Fixation sur Hamada Madi Boléro, accusations ridicules et détestation publique. Le vendredi 11 avril 2014, le Comité Maoré, émanation...
Fixation sur Hamada Madi Boléro, accusations ridicules et détestation publique.
Le vendredi 11 avril 2014, le Comité Maoré, émanation du Front démocratique, tombé dans l’oubli du fait de son propre sabordage, a publié un texte intitulé «La COI à Moroni: quel bilan?», un texte qui pouvait laisser croire qu’il s’agissait d’une étude sérieuse et crédible sur la conférence ministérielle que les États membres de la Commission de l’océan Indien ont tenue dans la capitale comorienne. Or, en lisant le document, on tombe sur la même détestation obsessionnelle de la France et de Hamada Madi Boléro, traduisant ainsi une indigence politique qui explique largement pourquoi un parti politique qui a milité pour le multipartisme aux Comores a disparu le jour même de l’avènement de ce multipartisme. On se demande quand le Comité Maoré va enfin comprendre qu’il n’a pas le monopole du patriotisme aux Comores et que, après avoir constitué un «Front du Refus» qui n’est pas sans rappeler celui du monde arabe pendant les années de guerre froide, il aurait gagné à faire, ne serait-ce qu’une seule fois, une proposition, même bête, mais juste une petite proposition. Or, il n’a jamais proposé une idée. Son opposition à tout sans rien proposer est fatigante et porte les germes de la démagogie et d’une certaine forme de bêtise.
Il est temps pour les Comoriens de s’interroger sur le sérieux des prétentions patriotiques d’une entité politique au statut aussi indéfinissable qu’indéfini qui s’est approprié le nom de Mayotte et qui considère que parler à un Mahorais est une hérésie, un blasphème et une haute trahison. Ceci est d’autant plus inquiétant que dans son texte, le Comité Maoré commence par évoquer la rumeur sur la présence de Mahorais dans la délégation française. Or, Mohamed Idriss et ses partisans considèrent que cela aurait constitué le sommet de la honte pour les Comoriens. Justement, ces gens-là n’ont rien compris car rien ne se fera sur le dossier de Mayotte tant qu’il n’y a pas un dialogue direct entre les autorités comoriennes et les Mahorais.
Pour citer un seul exemple, parlons de l’affaire du Sahara, la priorité n°1 de la diplomatie, voire de l’État au Maroc. Le Sahara, ancienne colonie espagnole, a été récupéré pacifiquement par le Maroc le 5 novembre 1975, à la suite de la Marche verte, mais est revendiqué par le POLISARIO, manipulé d’abord par la Libye de Mouammar Kadhafi, et ensuite par l’Algérie. Pendant des années, le Maroc refusa de négocier avec le POLISARIO, considérant que celui-ci est une organisation créée par des Marocains «égarés» et instrumentalisés par des pays étrangers. Il faut rappeler que El-Ouali Moustapha Sayed (1948-1976), qui a créé le POLISARIO le 10 mai 1973 à Zouerate (Mauritanie) est un Marocain qui a étudié à l’Université Mohammed V de Rabat, qui a milité au sein de l’Union nationale des Étudiants du Maroc (UNÉM) et au sein du Parti communiste marocain. Le POLISARIO a créé sa «République arabe sahraouie démocratique» (RASD), dont le Président, Mohamed Abdelaziz, est un autre Marocain, et dont le père vit encore au Maroc et a été soldat au sein des Forces Armées Royales du Maroc. De fait, le jour où le Maroc a accepté de négocier de manière directe avec le POLISARIO sous supervision internationale, d’abord, la communauté internationale s’est ralliée sans réserve à son au Plan de règlement de l’affaire du Sahara par une politique de régionalisation poussée, conformément au mot du Roi Hassan II: «Accordez-moi le timbre et le drapeau, et tout le reste est négociable».
