Un début de convergence de vues vers 2016 ! La politique n'est pas ce que vous croyez ; il faut chercher jusqu'en profondeur pou...
Un début de convergence de vues vers 2016 !
La politique n'est pas ce que vous croyez ; il faut chercher jusqu'en profondeur pour mieux la comprendre. Dans la politique, il n'y a pas que les coups bas et les trahisons. Il y a aussi la solidarité des politiques d'un même bord ; les consensus avec les autres bords politiques ; des alliances politiques même de circonstance. Il y a aussi des unions et des fusions de mouvements. A ce stade, cela paraît chimérique aux Comores, mais il n'y a pas de doute, cela va arriver ; nous devons espérer et continuer à y travailler.
La politique n'est pas ce que vous croyez ; il faut chercher jusqu'en profondeur pour mieux la comprendre. Dans la politique, il n'y a pas que les coups bas et les trahisons. Il y a aussi la solidarité des politiques d'un même bord ; les consensus avec les autres bords politiques ; des alliances politiques même de circonstance. Il y a aussi des unions et des fusions de mouvements. A ce stade, cela paraît chimérique aux Comores, mais il n'y a pas de doute, cela va arriver ; nous devons espérer et continuer à y travailler.
Nous revenons de loin. Il y a 4 ans, des patriotes s'affairaient Autour de la Convergence pour Mai 2010, afin de rétablir le cours des évènements nationaux, en attribuant Mohéli son tour de la Tournante. Tout a été fait à travers ce mouvement pour arriver en sorte que l'opposition soit unie par des tickets de candidatures très sélectifs et réduits, afin de donner le maximum de chance de réussite aux candidats issus de cette opposition politique. Cette initiative a été torsadée par la frénésie des candidats mohéliens à vouloir chacun à tout prix fouler le portail de Beit-Salam. Ils sont tous partis à rangs dispersés ; résultat des courses, Ikiliou Dhoinine est élu contre tous les autres candidats de l'opposition.
Va-t-il avoir la même démarche en 2016 ?
Ngazidja est l'île où échoit la Tournante en 2016, comme Mayotte n'est pas constitutionnellement prête à abriter la primaire. Il faut être autiste, pour ne pas voir les galipettes, les croche-pieds, les lynchages entre partisans qui se produisent sur la scène politique national et cela juste pour mieux se positionner en « candidable » pour 2016. Des personnalités politiques se sont fourvoyées entre elles et des partis politiques se sont scindés en deux et tout cela en perspective de 2016. Sambi et Iki à couteaux tirés ; la CRC en factions ; l'Orange en moitiés ; le FNJ en rupture… À ce rythme, la liste de candidats aux présidentielles, pourrait être très longue en 2016.
Va-t-il avoir sûrement de 2016 ?
Les leaders politiques ont la tête baissée. Ils ne pensent ni ne jurent que par 2016 ; alors que pour y arriver il y a d'abord 2014 puis 2015. Ils ne se demandent pas si les élections prévues en 2014 auront bel et bien lieu; et ne s'inquiètent de quel résultat cela va engendrer pour le pays après 2014. Il ne fallait pas que nous continuons à rêver debout. Autant mettre de l'huile de coude pour faire en sorte que les prochaines élections harmonisées aient lieu dans de bonnes conditions de transparence et d'équité ; et faire en sorte de les gagner pour garantir un 2016 serein.
Il suffit que les élections de novembre prochain n'y aient pas lieu pour que les présidentielles d'avril 2016 soient recalées par effet dominos; que l'axe du mal qui ne cherche que par n'importe quel moyen à usurper le pouvoir pour toujours, arrive à rafler la majorité des sièges des chambres pour que le pays renoue avec l'instabilité politique. Dans un cas comme dans l'autre, 2016 sera hypothéqué !
Un rapprochement entre partis renait des cendres politiques
Il n'y a qu'à l'unisson que l'on peut valser les montagnes ; il n'y a que la volonté et la solidarité qui payent. Il est donc temps de virer à gauche toute! Quelques indices luisants commencent à foisonner, après la période des cassures dans les différents partis politiques; des reconstitutions et des rapprochements se profilent à l'horizon.
Houmed Msaidié, avec des anciens membres de la CRC, tirant avec regret les conséquences des conflits internes, annoncent la mise en place très prochaine d'un grand mouvement qui rassemblerait des partis et des personnalités politiques en son sein.
Les partis Shuma, Dudja, APSI, Ridja et ANC, ont mis leurs états-majors en chantier pour pondre un socle commun, qui facilitera leur prise de position unanime dans le débat national, la mutualisation des vues sur la gestion du gouvernement actuel et la mise en place des élections harmonisées de novembre 2014 d'une manière optimale. Ils lancent un appel aux autres formations politiques pour les rejoindre.
Peut-on se réjouir de ces quelques gestes en faveur de l'assainissement du paysage politique comorien? Le rêve est permis, puisque entre autres gestes, le Gouverneur Mouigni Baraka de Ngazidja, qui est le dernier à créer son propre parti par dissidence, a déclaré lors de la fermeture des travaux du Mouvement pour un Consensus Historique, que les Partis Politiques doivent nécessairement s'unir voire même fusionner pour le bien du peuple comorien. Il reste à savoir comment il pourra rapprocher dans un premier temps les Oranges vertes des Oranges mûres.
Saïd MZE DAFINE