A Madagascar, la constitution du gouvernement n'est pas une chose facile. Le président Rajaonarimampianina disait vouloir un gouvernemen...
A Madagascar, la constitution du gouvernement n'est pas une chose facile. Le président Rajaonarimampianina disait vouloir un gouvernement d'ouverture avec l'ensemble des forces politiques, mais une question demeure : le gouvernement se fera-t-il avec ou sans le Mapar, le groupe politique d'Andry Rajoelina ?
C'est la cohue ce lundi dans le hall de l'hôtel Colbert, grand hôtel situé à côté du palais présidentiel. Les prétendants à des postes de ministres ou de conseillers se bousculent. C'est monsieur Mahonjo, assis dans un canapé en cuir, qui reçoit les dizaines de CV : « Je rassemble les CV mais ce n'est pas moi qui les traite. Les gens proposent, et puis on verra bien à la fin. Il y a un peu de tout, il y a des politiciens, il y a des individus qui viennent comme ça et qui croient pouvoir prendre part au développement de Madagascar ».
A l'étage, dans une suite, le nouveau Premier ministre reçoit des représentants politiques plus connus. Mais rien ne filtre sur la composition du prochain gouvernement, si ce n'est que le Mapar n'a pas été reçu par Kolo Roger. « On attend l'invitation officielle », affirme un des responsables du groupe d'Andry Rajoelina.
En attendant, les membres du groupe ont du mal à s'accorder sur une position officielle. Le Premier ministre nommé n'est pas celui que le Mapar avait proposé et les places au gouvernement pourraient leur échapper. « Sortir un gouvernement sans le Mapar, c'est déclarer la guerre », affirme un responsable pro-Rajoelina. Par RFI
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