Les gens du Comité Maoré ne connaissent sans doute pas de telles réalités diplomatiques. Dans l’ensemble, Mohamed Idriss (qui me menace de plainte «pour diffamation», et je l’en encourage) et ses hommes estiment que la conférence ministérielle de la COI à Moroni en avril 2014 est un «succès», dont ils attribuent le mérite au seul fait que Hamada Madi Boléro soit apparemment «exclu» de l’organisation de l’événement: «Car, quoique relatif, quoique fragile, il n’en reste pas moins que la vigilance de la délégation comorienne a remporté un succès encourageant et significatif. Force est de constater que Boléro a été mis sur la touche dans l’organisation du Conseil des Ministres. Son autoritarisme insensé bat de l’aile à la suite de ses bourdes à l’ORTC. L’opinion comorienne réclame sa destitution pour ne pas dire sa déchéance. Le vent a tourné. Ceux qui courbaient l’échine par crainte plus ou moins avéré, ont relevé la tête, ils ont osé s’opposer aux diktats français. Surprise par cette soudaine résistance, la France opère un recul tactique car la partie est loin d’être gagnée et la France a plus d’un tour dans son sac». Est-ce que ces gens-là sont conscients des bêtises qu’ils écrivent, et sont-ils absolument sûrs que Hamada Madi Boléro n’a joué aucun rôle dans l’organisation de cette conférence? Il est vrai que Hamada Madi Boléro n’est pas le chef de la diplomatie comorienne, mais il ne faut pas exagérer. Les gens du Comité Maoré doivent saisir les paroles de Richard Nixon quand il était Président des États-Unis (1969-1974) et quand il disait que «la diplomatie n’est pas un bazar d’Orient». La diplomatie ne consiste pas à tout étaler au Marché de Volo-Volo, et le vrai travail se fait en coulisses. Donc, les Mohamed Idriss et autres membres du Comité Maoré ne savent rien de la conférence, mais comme ils n’ont pas vu Hamada Madi Boléro diriger l’évènement, pour eux, cela signifie ipso facto que c’est une réussite. Honteux, bête et dégoûtant!
Or, en nous en tenant aux faits protocolaires et donc visibles, nous constatons sans effort que c’est le ministre malgache des Affaires étrangères du gouvernement de transition qui représentait Madagascar, car quand la conférence allait commencer, le Premier ministre Roger Kolo n’était pas encore nommé. De fait, le Président Hery Rajaonarimampianina avait dépêché aux Comores son Directeur de Cabinet, qui venait directement de Paris via Antananarivo, pour être chef de la délégation malgache! Cela aurait posé de graves problèmes protocolaires car le Directeur du Cabinet du Président malgache arrivait au moment de la réunion, et le ministre des Affaires étrangères aurait été obligé de lui céder la place. La réunion des ministres débutait à 17 heures et l’avion d’Air Madagascar allait atterrir à 18 heures. Les ministres allaient prendre la parole par ordre alphabétique et donc Madagascar allait être après Comores et la France et avant Maurice et Seychelles! C’est donc Hamada Madi Boléro qui avait été désigné pour jouer le rôle le plus difficile et le plus ingrat: accueillir le Directeur du Cabinet du Président malgache, qui avait pris le même avion que le ministre mauricien des Affaires étrangères, qui devait prononcer un discours mais faire tout pour que le dignitaire malgache n’entre pas dans la salle de conférence! C’est le ministre Abdou Nassur Madi qui était chargé de l’accueil du ministre mauricien. Il fallait être là comme notre correspondant à Moroni pour voir comment Hamada Madi Boléro a géré toute cette affaire, jusqu’à l’Hôtel Itsandra Beach, où résidaient les délégations et où se tenait la conférence ministérielle! Quand Hamada Madi Boléro arriva à l’hôtel avec son invité, il le ramena directement dans sa chambre, en lui expliquant que le Conseil des Ministres allait bientôt prendre fin et devait reprendre le lendemain. Il fallait gérer tous ces problèmes protocolaires sans créer de scandales, ni incidents diplomatiques. Ce sont là des détails, mais qui infirment les racontars du Comité Maoré.
