Nouvelle imposture algéro-polisarienne ou quand Alger actionne sa marionnette Aminatou Haidar. La trublionne Aminatou Haidar, dans sa q...
Nouvelle imposture algéro-polisarienne ou quand Alger actionne sa marionnette Aminatou Haidar.
La trublionne Aminatou Haidar, dans sa quête désespérée d'une reconnaissance internationale use, avec l'aide de son parrain algérien, de ses amis de la Fondation Robert Kennedy et d'autres sympathisants pro-polisario, avec une légèreté déconcertante du mensonge mais provoque aussi des scandales.
Pour rappel, cette affidée des services algériens avait tenté, au tout début du mois de mars 2014, le coup de force d'ameuter la presse internationale présente à Bruxelles sur une soi-disant agression verbale par un employé de l'hôtel où elle résidait en compagnie de membres de la Fondation Robert Kennedy, lobbyiste attitré des sécessionnistes polisariens. Une tentative qui s'est soldée par une lamentable remise en place de cette «comédienne» par le Directeur de l'établissement hôtelier.
Aujourd'hui, face aux victoires diplomatiques et aux succès irréfutables des réformes sociales, économiques et politiques du Maroc, certains responsables algériens ont décidé d'activer leur pion sur la scène américaine.
C'est ainsi, qu'ils ont chargé leur relais aux Etats-Unis d'Amérique, à savoir Kerry Kennedy, de faire inviter Aminatou Haidar au Congrès et d'y délivrer un discours.
Malgré toutes les tentatives, l'instance législative américaine opposa une ferme fin de non recevoir à cette demande, ce qui amena l'agitatrice attitrée des services algériens et la très connue, judiciairement parlant, Kerry Kennedy à se rabattre sur l'organisation, le 24 mars 2014, d'un déjeuner-débat privé et tarifé à 35 dollars par personne au sein des locaux du Congrès.
D'ailleurs, les responsables du Congrès et du Département d'Etat ont fait savoir qu'Aminatou Haidar n'a jamais été invitée à s'exprimer dans leur enceinte et n'ont aucune relation avec cette activité, soulignant que la position officielle du gouvernement américain a été clairement définie lors de la dernière visite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI aux Etats-Unis, où les officiels américains ont exprimé leur soutien au plan proposé par le Maroc.
Un nouveau mensonge d'Aminatou Haidar et de ses complices de la Fondation Robert Kennedy que le Congrès américain et le Département d'Etat viennent d'éventer au grand dam des responsables algéro-polisariens.
Une nouvelle défaite cuisante pour le polisario et ses soutiens, mais aussi pour les parrains algériens qui espéraient induire en erreur la presse internationale sur une défaite diplomatique marocaine et ce, à quelques semaines de l'examen, par les membres du Conseil de Sécurité de l'ONU, de la question du Sahara marocain.
Le scénario, tel qu'écrit par Alger, était d'annoncer à tort que leur protégée sera écoutée par des élus Démocrates et Républicains des Commissions des Droits de l'Homme et des Affaires Etrangères du Congrès, ansi que par d'autres personnalités afin de montrer à l'opinion internationale la percée du polisario au sein des institutions législatives américaines.
Une victoire algéro-polisarienne espéré qui s'est finalement traduite par un flop monumental de l'agenda stratégique et politique des responsables algériens pour discréditer le plan proposé par le Maroc pour la résolution équitable et définitive de la question du Sahara marocain et élargir le mandat de la MINURSO aux Droits de l'Homme.
Une imposture d'Aminatou Haidar et de ses alliés de la Fondation Robert Kennedy, qui se conclut par une belle déculottée pour les responsables algéro-polisariens et une consacration historique du Royaume du Maroc au cœur même de la sacro-sainte institution des Etats-Unis d'Amérique, à savoir le Congrès.
Kerry Kennedy devrait s'occuper un peu plus des Mozabites qui se font massacrer à Ghardaïa et des Sahraouis séquestrés dans les camps de la honte de Tindouf où ils font l'objet de traitements des plus inhumains. Kerry Kennedy devrait voir midi à sa porte, ou plutôt, à celle de ses amis algériens et polisariens.
Farid Mnebhi.