En dépit d'une conjoncture internationale marquée par la poursuite de la crise de la zone euro, la croissance aux Comores devrait att...
En dépit d'une conjoncture internationale marquée par la poursuite de la crise de la zone euro, la croissance aux Comores devrait atteindre 2.7 % en 2012, portée par les bons résultats des exportations agricoles, le maintien des investissements directs étrangers (IDE) dans le secteur des transports (routes et ports) et la demande intérieure, soutenue par les envois de fonds des émigrés. La relance attendue de l'investissement public dans les infrastructures économiques et sociales (énergie, eau, transports, santé et éducation) à la suite de l'accession des Comores, fin 2012, au point d'achèvement de l'Initiative pour les pays pauvres très endettés (PPTE) devrait susciter un effet d'entraînement positif sur l'investissement privé qui devrait s'accroître de 9 % en 2013 et en 2014.
En l'absence d'une politique monétaire stricte menée par la Banque centrale des Comores (BCC) pour maîtriser les prix, la croissance risque toutefois d'être génératrice d'inflation en raison du maintien attendu de la demande intérieure, portée par les transferts de fonds des émigrés, et les importations de biens d'équipement nécessaires à la mise en oeuvre des travaux de réhabilitation des infrastructures.
La poursuite de la croissance dépendra également d'une amélioration significative du climat des affaires. Selon le rapport Doing Business de la Banque mondiale, les Comores se classent en 2013 au 158e rang sur 185 pays, le même qu'en 2012. Le pays enregistre, certes, un gain de 12 places pour les délais et le coût de l'enregistrement des propriétés et de 3 places pour la création d'entreprise1 mais il régresse dans la quasi-totalité des autres domaines. Une amélioration pourrait toutefois survenir à partir de 2014 grâce à l'assistance technique fournie par la Société financière internationale (SFI).
La politique de relance ciblée sur les infrastructures économiques et sociales et l'amélioration du capital humain devraient agir de manière positive sur l'emploi des jeunes non qualifiés. Toutefois la mise en oeuvre d'une politique volontariste de formation de la main d'oeuvre locale avec ses effets attendus sur l'emploi ne devrait pas être effective avant 2014.
A l'inverse d'autres économies insulaires de la sous-région de l'océan Indien (Maurice, Seychelles), l'économie comorienne n'a pas encore entamé de réelle mutation structurelle. La forte instabilité politique, le manque de moyens budgétaires et l'absence d'une vision stratégique à long terme de la part des pouvoirs publics en matière de développement durable et de gestion optimale des ressources naturelles ont entraîné une dégradation accélérée des principales ressources formant la base économique du pays (terres, biodiversité et ressources marines).
En l'absence d'une politique monétaire stricte menée par la Banque centrale des Comores (BCC) pour maîtriser les prix, la croissance risque toutefois d'être génératrice d'inflation en raison du maintien attendu de la demande intérieure, portée par les transferts de fonds des émigrés, et les importations de biens d'équipement nécessaires à la mise en oeuvre des travaux de réhabilitation des infrastructures.
La poursuite de la croissance dépendra également d'une amélioration significative du climat des affaires. Selon le rapport Doing Business de la Banque mondiale, les Comores se classent en 2013 au 158e rang sur 185 pays, le même qu'en 2012. Le pays enregistre, certes, un gain de 12 places pour les délais et le coût de l'enregistrement des propriétés et de 3 places pour la création d'entreprise1 mais il régresse dans la quasi-totalité des autres domaines. Une amélioration pourrait toutefois survenir à partir de 2014 grâce à l'assistance technique fournie par la Société financière internationale (SFI).
La politique de relance ciblée sur les infrastructures économiques et sociales et l'amélioration du capital humain devraient agir de manière positive sur l'emploi des jeunes non qualifiés. Toutefois la mise en oeuvre d'une politique volontariste de formation de la main d'oeuvre locale avec ses effets attendus sur l'emploi ne devrait pas être effective avant 2014.
A l'inverse d'autres économies insulaires de la sous-région de l'océan Indien (Maurice, Seychelles), l'économie comorienne n'a pas encore entamé de réelle mutation structurelle. La forte instabilité politique, le manque de moyens budgétaires et l'absence d'une vision stratégique à long terme de la part des pouvoirs publics en matière de développement durable et de gestion optimale des ressources naturelles ont entraîné une dégradation accélérée des principales ressources formant la base économique du pays (terres, biodiversité et ressources marines).
Source : perspectives économiques en Afrique 2013
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