Bien évidemment, le Comité Maoré ment comme un arracheur de dents quand il affirme sans précaution de langage, toujours s’agissant de Hamada Madi Boléro, que «son autoritarisme insensé bat de l’aile à la suite de ses bourdes à l’ORTC. L’opinion comorienne réclame sa destitution pour ne pas dire sa déchéance. Le vent a tourné». Il s’agit de quelle «bourde»? Aucune «opinion comorienne» ne «réclame la destitution pour ne pas dire la déchéance» de Hamada Madi Boléro. Il n’y a que lui et d’autres frustrés qui ont monté en épingle une banalité télévisée. D’ailleurs, sur ce chapitre, il faudrait que l’accusateur Mohamed Idriss et ses hommes nous disent ce qu’ils pensent des provocations du Président Ahmed Abdallah quand il disait: «Oigni Oingazidja, Oigni Oimoili, Oigni Oimaoré, Oissi Oindzouani». N’est-ce pas injurieux? Il faudra que Mohamed Idriss et ses gens nous disent ce qu’ils pensent de Saïd Mohamed Cheikh le jour où, à Mohéli, trouvant que la personne qui psalmodiait le Coran ne le faisait pas au goût de ses oreilles présidentielles, s’adressa au Coran en ces termes: «Bien fait pour toi, cher Coran, car je ne vois pas ce que tu cherches à Mohéli». Il faudra que Mohamed Idriss et ses gens nous expliquent pourquoi ils instrumentalisent ignominieusement le nom de Saïd Mohamed Cheikh alors que le 16 mars 2014, lors de la commémoration du 44ème anniversaire du décès de l’ancien Président du Conseil de gouvernement, on ne les a pas vus à la cérémonie. Où étaient-ils pour rater un tel événement? Hamada Madi Boléro, lui, y était, avec Ikililou Dhoinine, et ce sont eux qui recevaient les personnalités.
Le reste du texte du Comité Maoré est constitué des blablas et pleurnicheries larmoyantes qu’on connaît déjà et qui ont fini par fatiguer même les plus blasés et les stoïques: «Malgré sa puissance relative par rapport aux Comores, la France sera vaincue», «Le Docteur Ikililou avait dans le passé affirmé avec force son attachement à l’intégrité territoriale. […]. Mais depuis la nomination de Boléro à la Direction de son Cabinet, les choses se sont peu à peu détériorées, il en est même arrivé à signer des textes qui confortent le fait accompli français à Mayotte. Le Président comorien va-t-il enfin comprendre que Boléro le mène vers la déchéance et se ressaisir? Va-t-il avoir la force de sauver son régime de l’indignité nationale ou va-t-il céder aux pressions diverses, se laisser aller face aux tendances séparatistes et entrer dans l’Histoire du pays comme le Président de la capitulation». Où ces gens-là vont-ils chercher de telles insanités et inepties? Le Président Ikililou Dhoinine a signé quels «textes» sous l’influence de Hamada Madi Boléro? Dans quelle «déchéance» Hamada Madi Boléro conduit Ikililou Dhoinine? Pourquoi des adultes se laissent-ils aller à de telles élucubrations? En tout état de cause, il n’est pas difficile de comprendre que le Comité Maoré cherche à exister par tous les moyens et joue le rôle de cette femme intellectuellement limitée, mais mariée à un intellectuel de haut niveau qui parlait de géopolitique et de géostratégie avec ses amis universitaires. Comme la bonne femme ne pouvait intervenir dans le débat, qui le dépassait, elle se bomba la poitrine avant de lancer à l’assistance: «Hier, à la campagne de Mdavoulé, mon père a sauvagement surchargé son âne, qui s’est mis à péter et à faire caca». Comme quoi…
Par ARM
© www.lemohelien.com – Mardi 15 avril 2014.
Il est temps pour les Comoriens de s’interroger sur le sérieux des prétentions patriotiques d’une entité politique au statut aussi indéfinissable qu’indéfini qui s’est approprié le nom de Mayotte et qui considère que parler à un Mahorais est une hérésie, un blasphème et une haute trahison. Ceci est d’autant plus inquiétant que dans son texte, le Comité Maoré commence par évoquer la rumeur sur la présence de Mahorais dans la délégation française. Or, Mohamed Idriss et ses partisans considèrent que cela aurait constitué le sommet de la honte pour les Comoriens. Justement, ces gens-là n’ont rien compris car rien ne se fera sur le dossier de Mayotte tant qu’il n’y a pas un dialogue direct entre les autorités comoriennes et les Mahorais.
