banane, si délicieuse, et si dévoyée! Heureusement que Le Créateur a bien fait les choses : la banane a la peau ... glissante. Glissez-en une sous les pas de ceux qui la mêle à leurs causes stupides, et ils en prendront pour leur grade.
chmongue@yahoo.fr
Charles Mongue Mouyeme
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