Pour citer un seul exemple, parlons de l’affaire du Sahara, la priorité n°1 de la diplomatie, voire de l’État au Maroc. Le Sahara, ancienne colonie espagnole, a été récupéré pacifiquement par le Maroc le 5 novembre 1975, à la suite de la Marche verte, mais est revendiqué par le POLISARIO, manipulé d’abord par la Libye de Mouammar Kadhafi, et ensuite par l’Algérie. Pendant des années, le Maroc refusa de négocier avec le POLISARIO, considérant que celui-ci est une organisation créée par des Marocains «égarés» et instrumentalisés par des pays étrangers. Il faut rappeler que El-Ouali Moustapha Sayed (1948-1976), qui a créé le POLISARIO le 10 mai 1973 à Zouerate (Mauritanie) est un Marocain qui a étudié à l’Université Mohammed V de Rabat, qui a milité au sein de l’Union nationale des Étudiants du Maroc (UNÉM) et au sein du Parti communiste marocain. Le POLISARIO a créé sa «République arabe sahraouie démocratique» (RASD), dont le Président, Mohamed Abdelaziz, est un autre Marocain, et dont le père vit encore au Maroc et a été soldat au sein des Forces Armées Royales du Maroc. De fait, le jour où le Maroc a accepté de négocier de manière directe avec le POLISARIO sous supervision internationale, d’abord, la communauté internationale s’est ralliée sans réserve à son au Plan de règlement de l’affaire du Sahara par une politique de régionalisation poussée, conformément au mot du Roi Hassan II: «Accordez-moi le timbre et le drapeau, et tout le reste est négociable».
Les gens du Comité Maoré ne connaissent sans doute pas de telles réalités diplomatiques. Dans l’ensemble, Mohamed Idriss (qui me menace de plainte «pour diffamation», et je l’en encourage) et ses hommes estiment que la conférence ministérielle de la COI à Moroni en avril 2014 est un «succès», dont ils attribuent le mérite au seul fait que Hamada Madi Boléro soit apparemment «exclu» de l’organisation de l’événement: «Car, quoique relatif, quoique fragile, il n’en reste pas moins que la vigilance de la délégation comorienne a remporté un succès encourageant et significatif. Force est de constater que Boléro a été mis sur la touche dans l’organisation du Conseil des Ministres. Son autoritarisme insensé bat de l’aile à la suite de ses bourdes à l’ORTC. L’opinion comorienne réclame sa destitution pour ne pas dire sa déchéance. Le vent a tourné. Ceux qui courbaient l’échine par crainte plus ou moins avéré, ont relevé la tête, ils ont osé s’opposer aux diktats français. Surprise par cette soudaine résistance, la France opère un recul tactique car la partie est loin d’être gagnée et la France a plus d’un tour dans son sac». Est-ce que ces gens-là sont conscients des bêtises qu’ils écrivent, et sont-ils absolument sûrs que Hamada Madi Boléro n’a joué aucun rôle dans l’organisation de cette conférence? Il est vrai que Hamada Madi Boléro n’est pas le chef de la diplomatie comorienne, mais il ne faut pas exagérer. Les gens du Comité Maoré doivent saisir les paroles de Richard Nixon quand il était Président des États-Unis (1969-1974) et quand il disait que «la diplomatie n’est pas un bazar d’Orient». La diplomatie ne consiste pas à tout étaler au Marché de Volo-Volo, et le vrai travail se fait en coulisses. Donc, les Mohamed Idriss et autres membres du Comité Maoré ne savent rien de la conférence, mais comme ils n’ont pas vu Hamada Madi Boléro diriger l’évènement, pour eux, cela signifie ipso facto que c’est une réussite. Honteux, bête et dégoûtant!
Or, en nous en tenant aux faits protocolaires et donc visibles, nous constatons sans effort que c’est le ministre malgache des Affaires étrangères du gouvernement de transition qui représentait Madagascar, car quand la conférence allait commencer, le Premier ministre Roger Kolo n’était pas encore nommé. De fait, le Président Hery Rajaonarimampianina avait dépêché aux Comores son Directeur de Cabinet, qui venait directement de Paris via Antananarivo, pour être chef de la délégation malgache! Cela aurait posé de graves problèmes protocolaires car le Directeur du Cabinet du Président malgache arrivait au moment de la réunion, et le ministre des Affaires étrangères aurait été obligé de lui céder la place. La réunion des ministres débutait à 17 heures et l’avion d’Air Madagascar allait atterrir à 18 heures. Les ministres allaient prendre la parole par ordre alphabétique et donc Madagascar allait être après Comores et la France et avant Maurice et Seychelles! C’est donc Hamada Madi Boléro qui avait été désigné pour jouer le rôle le plus difficile et le plus ingrat: accueillir le Directeur du Cabinet du Président malgache, qui avait pris le même avion que le ministre mauricien des Affaires étrangères, qui devait prononcer un discours mais faire tout pour que le dignitaire malgache n’entre pas dans la salle de conférence! C’est le ministre Abdou Nassur Madi qui était chargé de l’accueil du ministre mauricien. Il fallait être là comme notre correspondant à Moroni pour voir comment Hamada Madi Boléro a géré toute cette affaire, jusqu’à l’Hôtel Itsandra Beach, où résidaient les délégations et où se tenait la conférence ministérielle! Quand Hamada Madi Boléro arriva à l’hôtel avec son invité, il le ramena directement dans sa chambre, en lui expliquant que le Conseil des Ministres allait bientôt prendre fin et devait reprendre le lendemain. Il fallait gérer tous ces problèmes protocolaires sans créer de scandales, ni incidents diplomatiques. Ce sont là des détails, mais qui infirment les racontars du Comité Maoré.
Bien évidemment, le Comité Maoré ment comme un arracheur de dents quand il affirme sans précaution de langage, toujours s’agissant de Hamada Madi Boléro, que «son autoritarisme insensé bat de l’aile à la suite de ses bourdes à l’ORTC. L’opinion comorienne réclame sa destitution pour ne pas dire sa déchéance. Le vent a tourné». Il s’agit de quelle «bourde»? Aucune «opinion comorienne» ne «réclame la destitution pour ne pas dire la déchéance» de Hamada Madi Boléro. Il n’y a que lui et d’autres frustrés qui ont monté en épingle une banalité télévisée. D’ailleurs, sur ce chapitre, il faudrait que l’accusateur Mohamed Idriss et ses hommes nous disent ce qu’ils pensent des provocations du Président Ahmed Abdallah quand il disait: «Oigni Oingazidja, Oigni Oimoili, Oigni Oimaoré, Oissi Oindzouani». N’est-ce pas injurieux? Il faudra que Mohamed Idriss et ses gens nous disent ce qu’ils pensent de Saïd Mohamed Cheikh le jour où, à Mohéli, trouvant que la personne qui psalmodiait le Coran ne le faisait pas au goût de ses oreilles présidentielles, s’adressa au Coran en ces termes: «Bien fait pour toi, cher Coran, car je ne vois pas ce que tu cherches à Mohéli». Il faudra que Mohamed Idriss et ses gens nous expliquent pourquoi ils instrumentalisent ignominieusement le nom de Saïd Mohamed Cheikh alors que le 16 mars 2014, lors de la commémoration du 44ème anniversaire du décès de l’ancien Président du Conseil de gouvernement, on ne les a pas vus à la cérémonie. Où étaient-ils pour rater un tel événement? Hamada Madi Boléro, lui, y était, avec Ikililou Dhoinine, et ce sont eux qui recevaient les personnalités.
Le reste du texte du Comité Maoré est constitué des blablas et pleurnicheries larmoyantes qu’on connaît déjà et qui ont fini par fatiguer même les plus blasés et les stoïques: «Malgré sa puissance relative par rapport aux Comores, la France sera vaincue», «Le Docteur Ikililou avait dans le passé affirmé avec force son attachement à l’intégrité territoriale. […]. Mais depuis la nomination de Boléro à la Direction de son Cabinet, les choses se sont peu à peu détériorées, il en est même arrivé à signer des textes qui confortent le fait accompli français à Mayotte. Le Président comorien va-t-il enfin comprendre que Boléro le mène vers la déchéance et se ressaisir? Va-t-il avoir la force de sauver son régime de l’indignité nationale ou va-t-il céder aux pressions diverses, se laisser aller face aux tendances séparatistes et entrer dans l’Histoire du pays comme le Président de la capitulation». Où ces gens-là vont-ils chercher de telles insanités et inepties? Le Président Ikililou Dhoinine a signé quels «textes» sous l’influence de Hamada Madi Boléro? Dans quelle «déchéance» Hamada Madi Boléro conduit Ikililou Dhoinine? Pourquoi des adultes se laissent-ils aller à de telles élucubrations? En tout état de cause, il n’est pas difficile de comprendre que le Comité Maoré cherche à exister par tous les moyens et joue le rôle de cette femme intellectuellement limitée, mais mariée à un intellectuel de haut niveau qui parlait de géopolitique et de géostratégie avec ses amis universitaires. Comme la bonne femme ne pouvait intervenir dans le débat, qui le dépassait, elle se bomba la poitrine avant de lancer à l’assistance: «Hier, à la campagne de Mdavoulé, mon père a sauvagement surchargé son âne, qui s’est mis à péter et à faire caca». Comme quoi…
Par ARM
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